jeudi 31 mars 2011

Le nouvel exécutif du Conseil Général

PCG : M. JEAN PAUL DUFREGNE

1er VP : M. BERNARD POZZOLI

Jeunesse – Collèges – enseignement supérieur

2ème VP : Mme MARIE FRANCOISE LACARIN

Solidarités – Populations et territoires

3ème VP : M. ALAIN LOGNON

Agriculture – Tourisme – Ruralité – Accueil de nouvelles populations

4ème VP : M. ALAIN DENIZOT

Infrastructures – Déplacements Services numériques

5ème VP : M. JACQUES DE CHABANNES

Culture – Patrimoine – Mémoire

6ème VP : M. DOMINIQUE BIDET

Développement durable – Environnement – Aménagement du territoire

7ème VP : M. NICOLAS THOLLET

Sports – Vie associative – Vie citoyenne

8ème VP : M. PASCAL PERRIN

Insertion – Economie solidaire – Habitat – Logement

9ème VP : M. MICHEL TABUTIN

Communication – Coopération internationale

10 ème VP : M. JEAN PAUL CHERASSE

Personnel et Administration générale

Hausse des tarifs du gaz

La décision d’augmenter les prix du gaz de 5,2% au 1er avril porte l'augmentation des prix à plus de 20% depuis un an et plus de 60% depuis 2005 !

C’est incompréhensible économiquement et inacceptable socialement. Incompréhensible car depuis 2008, les cours mondiaux du gaz se sont littéralement effondrés. Inacceptable car cette hausse va peser fortement sur la vie quotidienne des millions de Français qui sont aujourd’hui à l’euro près pour boucler le mois. La facture va s’alourdir de 50 euros par an pour les 7 millions de ménages qui se chauffent au gaz.
Est-ce là la leçon que le gouvernement entend tirer des élections cantonales ? Ne voit-il pas les difficultés de nos concitoyens, déjà asphyxiés par des hausses des tarifs de l’électricité (de près de 10% en 2010/2011) et des carburants, à faire face à la hausse de leur facture énergétique ?
Le Parti Socialiste demande l'annulation de cette hausse et que le gouvernement agisse contre la précarité énergétique, en mettant en œuvre, comme le propose le Parti Socialiste, une tarification sociale pour permettre aux plus modestes d’avoir accès à l’énergie à un coût abordable.

mercredi 30 mars 2011

Tribune d'Henri Weber, député européen



Le FN, un programme antinational

Pour redresser la France, le Front national propose de sortir de l'euro, à plusieurs si possible, toute seule si nécessaire ; de dévaluer immédiatement de 25 % notre franc ainsi retrouvé, d'élever à nos frontières de hautes barrières douanières, d'appliquer la préférence nationale à l'encontre des immigrés. Si par malheur une telle médecine devait être appliquée, elle mettrait notre pays au tapis pour longtemps. Le programme du prétendu "Front national" est en réalité profondément antinational.

Après neuf années de gouvernement de droite, la France souffre d'un déficit annuel de sa balance commerciale de 53 milliards d'euros, et d'une dette publique de 1 500 milliards, détenue à 69 % par l'épargne étrangère. Fin 2012, elle sera de 2 000 milliards d'euros, soit 90 % de notre produit intérieur brut (PIB). Cette dette est libellée en euros, nos échanges commerciaux s'effectuent en euros et en dollars. Une dévaluation de 25 % de notre monnaie nationale alourdirait d'autant le niveau de notre endettement et celui de notre déficit commercial. Notre taux d'emprunt, aujourd'hui historiquement bas (3,5 %, contre 6 % pour l'Espagne et 12 % pour la Grèce), s'alignerait sur celui des pays qui présentent un risque de défaut de remboursement. Le service de la dette atteindrait un niveau himalayen et contraindrait l'Etat à prélever un emprunt obligatoire.

