vendredi 29 mars 2013


Une priorité l’emploi, un cap la croissance

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste
Le président de la République vient de s’exprimer. François Hollande a été au rendez-vous de la vérité devant les Français, et de la détermination face à une crise exceptionnelle.
Nous avons vu un président déterminé qui agit avec ténacité pour sortir notre pays de la crise et préparer son avenir : c’est un président qui agit, et explique le sens de son action.
François Hollande a tenu un discours clair de résistance face à la crise. Le président de la République a montré qu’il refuse toute résignation face à la crise, qu’il n’accepte pas le déclin et veut redonner de l’espoir aux Français.
Il a choisi de mener de front la relance de la production nationale et l’effort historique de réduction des déficits publics pour notre souveraineté. François Hollande agit pour remettre sur pied notre modèle de protection sociale et de solidarité. Il est surtout le président le plus mobilisé dans la bataille pour l’emploi depuis 30 ans, avec un arsenal sans précédent : soutien aux investissements d’avenir, formation professionnelle, sécurisation du travail, lutte contre les rémunérations exorbitantes.
Il est le président des engagements tenus. Je me réjouis que le président de la République ait annoncé qu’une loi sur le non-cumul des mandats serait votée et appliquée avant la fin de son mandat. Depuis dix mois, plus de quarante engagements sur soixante ont été tenus ou sont en cours de réalisation, notamment la justice fiscale avec la taxation à 75%, la République rénovée avec la réforme constitutionnelle, l’investissement dans l’avenir avec la BPI, le crédit d’impôt pour la compétitivité, l’accord de sécurisation de l’emploi et la refondation de l’Ecole.
Face aux obstacles et à l’opposition systématique des conservateurs européens, François Hollande est ferme dans son  bras de fer pour réorienter l’Europe.
Ce soir le président de la République a lancé à notre pays un véritable appel à la mobilisation nationale pour un sursaut collectif. 
Le Parti socialiste est plus jamais à ses côtés et aux côtés du gouvernement pour faire réussir la gauche au service de la France et des Français.

mercredi 27 mars 2013


Encore les emprunts toxiques


Lors du vote du budget 2013 de l'Agglomération, qui a vu un vote négatif du groupe socialiste, Frédéric KOTT est revenu sur la dette.

Qu’appelle t-on emprunt toxique ?
C’est un emprunt qui débute avec un taux normal, fixe pendant quelques années, lequel devient ensuite dépendant du taux de monnaies étrangères et augmente lourdement.

Citons quelques exemples pour notre Agglomération, qui, hélas, a contracté plusieurs de ces produits :

Ø      Un emprunt de 8 millions d’euros au taux initial de 2,93%, depuis peu indexé sur le dollar américain et le franc suisse, passe à 5,93% en 2013. Le montant des intérêts à rembourser, qui aurait dû être de 250 000 euros, passe à 498 000 euros, soit un surcoût de 248 000 euros (sommes arrondies).
Ø      Un emprunt de 6 millions d’euros au taux initial de 4,3% devient quant à lui dépendant du cours  du franc suisse, et passe à 10,23%. Le montant des intérêts à rembourser explose : + 370 000 euros.
Ø      Un troisième emprunt de 3,5 millions d’euros au taux initial de 3,25% lorgne désormais sur le dollar américain et passe à 5,75% avec un surcoût de 88 000 euros.

Uniquement avec ces 3 exemples, et nous pourrions en citer d’autres, nous dépassons les 700 000 euros d’intérêts supplémentaires à verser aux banques en 2013.
Et ce phénomène catastrophique pour nos finances va se reproduire les années suivantes puisque la Collectivité est engagée sur une dizaine d’années.

