mardi 31 mars 2009

Frédéric Kott vote contre le budget de l'Agglomération

Toutes les collectivités territoriales, du fait de la crise et du désengagement de l’Etat, sont actuellement en difficulté, mais le phénomène est renforcé sur notre territoire par les choix antérieurs de l'équipe Duglery.


 Les interrogations sont tout d’abord nombreuses :

Ce budget est-il tenable quand on voit que le poste personnel diminue entre 2008 et 2009 alors que les compétences s’élargissent, ou que certains postes de dépenses sont fortement minorés (le poste « électricité bâtiments » qui baisse de 13 % sachant que le patrimoine n’a pas diminué, le poste « fournitures » qui baisse de 30%, le poste « entretien et réparations bâtiments » qui baisse de 56 %).

Ce budget est-il tenable quand on voit que certains postes de recettes sont fortement majorés de 2008 à 2009, avec par exemple le poste « produits divers de gestion » qui passe de 58 000 euros à 234 000 euros.

 Ce budget est surtout en complet décalage avec les enjeux du moment :

Je voterai contre ce budget qui n’offre aucune capacité d’affronter les difficultés et de préparer l’avenir économique de notre territoire.

Je ne citerai qu’un seul exemple : l’augmentation de l’encours de la dette de 4 millions d’euros (+ 12 %) alors que le budget d’investissement se réduit de 38 % et n’offre aucune marge de manœuvre pour implanter de nouvelles activités.

 Depuis plus de 20 ans, nous courrons après la désindustrialisation.

Certes, il faut soutenir en permanence nos entreprises industrielles, et utiliser tous les leviers qu’offrent les chambres consulaires, le Conseil Général, le Conseil Régional et l’Etat, sans affecter les synergies par des mesquineries politiciennes à l’égard du Président de Région comme vous l’avez fait jeudi au Conseil Municipal.

La campagne des élections régionales n’est pas encore lancée et il faut travailler ensemble, dans l'intérêt des entreprises et des salariés.

 Mais il faut également préparer la sortie de crise et entamer enfin la reconversion en développant de nouvelles activités

Avec un tel budget, vous n’en avez pas les moyens.  

 (intervention publique lors de la séance du lundi 30 mars)

lundi 30 mars 2009

REUNION-DEBAT avec GAETAN GORCE sur les LIBERTES PUBLIQUES

  1.  Accueil par Jean-Paul MICLET, Secrétaire de la section de Désertines et présentation de la soirée par Frédéric KOTT.                                                          
  2. TEMOIGNAGES :                         

Ø      La remise en cause des droits syndicaux par des syndicalistes locaux

Ø      La pénalisation de la misère avec le Président de la section locale de la Ligue des Droits de l’Homme.

Ø      La stigmatisation de la jeunesse et exclusion par un jeune des quartiers

Ø      La protection de l’enfance qui devient lutte contre l’enfance délinquante.

  1. INTERVENTIONS et QUESTIONS DE LA SALLE.
  2. INTERVENTION DE GAETAN GORCE.

Une seconde série d’interventions de la salle au-delà du sujet de la soirée sera sollicitée avec conclusion de Gaétan GORCE à la clé.

réunion débat sur les Libertés 

avec GAETAN GORCE

Secrétaire National du Parti Socialiste

jeudi 2 avril 2009 à 20h30

 Salle Germinal à Désertines

dimanche 29 mars 2009

Annulation du Boeuf Villé

Notre analyse converge avec celle du Maire de Montluçon, le climat est mauvais sur Montluçon !

Quant à la météo, ce premier week-end de printemps aura été relativement clément, malgré des températures un peu frisquettes. 





Pourquoi avoir annulé le Boeuf Villé ? 
Problèmes financiers ? 
Allergie à une fête populaire conçue par d'autres ?
Crainte de voir Carmentrau transformé en Duglerau ?
Seules les mauvaises langues pourraient le croire!
En tout cas, triste samedi et triste dimanche pour les montluçonnais.

samedi 28 mars 2009

Réunion publique SEVESO : témoignage d’un participant

Je suis allé en fin d'après midi à une réunion publique sur le Plan de Prévention Industrielle.

Plan mis en place par rapport aux risques encourus pour la population se trouvant dans les 800 m autour d'All Chem en cas d'accident.... Réunion très intéressante. Beaucoup de monde.

Pas plus inquiet que ça en arrivant à la réunion, j'en suis ressorti très inquiet.

La majorité du public était angoissée.

L'attitude de celles et ceux qui menaient le débat (le Sous préfet, l'adjoint au maire Lebon, et le Directeur des services municipaux) était insupportable. Dès qu'une question pouvait mettre en cause certains des choix de la municipalité actuelle (type conservatoire, manque d'informations aux riverains, ...), ils étaient agressifs et/ou ne répondaient pas.