Alors que 25 % des salariés français travaillent pour l'exportation, le retour des dévaluations compétitives et du nationalisme économique entraînerait des mesures de rétorsion de la part de nos partenaires des pays émergents, mais aussi des pays européens. D'après le chef économiste de la banque ING, peu suspect de sympathies socialistes, une sortie unilatérale de la monnaie unique se traduirait pour la France par une contraction de 4 % de son PIB la première année, et de 10 % sur trois ans, le taux de chômage officiel bondissant à 13,8 % de la population active.

C'est parce qu'ils savent tout cela que les gouvernements européens grec, portugais, irlandais, espagnol tournent résolument le dos à la politique réactionnaire proposée par le Front national.

Loin de chercher leur salut dans une sortie de l'euro et dans le retour à leur monnaie nationale, ils militent pour que l'Union européenne leur assure une capacité d'emprunt à faible taux, que les Etats membres de l'UE en excédent commercial, au premier rang desquels l'Allemagne, stimulent leur consommation intérieure, afin de relancer la croissance au niveau du continent. Ils appellent également de leurs voeux un gouvernement économique européen capable de coordonner les politiques budgétaires et macroéconomiques des Etats-membres, de mettre en oeuvre une stratégie continentale de sortie de crise et d'écodéveloppement. Ils demandent, enfin, que l'Union conduise une politique de change capable de faire face à la sous-évaluation du dollar et du yuan.

Il faut mettre à profit la crise actuelle pour trouver un second souffle à l'Europe, non pour contribuer à l'achever en retournant chacun à sa monnaie et à son pré carré national.

Tout aussi désastreuse, et de surcroît inconstitutionnelle, serait l'application de la politique de discrimination à l'encontre des travailleurs immigrés, présentée sous le nom de préférence nationale.

La contribution de ces travailleurs à l'économie française est largement positive. Ils versent annuellement 60 milliards d'euros d'impôts et de charges sociales aux budgets de l'Etat et de la protection sociale ; dans le même temps, ils reçoivent environ 48 milliards d'allocations publiques. Ils occupent les emplois les moins qualifiés, les plus mal rémunérés, les plus pénibles, dans le nettoyage, le bâtiment, la métallurgie, l'artisanat et le commerce de proximité.

Présentée par le FN comme un poids pour l'économie française, l'immigration est en réalité une chance pour l'avenir, et notamment pour l'équilibre de la protection sociale. Le Conseil d'orientation des retraites estimait en 2008 que "l'entrée de 50 000 nouveaux immigrés permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites". Il faut maîtriser les flux et améliorer l'accueil et l'intégration des travailleurs immigrés, non leur infliger sous couvert de préférence nationale une discrimination négative moralement indigne et économiquement absurde.

Avec le protectionnisme de repli et le fétichisme de la répression, la xénophobie et l'islamophobie sont le fond de commerce de la nouvelle extrême droite. En cela, elle se situe en dehors de l'arc républicain. Pour endiguer sa résistible ascension, la dénonciation politique et la stigmatisation morale ne suffisent pas. Il faut réfuter point par point ses propositions politiques. Républicains, à vos claviers !

mardi 29 mars 2011

Honte pour la Démocratie !

C'est ainsi que le Maire de Montluçon qualifie la brillante réélection de Bernard Pozzoli (La Montagne ce jour).
Le niveau élevé des abstentions nous interpelle tous et constitue un message massif que nous prenons en compte.
Nous connaissions le Maire mauvais perdant, il devient revanchard.
Et la honte pour la Démocratie ne réside-t-elle pas dans l'attitude de son parti, l'UMP, qui a refusé d'appeler à voter pour un candidat de Gauche opposé à un candidat Front National?

lundi 28 mars 2011

Martine Aubry : «Les Français ont ouvert aujourd’hui la porte du changement. Ce soir tout commence.»

Martine AubryMartine Aubry, première secrétaire, a réagi aux résultats du 2ème tour des élections cantonales. Elle a remercié «les Français (qui) ont fait confiance à la gauche en lui donnant la majorité dans près de deux départements sur trois», «nous ferons tout pour être à la hauteur de cette confiance» a-t-elle affirmé.