Il faut sans tarder prendre les mesures nécessaires pour sortir de ce diabolique engrenage.

mardi 26 mars 2013

Réflexions sur le Boulodrome et le Stade du Diénat


  1. Créer un boulodrome à Montluçon est absolument nécessaire, et voilà plus de 20 ans que les socialistes réclament une telle infrastructure. La tradition de pétanque de notre territoire et la possibilité d'organiser des compétitions de niveau national ou international à Montluçon sont des arguments d'évidence.
  2. Ne pas abandonner le stade du Diénat est une mesure de bon sens. Nous comptons assez de friches en notre Ville pour ne pas accepter une friche sportive supplémentaire comme peut l'être l'ancienne piscine Saint Jean. Il faut donc continuer les négociations avec la SNCF soit pour l'achat le stade du Diénat, soit  pour une mise à disposition.
  3. Faut-il pour autant implanter le boulodrome au Diénat ? Celà soulève de nombreuses questions:
  • quelles sont les attentes, quels sont les projets des pétanqueurs ? 
  • faut-il abandonner un terrain enherbé alors que les besoins des clubs sportifs de l'agglomération ne sont pas tous satisfaits?
  • où iront les élèves du LEM qui utilisent le stade du Diénat ?
  • d'autres lieux d'implantation du boulodrome ne sont-ils pas possibles, comme en proximité du stade Pierre Dupond?
Voici les préconisations que les socialistes de l'Agglomération ont émises lors du Conseil communautaire du lundi 25 mars par la voix de Bernard Pozzoli.

dimanche 24 mars 2013


Le spectacle donné par la droite est choquant suite à la décision de justice de mise en examen de Nicolas Sarkozy

David Assouline, porte-parole du PS
Le spectacle donné par la droite est choquant suite à la décision de justice de mise en examen de Nicolas Sarkozy.
Depuis jeudi soir, les propos des dirigeants de l'UMP contre la justice sont d’une violence préoccupante, dépassant toutes les bornes de la décence, et de ce que l'on peut attendre d'un ancien Premier ministre (M. Fillon), d'un ancien conseiller de l'Elysée et parlementaire (M. Guaino) et même d'un ancien ministre de l'Intérieur (M.Guéant).
Je trouve particulièrement délétère cette façon de chasser en meute, en clan, pour impressionner et faire pression. La justice travaille en toute indépendance, elle doit pouvoir continuer à le faire sereinement.
Et Nicolas Sarkozy est présumé innocent, il faut le rappeler.

vendredi 22 mars 2013

 Plan d’urgence pour le logement : le président de la République au cœur de l’action


Création de 500 000 logements neufs par an dont 150 000 logements sociaux : les français ont élu François Hollande sur un programme à la fois clair et ambitieux.
Aujourd’hui, alors que le secteur du bâtiment connaît de graves difficultés et que le mal-logement gangrène la société, le président de la République vient de réaffirmer toute sa détermination dans la réalisation des engagements qu’il a pris devant les français.
A l’inverse de son prédécesseur qui avait élevé la gesticulation en méthode de gouvernement, François Hollande honore sa fonction en formulant des propositions responsables, précises et ambitieuses, au service d’une efficacité sociale et du développement économique.
  • Responsables comme l’annonce de la baisse de la TVA à 5% sur la construction et la rénovation de logements sociaux. Pour donner toute sa force, cette baisse sera accompagnée d’un pacte conclu avec les bailleurs sociaux qui devront s’engager sur des volumes de construction et de rénovation.
  • Précises avec la refonte des règles d’urbanisme dans le but  de fluidifier les procédures et faire sauter les verrous administratifs qui freinent la construction de logements. C’est le sens des nouveaux outils de lutte contre les recours abusifs qui grippent trop souvent la dynamique de construction de logements. De la même façon, le moratoire sur les normes techniques est un signal clair pour redonner de la confiance aux bâtisseurs.
  • Ambitieuses à l’image de la volonté forte  donnée à la rénovation thermique des bâtiments, qui fera sortir à terme 
4 millions de ménages de la précarité énergétique. La mise en place d’une aide exceptionnelle à la rénovation et la réorientation des dispositifs d’aides actuels en direction des plus modestes permettront notamment d’atteindre cet objectif. Dans ce cadre d’efficacité concrète, le président a annoncé la création d’un guichet unique pour l’accès à ces aides.
En appui, le gouvernement et le Parlement travaillent activement à une réforme structurelle et durable de notre politique en faveur du logement, réforme qui passera une étape supplémentaire dans les prochains mois avec la grande loi logement et urbanisme.