L’élue d’opposition Claudy Aubert Dasse a posé des questions intéressantes, mais le Sous préfet et le Directeur ont été à la limite de la correction quand ils lui ont répondu et d'ailleurs, ils n'ont pas répondu à ses questions dérangeantes.

Sont également intervenus la sécurité civile, la DRIRE, les pompiers pour nous indiquer comment agir en cas de problème.... Charmant.

Marie Claude Leguillon a manifesté l'inquiétude des parents d'élèves du conservatoire et la seule réponse à laquelle elle a eu droit a été qu'ils comprenaient les angoisses, mais que le Conservatoire serait un bâtiment au top pour le confinement des élèves en cas de problème, et que de toute façon, le permis de construire avait été accordé, donc la réglementation était respectée...

Claudy Aubert Dasse a demandé pourquoi dernièrement un restaurant s'était vu refusé son implantation à cause de cette zone à risque sous prétexte que ce lieu recevait du public, alors que le Conservatoire qui reçoit beaucoup plus de public et est ouvert sur des créneaux horaires beaucoup plus importants, peut s'implanter sans problème. C'est là qu'elle s'est fait jeter par le Sous- préfet qui lui a répondu que sa question était hors sujet ...

vendredi 27 mars 2009

Pour l'abrogation du bouclier fiscal

Le Parti Socialiste a lancé il y a quelques jours une pétition demandant l'abrogation du paquet fiscal.
On peut cliquer sur le lien ci-dessous afin de signer ladite pétition.


Le Conseil Régional soutient l'économie montluçonnaise

Regrettant fortement de ne pas avoir été convié lors des tables rondes sur l'emploi alors que la Région est un partenaire économique incontournable, René Souchon, le président du Conseil régional d'Auvergne, à l’occasion d’un point presse à la Permanence du Député Bernard Lesterlin, a annoncé des mesures de soutien à l'économie pour le bassin montluçonnais.

Ainsi, des avances de trésorerie aux PME seront consenties et l'accès des formations aux personnes en reclassement suite à un licenciement multipliées.

Le même soir, la droite montluçonnaise a voté contre un vœu présenté par les groupes de gauche au Conseil Municipal et soutenu par Frédéric Kott, vœu demandant au Gouvernement de rétablir la « dotation de péréquation » retirée à la Région Auvergne.

Notons que le même vœu concernant la péréquation avait été adopté à l’unanimité par le Conseil Régional en avril 2008

Volonté de  travailler ensemble, dans l'intérêt des entreprises et des salariés du côté du Conseil Régional.

Politique politicienne du côté de la majorité UMP du Conseil Municipal qui lance la campagne des élections régionales de manière prématurée, au lieu de faire front contre la crise économique et sociale avec le Conseil Général et le Conseil Régional.

jeudi 26 mars 2009

3039 € d'endettement par foyer fiscal montluçonnais

L’endettement de la Ville est désormais proche de 54 millions d’euros, une augmentation de 13,28% depuis l’arrivée de la droite en 2001.

Compte tenu de la baisse de la population non anticipée, l’annuité de remboursement qui pèse sur chacun des 41 302 montluçonnais s’élève à1 300 €, en augmentation de 21 % depuis leur arrivée.

Rapporté au nombre de foyers fiscaux, c’est un montant qui donne le vertige puisqu’il atteint 2 129 €.  

Et il convient de rajouter 910 euros par foyer fiscal au titre de l’endettement de l’agglomération.

Soit un total de 3039 € par foyer fiscal : c’est trop.

Pour Montluçon, l’endettement est supérieur de 15% en 2007 à la moyenne des villes de même strate et pour la Com d’agglo les données 2005 disponibles nous donnent + 41,27%.

Tous ces chiffres sont vérifiables sur le site du Ministère des Finances.

mercredi 25 mars 2009

Et du côté de Moulins ?

Revue de presse d'un fidèle du blog

Cyclopède ayant fait le plein d'adhérents, une nouvelle association était nécessaire.
Comme dans les années 70 aux usines SIMCA, la droite au pouvoir, nationale ou locale, créée des contre-syndicats (CFT à l'époque) ou contre-associations (Bike Up à Montluçon aujourd'hui).
Rien sur le site du JO pour l'association.
Dans Google, ce signe renvoie à un loueur de vélo aux US et à une boutique 2 roues à Nice.
Ce serait amusant de voir les individus qui la composent, combien de conseillers ou militants UMP.
Et il ont choisi un nom américain pou accompagner le retour dans l'OTAN.
Pour ce qui est de dépasser à droite, ça c'est sûr....