Humilité, responsabilité mais aussi détermination

Elle a estimé que cette victoire devait être accueillie « avec humilité, responsabilité mais aussi détermination», au vu du « mal-être des Français » et de celui de la France « abimée, déchirée et en plein doute ». « C’est ce que montrent à l’évidence l’abstention et le vote pour l’extrême droite » a-t-elle analysé.

Un projet ambitieux pour la France

Face à cette situation, elle a dit savoir « combien la responsabilité du Parti Socialiste et de la gauche est grande ». « Il nous faut réparer la France et la remettre en route» a-t-elle affirmé, «ma détermination, notre détermination est entière pour montrer qu’une autre France est possible». Elle a rappellé que « dès le 5 avril prochain, le parti socialiste va présenter aux Français un projet pour redresser la France », « mais aussi pour mettre la justice sociale et le respect au cœur de notre société et de notre République » a-t-elle expliqué. Et de préciser que « cela se fera, avec les Français, dans un grand élan démocratique ».

Un devoir de victoire en 2012

La première secrétaire a indiqué qu'elle mettra « toute (s)on énergie à rassembler la gauche et les écologistes». «Les Français aiment notre diversité, mais ils nous aiment unis» a-t-elle estimé. «Je suis aujourd’hui consciente de notre devoir de victoire en 2012 pour la France et pour les Français». «Les Français ont ouvert aujourd’hui la porte du changement. Ce soir tout commence. Tout commence pour redresser et rassembler la France, pour rendre justice aux Français» a-t-elle conclu.


dimanche 27 mars 2011

samedi 26 mars 2011

Le dessin du jour

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vendredi 25 mars 2011

Réunion publique à l'Edifice Communal


















Toute la Gauche montluçonnaise était réunie hier soir pour soutenir Bernard Pozzoli et Juliette Werth



jeudi 24 mars 2011

Un front syndical franco-allemand contre le pacte « Sarkozy-Merkel»

Le pacte de gouvernance économique européenne à l’initiative d’Angéla Merkel et de Nicolas Sarkozy, rebaptisé « Pacte pour l'euro », mais qui devrait être appelé « pacte pour la régression », et qui doit être entériné demain à Bruxelles par les dirigeants de la zone euro, ne convainc décidemment pas grand monde.

Après les critiques unanimes des organisations politiques de gauche, ce pacte fait aujourd’hui l’objet d’un véritable front syndical franco - allemand, qui pour la première fois voit s’associer la CGT, la CFDT, FO, l'Unsa, la CFTC, la Fédération des syndicats allemands (DGB), et la Confédération européenne des syndicats (CES).

Par une déclaration commune, ces organisations syndicales critiquent l’inefficacité et l’injustice d’un pacte fondé sur l’austérité salariale et sur la flexibilisation et la dérégulation accrue du marché du travail. Un pacte qui, en somme, organise la détérioration du quotidien de l’ensemble des travailleurs européens.

S’inquiétant de l’atteinte portée à l’autonomie des partenaires sociaux, les organisations signataires émettent la revendication légitime, que le Parti socialiste partage, de voir les partenaires sociaux consultés sur les réformes envisagées par les Etats et par l’Union européenne.

Le Parti socialiste regrette que malgré l’unanimité des critiques, la droite conservatrice européenne s’entête à vouloir enfoncer l’Europe dans la crise. Réuni le 4 et le 5 mars à Athènes, le Parti Socialiste Européen avait pourtant proposé une autre feuille de route pour sortir de la crise par une croissance juste, par l’emploi et le progrès social. Ces propositions, respectant l’objectif d’équilibre budgétaire, sont la preuve qu’une alternative à la régression organisée par le duo Sarkozy-Merkel existe.

mercredi 23 mars 2011

Déclaration commune du Parti Socialiste, du Parti Communiste, d’Europe-Ecologie-Les Verts, du Parti Radical de gauche et du Mouvement Républicain