jeudi 21 mars 2013


La section de Montluçon invite à sa prochaine conférence, sur le thème 

" Comment lutter contre les paradis fiscaux et réduire l'exil fiscal? " 

avec la participation de Yann Galut, député du Cher, président du groupe de travail sur l'exil fiscal, et de Mathilde Dupré , chargée de la lutte contre les paradis fiscaux au CCFD-Terre Solidaire 

vendredi 29 mars à 18H Salle Salicis
rue Lavoisier, à Montluçon 

mercredi 20 mars 2013


Adoption de la loi pour la refondation de l'école


Le Parti socialiste se félicite de l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi pour la refondation de l’école portée par le ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon. Cette réforme majeure du quinquennat va permettre la mise en œuvre de l’engagement du Président de la République en faveur de la jeunesse et de la réussite de tous les enfants de notre pays.

Agir pour la réussite des élèves impliquait en premier lieu de revaloriser le métier d’enseignant, comme l’ont fait tous les pays qui réussissent en matière éducative. C’est le sens de la création de 60 000 postes dans l’Education nationale d’ici 2017, du rétablissement de la formation initiale et continue des enseignants avec l’ouverture dès septembre 2013 des Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), du rétablissement de l’année de stage et de la création de 18 000 emplois d’avenir professeurs qui bénéficieront aux étudiants boursiers se destinant à l’enseignement.
Avec cette loi de programmation, le gouvernement donne à l’Education nationale les moyens pour lutter efficacement et à long terme contre les inégalités scolaires, qu’elles soient sociales ou territoriales, de la maternelle à l’Université.
C’est ainsi que la priorité est redonnée au premier degré, où se joue en grande partie l’échec ou la réussite scolaire, avec notamment l’encouragement à la scolarisation des enfants de moins de trois ans et le dispositif « plus de maîtres que de classes ».  Le second degré voit également ses moyens renforcés avec la rénovation du collège unique et la refonte du service public de l’orientation.
Cette loi met enfin l’accent sur l’éducation prioritaire afin d’aider les élèves les plus en difficulté et de lutter contre le décrochage scolaire.  Elle fait le pari de l’avenir en faisant entrer l’école dans l’ère du numérique.

lundi 18 mars 2013

Tribune dans le prochain Montluçon Notre Ville


Alors que le rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales a été remis à Marisol Touraine, le déficit chronique du Centre Hospitalier, longtemps nié par son Président qui traitait alors les syndicats et les élus qui s’en inquiétaient de menteurs, devrait contraindre à des restructurations de l’offre de soin à Montluçon.


C’est la conséquence de 10 années d’une politique libérale qui a toujours privilégié l’hospitalisation privée, et diminué de manière volontaire, avec la tarification à l’activité, les ressources de l’Hôpital.
C’est la conséquence d’une gouvernance locale qui a fait le choix de ne jamais organiser la complémentarité entre la Clinique et l’Hôpital, qui a laissé filer les déficits et remplacé les subventions qui n’arrivaient pas par des emprunts dont la plupart sont des emprunts toxiques.
C’est la conséquence du manque de discernement d’une Direction qui n’a pas su ou voulu retenir des médecins attachés au service public hospitalier mais que l’on a progressivement dégoûté et laissé partir.

Après toutes ces années de mauvais coups portés contre notre Hôpital, le déficit chronique et la pénurie de praticiens rendent le statu quo impossible. A l’heure des choix, chacun devra assumer ses responsabilités, et pour le Maire et Président UMP du Centre Hospitalier, elles sont lourdes.

vendredi 15 mars 2013


Le système du budget européen est à bout de souffle


Par Henri Weber - Député socialiste européen

Le système de financement pluriannuel de l’Union européenne (UE) est à bout de souffle, il faut le réformer. C’est la première leçon que l’on doit tirer du Conseil européen des 7 et 8 février, qui a réduit le budget pour la période 2013-2020 à 1 % du PIB, alors que l’Europe s’enfonce dans la récession et nourrit les populismes.

