jeudi 12 janvier 2012

Nicolas Sarkozy, ou le coup de poker permanent

Vendredi, nous serons à 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle. 100 jours pour faire oublier 2 000 jours : Nicolas Sarkozy fait le pari d’un quinquennat terminé au bluff dans l’espoir d’être jugé sur ses promesses de la dernière heure, plutôt que sur l’échec de ses cinq années d’exercice du pouvoir. Comme un dernier coup de poker au terme d’une partie désastreuse.


Les Français méritent mieux qu’une stratégie de joueur de hasard pour juger de l’action de ceux qui les gouvernent : la démocratie n’est pas un jeu.

TVA sociale, taxation des transactions financières, formation des chômeurs, autonomie des écoles, collèges et lycées… les propositions « toc et choc » des 100 derniers jours, qui ne seront pas appliquées et encore moins jugées sur leurs résultats avant l’élection, ne doivent pas faire oublier les 600 milliards de dette publique en plus, les 75 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, le million de chômeurs en plus, les 750 000 emplois industriels perdus ou l’augmentation de 36 milliards du déficit commercial de la France.

Il faut que chacun abatte ses cartes : François Hollande propose, que Nicolas Sarkozy assume.

Un coup de dés du Président-candidat jamais n’abolira le bilan de la droite au pouvoir.

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