Les Français ont placé les candidats de gauche et les écologistes largement en tête des élections cantonales.
Ils ont voulu, par leur vote, signifier une fois de plus leur rejet des choix politiques de Nicolas Sarkozy et sanctionner l’échec du gouvernement. Notre économie ne sort pas de la crise, notre environnement continu de se dégrader, le chômage ne diminue pas, le pouvoir d’achat régresse, les inégalités progressent et notre République est abimée.
L’abstention de millions d’électeurs sanctionne le décalage croissant entre les urgences sociales et les réponses apportées par le Gouvernement.
Les Français ont également montré leur soutien aux politiques locales menées par la Gauche et les écologistes qui jour après jour soutiennent l’emploi dans les territoires avec des politiques innovantes socialement et respectueuses de l’environnement, et défendent les services publics locaux.
Aujourd’hui, plus que jamais, la gauche et les écologistes ont une grande responsabilité. Toutes nos forces doivent être utilisées pour amplifier dimanche prochain le vote du premier tour.
Il faut dimanche prochain un maximum de d’élu-es de gauche et écologistes.
Nous appelons toutes les forces de gauche, les écologistes, les démocrates et les républicains à se rassembler dans tous les départements, à se mobiliser et à s’unir pour battre la droite et l’extrême droite au deuxième tour de l’élection cantonale, derrière les candidats de gauche et écologistes arrivés en tête au premier tour.
Au-delà, nous savons que notre responsabilité est de construire une politique alternative globale et cohérente à la politique de la droite pour porter l’espoir d’une alternance politique en 2012.

mardi 22 mars 2011

Tous derrière Bernard Pozzoli et Juliette Werth!

Réunion publique jeudi 24 mars - 18h30

Edifice Communal – Place Jean Dormoy - Montluçon

(derrière l’église Saint Paul)

En présence d’Hicham Rady, candidat du Front de Gauche

lundi 21 mars 2011

Le PS appelle à voter UMP en cas de duel face au FN

http://www.lemonde.fr/

Hamon appelle à vote UMP en cas de duel face au FN

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a demandé aux électeurs d'utiliser le "bulletin de vote UMP" en cas d'absence de la gauche au second tour des élections cantonales pour faire barrage au Front national.

La question du "front républicain", refusé par l'UMP et le gouvernement, crée la polémique ce lundi. Critiqué, Jean-François Copé a tenté de renvoyer la gauche à ses ambiguïtés, soulignant que Martine Aubry n'avait pas clairement appelé à voter UMP en cas de duel face au FN.

Le porte-parole du PS a précisé les choses, lundi sur France Inter : "Nous appelons à faire barrage au Front national et utiliser le bulletin de vote adéquat. Si c'est un bulletin de vote UMP, utilisez-le pour éviter que le Front national ne l'emporte."

"Oui, comme en mai 2002", a-t-il concédé, estimant que "le Front national rajouterait à la ruine économique et sociale de la France actuelle, une sorte de ruine démocratique: éclatement du pays, opposition des Français les uns aux autres..." "Le Front national, ce serait, ou ce sera, une épreuve pour la France", a-t-il ajouté.

"Ne rajoutons pas à l'état de crise qui est celui de la France, l'épreuve d'un Front national en situation de pouvoir gouverner une ville, un département, ou, pire, le pays", a plaidé le porte-parole du PS.

dimanche 20 mars 2011

Marc Malbet et Pascale Lescurat élus

Election dès le 1er tour avec 63 % des suffrages sur Domérat-Montluçon-Nord Ouest.

Bernard Pozzoli et Juliette Werth en tête

39 % de participation au premier tour sur le canton de Montluçon ouest avec 9.153 inscrits et 3.531 exprimés.

Bernard Pozzoli ( recueille 1.697 voix soit 48,06 %, devant Jean-Pierre Momcilovic (UMP) 1.032 voix (29,23 %), Hicham Rady (FDG) 414 voix (11,72 %), René Casilla (NPA) 165 voix (4,67 %), Bernard Taillandier (DVD) 151 voix (4,28 %) et Jean-Paul Moret (Parti ouvrier indépendant) 63 voix (1,78 %).