Ce système est absurde : à un an des élections européennes de 2014, qui désigneront pour cinq ans un nouveau Parlement et une nouvelle Commission, le Conseil et le Parlement -élu en 2009-, sont invités à décider ce que seront les budgets de l'Union pour les sept prochaine années ! Alors que nul ne sait si la Grande-Bretagne sera toujours des nôtres, ni si l'Union à 28 - avec la  Croatie- ne sera pas devenue une Union à 30.

Le budget pluriannuel doit être voté pour cinq ans, en début de chaque législature, par le Conseil et le Parlement nouvellement élu.

Ce système est désagrégateur : il pousse à l'affrontement des intérêts nationaux les plus étroits, au détriment de l'intérêt général européen. L'essentiel des ressources provient des contributions nationales des Etats membres. Parmi ceux-ci, certains sont eurosceptiques et souhaitent, par principe,  réduire le budget européen au minimum. D'autres s'estiment trop taxés et veulent aussi abaisser leur quote-part.  D'autres enfin, sont surendettés et mis en demeure par la Commission et les marchés financiers de rétablir au plus vite l'équilibre de leurs comptes. On comprend qu'ils aspirent également à réduire leur effort.

La conjonction des trois tire le budget européen vers le bas. Chacun exige de recevoir de l'Union autant qu'il lui a versé et si possible davantage. C'est le mécanisme du "juste retour", armé en son temps par Margaret Thatcher.

Il faut réformer ce système et promouvoir des modes de financement qui ne  dépendent pas des gouvernements des Etats membres : développer des "ressources propres". C'est l'une des quatre exigences avancées par les présidents des groupes parlementaires européens, comme condition à l'approbation du "cadre financier pluriannuel", soumis au vote des députés en juillet 2013, et sans doute la principale.

Parmi les propositions en débat, certaines sont déjà sur les rails: c'est le cas par exemple de la taxe sur les transactions financières, soutenue par onze Etats membres, dont l'Allemagne. Elle devrait entrer en vigueur dès janvier 2014 sur le mode d'une "coopération renforcée" et rapporter 35 milliards. C'est aussi le cas des obligations européennes dédiées à des projets -les Europrojects- visant à cofinancer les grands programmes européens d'infrastructure et de transition énergétique. Dans le "Pacte de croissance" adopté à l'instigation de François Hollande en juin dernier, 4 milliards d'euros sont consacrés, via la Banque européenne d'investissement, à lever des telles obligations, à titre expérimental. Il faut passer de l'expérimentation au développement à grande échelle.

D'autres propositions, étudiées de longue date par les services de la Commission, sont remises sur la table. Il en est ainsi de la TVA européenne (1% ajouté à la TVA perçue par  les Etats); de l'impôt européen additionnel sur les sociétés; du prélèvement d'une partie des revenus générés par la bourse d'échange des quotas d'émission de CO2; de diverses taxes : sur les transports aériens, sur le tabac et l'alcool, les jeux en ligne...

A quoi certains ajoutent la ressource spécifique que fournirait le budget de la zone euro, si d'aventure il voyait le jour.

Toutes ces "ressources propres" ne sont pas également réalistes. La mise en œuvre des plus opérationnelles d'entre elles permettrait toutefois d'émanciper le budget de l'Union des budgets nationaux et de leur logique  de rabais, d'exceptions, et de juste retour.

L'Union européenne ne manque pas de projets pertinents et ambitieux, elle manque des moyens de  les financer.

C'est pourquoi l'Europe de l'énergie, du haut débit, de la Recherche, des biotechnologies, des nouveaux matériaux, des transports propres et multimodaux, etc. reste pour l'essentiel dans les dossiers,  au détriment de la croissance.

Or sans retour à la croissance, rien n'est possible en Europe : ni le désendettement des Etats en difficulté, ni le redéploiement de nos sociétés vers les industries d'avenir, ni leur transition vers l'économie verte.

"En l'état, nous ne le voterons pas", ont déclaré au sujet du budget les présidents des principaux groupes parlementaires européens. Nous avons quatre mois pour améliorer le compromis décevant des 7 et 8 février. Et en particulier, pour obtenir de nouvelles ressources propres.

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