L'Europe avec les Jeunes Socialistes


A l'occasion du lancement de la campagne du PS pour les élections européennes,  les Jeunes Socialistes de l'Allier ont décidé d'ouvrir un nouveau blog entièrement consacré à ces élections et à l'actualité au sein de l'Union Européenne.
Ils entendent ainsi populariser le fonctionnement de l'UE, dévoiler le programme des Socialistes européens et faire connaître les candidats PS dans la circonscription Grand Centre. 
Tous les évènements militants y seront répertoriés.
Ce blog est un espace d'échanges, ouvert à toutes et à tous.
Voici l'adresse de ce blog : http://js03.europe.over-blog.org
Bonne visite !

mardi 24 mars 2009

Publicités gouvernementales dans la presse





Budget de la Ville de Montluçon : augmentation très importante de la pression fiscale

Le taux de la Taxe d’Habitation passe de 15,51% à 16,86%, soit une augmentation de 8,7%.

Le taux de la Taxe Foncière passe de 27,55% à 29,9%, soit une augmentation de 8,5%.

Si l’on intègre l’augmentation des bases de 2,5%, l'augmentation de la pression fiscale devrait approcher les 9%.

lundi 23 mars 2009

ASSEMBLEE GENERALE DE LA FNATH

L'occasion de rendre hommage à cette association qui conseille et défend les personnes accidentées de la vie et handicapées. 
L'occasion de soutenir une association progressiste qui combat "pour une société plus sûre, plus juste et plus solidaire".
Cette année, les participants ont profité de cette assemblée générale pour  faire part de leurs inquiétudes sur les inégalités d'accès aux soins avec la multiplication des franchises et des dépassements d'honoraires pratiqués par certains spécialistes.

dimanche 22 mars 2009

Ségolène Royal sur le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN


Nicolas Sarkozy commet un contresens en réintégrant l'OTAN
 
Si l'élection du président Obama a d'abord réconcilié l'Amérique avec elle-même, elle a aussi posé les fondements d'une réconciliation de l'Amérique avec le reste de la planète. En dénonçant avec courage l'aveuglement de la puissance brute, en acceptant d'écouter le monde tel qu'il est, complexe, riche, mais aussi fragmenté et imprévisible, en plaçant sa confiance dans le dialogue avec tous plutôt que dans le coup de poing solitaire, il a sonné le glas d'une vision impériale dont le seul résultat aura été l'impasse irakienne.
Avec son retour dans le commandement intégré de l'OTAN, la France envoie un signal de repli sur la sphère occidentale qui va à rebours de la stratégie d'ouverture impulsée par Barack Obama. Cette décision, prise quand George W. Bush était encore en fonctions, n'est pas le gage d'une nouvelle relation avec les Etats-Unis, ces derniers ayant de plus en plus besoin d'une Europe 
politiquement forte et indépendante. Au fond, ce repli traduit un triple
 contresens : sur l'évolution du monde aujourd'hui ; sur le rôle de la France et de l'Europe dans les relations internationales ; sur les garanties de notre sécurité collective.

Le mur de Berlin est tombé depuis presque vingt ans. En vingt ans, de nouvelles puissances ont émergé, à l'image de la Chine, de l'Inde ou encore du Brésil. Les menaces ont changé, les conflits aussi. Les risques d'affrontement entre blocs ont laissé place à une prolifération de guerres civiles et à la déterritorialisation d'un terrorisme transfrontière. Des Etats se sont effondrés, de nouvelles zones grises sont apparues dans les interstices de l'ancien empire soviétique, les trafics de toutes sortes se sont globalisés.

Face à ces bouleversements, l'OTAN a traversé une crise d'identité profonde. Partiellement périmée par l'effondrement du Pacte de Varsovie, la doctrine de sanctuarisation de l'espace Atlantique a été élargie au profit d'une logique d'intervention extérieure, au Kosovo, puis en Afghanistan. Certaines ambiguïtés majeures n'ont pas pour autant été levées. L'OTAN demeure une organisation marquée par la guerre froide, avec pour corollaire le leadership politique et militaire que les Etats-Unis y exercent. Ainsi s'explique sa force d'attraction sur les anciens satellites de la Russie, désireux de s'affranchir de l'"étranger proche" de Moscou en se plaçant sous le "parapluie" américain.

Fermée aux grandes puissances non occidentales, mais ouverte à des théâtres d'opérations extérieures, l'Alliance vit dans un entre-deux délicat. Elle apparaît désormais comme le bras armé de l'Occident dans le monde, sans avoir la légitimité dont bénéficierait une alliance à vocation universelle. Avant de décider d'une réintégration au sein du commandement militaire intégré, il aurait donc été souhaitable qu'un débat politique s'engage sur les nouvelles missions confiées à l'OTAN. Faut-il, alors que d'autres pays s'affirment sur la scène internationale, donner le sentiment de nous crisper sur la "famille occidentale" ?