Parlons de l'avenir de notre pays plutôt que de ses racines

Une nation ne peut survivre si sa légitimité se limite à revendiquer une place dans l'Histoire.

A quoi sert-il de parler des «racines» d'un pays, comme le font le président de la République et toute la droite, sinon à donner, implicitement ou explicitement, à ceux qui s'y rattachent un droit de propriété sur le pays, ou au moins une priorité sur les autres citoyens? En particulier, parler de racines chrétiennes voudrait-il dire qu'il convient de donner aux chrétiens la propriété de la France, ou au moins une priorité sur les autres citoyens? Mais quelle priorité? Et si un chrétien devenait athée ou musulman ou bouddhiste, perdrait-il ces privilèges? Absurde.

D'abord, jusqu'où s'enfoncent les racines de la France? Jusqu'au paléolithique, quand on identifie les premières populations sur le territoire de ce qui devint ensuite notre pays? Jusqu'à l'an 481, quand un roi franc, Clovis, la conquiert? Ou seulement jusqu'en 1190, quand la France prend ce nom?

Ensuite, de quels peuples les Français d'aujourd'hui sont-ils issus? Toute cette page ne suffirait pas à nommer les Vandales, Burgondes, Alains, Suèves, Bituriges, Arvernes, Eduens, Ambarres, Carnutes, Aulerques et autres qui y ont fait souche! Sans compter, plus tard, des Normands, des Anglais, et tant d'autres.

Enfin, quelles religions se sont succédé sur son territoire? Là encore, il faudrait des pages pour nommer les innombrables variantes de religions celtes, gauloises, grecques, romaines ou juives qui se sont suivies ou ont cohabité sur notre territoire avant l'arrivée des multiples versions du christianisme. Et dans une partie de la France d'aujourd'hui, connue alors sous le nom de Septimanie, des musulmans ont fait souche au VIIIe siècle, avant que la chrétienté n'y soit vraiment dominante. Et si les premiers rois de ce qui deviendra bien plus tard la France ont choisi, au ve siècle, de devenir chrétiens, l'héritage d'un pays laïque ne se réduit pas à la religion d'un monarque, Clovis, qui a d'ailleurs décidé de devenir chrétien après quinze ans de règne, et surtout pour des raisons politiques, soucieux de l'alliance avec la puissante famille de sa deuxième épouse, Clotilde.

Cela n'est pas propre à la France: si on cherchait les racines d'autres pays, on aurait les mêmes surprises. L'Angleterre porte le nom d'un peuple allemand; l'Allemagne, celui de trois peuples différents, suivant la langue dans laquelle on la nomme; la Russie celui d'un peuple qu'ailleurs on nomme les Vikings.

Il ne faut donc pas jouer avec les mots: la droite ne nous parle des racines que pour nous dire qu'elle refuse les fruits. Mettre en avant l'héritage chrétien du pays, c'est exclure ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette foi, et même ceux qui, chrétiens, ne veulent pas confondre leur foi et leur citoyenneté. C'est d'abord une petite manoeuvre pour exclure les musulmans, ainsi que pour minimiser le formidable héritage des Lumières, qui commencent d'ailleurs en France au XIIe siècle avec l'arrivée, par des traducteurs juifs, de textes musulmans porteurs de la pensée grecque...

C'est de tout cela qu'il faut être fier. C'est cela qui fait la grandeur de ce pays.

Une culture, une religion ou une nation ne peut survivre si elle se préoccupe d'exclure plutôt que de séduire, si sa légitimité se limite à revendiquer une place dans l'Histoire: elle doit revendiquer une place dans l'avenir. C'est pourquoi, au lieu de parler de l'héritage légué par chaque religion, on devrait plutôt évoquer la façon dont la civilisation de notre pays, nourrie notamment du fait religieux, peut répondre aux grandes questions du futur et attirer ceux qui le construiront.

Jacques Attali






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