Ne risquons-nous pas de nous enfermer dans une logique défensive d'avant-hier, alors même que le monde est en train de basculer ? Ne donnons-nous pas le signal de l'enfermement, alors que nous devons être dans un mouvement d'ouverture ?

Dès les années 1960, le général de Gaulle avait compris l'intérêt de jouer un rôle de "pont" entre l'Est et l'Ouest, entre le tiers-monde d'alors et ceux que l'on n'appelait pas encore les pays du Nord. Bien que la donne ait changé, cette posture est plus pertinente que jamais. Le monde a besoin de pays qui jouent le rôle de médiateurs, voire de recours, politique et moral. Cela vaut pour la France. Mais cela vaut aussi pour l'Europe dans son ensemble. L'indépendance de la politique étrangère n'est pas destinée à flatter l'esprit cocardier. Elle est le fondement d'une stratégie d'influence globale destinée à nouer le dialogue, en évitant d'être marqué au fer rouge par l'assignation à un camp.

Bien sûr, le retour dans les structures de l'OTAN ne signifie pas une adhésion de droit à toutes les opérations de l'Organisation, mais il est évident que notre participation aux commandements de l'OTAN fera peser sur nos choix d'engagement une pression morale considérable. L'étouffante pression de l'unanimité ne constituera jamais un gage sûr de notre liberté, car il faut beaucoup de force d'âme pour s'opposer lorsqu'on est seul. Non, le cadre de l'OTAN n'est pas aussi flexible et protecteur de notre indépendance diplomatique que Nicolas Sarkozy cherche à le faire croire. Or, les drames vécus en Irak ont prouvé que la France voyait juste. Cette voix pourra-t-elle encore s'élever demain ? Rien n'est moins sûr. En tout état de cause, ce tournant ne peut pas être pris sans un débat et un vote au Parlement.

Enfin, la réintégration de la France dans l'OTAN aurait pu se comprendre comme un choix tactique s'inscrivant dans le cadre d'un projet ambitieux pour une Europe de la défense indépendante. Des bases solides pour l'Europe de la défense étaient d'ailleurs selon Nicolas Sarkozy la condition nécessaire à notre retour dans l'OTAN. En lieu et place, on trouve un maigre bilan.

Les importants moyens humains et financiers qui vont être mis au service de l'OTAN auraient eu plus de sens s'ils avaient été précédés par de nouveaux moyens mis au service de l'Europe. On ne peut demander à l'Europe de la défense de progresser tout en consacrant plus de moyens à l'OTAN. Il y a ici une contradiction forte qui ressemble à un choix trop facile de l'OTAN contre l'Europe.

Plus que jamais, il faut doter la France et l'Europe d'une vision stratégique. Les idéaux de paix et de démocratie que les pères fondateurs voulaient pour l'Europe, et qui sont les nôtres aujourd'hui, ne sont pas des horizons qu'il faut invoquer au détour d'un discours : ils sont les fondements réels de notre puissance et de notre rayonnement dans ce monde. L'Europe de la défense n'est pas seulement un dispositif militaire, c'est avant tout un pilier au service d'une identité propre, fondée sur le droit, l'esprit de justice et l'indépendance. Soyons-en sûrs : c'est de cette Europe dont les Etats-Unis et le monde ont besoin aujourd'hui.

samedi 21 mars 2009

19 mars: une mobilisation exceptionnelle

A Montluçon comme dans le reste du pays les différentes manifestations organisées à l’occasion de la journée du 19 mars ont prouvé une nouvelle fois combien la mobilisation est forte et responsable tant pour le secteur public que dans le privé ou parmi les retraités. Face à cette mobilisation et cette détermination, le gouvernement doit apporter des réponses.

Le versement de dividendes démesurés, les licenciements boursiers, le bouclier fiscal, la défiscalisation des heures supplémentaires, la suppression de postes dans la fonction publique et dans la fonction publique hospitalière sont inacceptables. 

Les propositions du Parti socialiste pour relancer à la fois la consommation et l’investissement (baisse de la TVA, revalorisation du SMIC, prime exceptionnelle pour les bénéficiaires de la PPE et des minima sociaux), doivent maintenant être prises en compte. 

L’Allier est frappé par la crise et tous ses bassins d’emplois sont touchés. Si le secteur automobile et le bâtiment souffrent particulièrement, des signaux négatifs viennent aussi d’autres secteurs comme l’agro alimentaire… Les collectivités de gauche se mobilisent pour investir et donner des débouchés aux entreprises mais, sans l’appui de l’Etat, ces efforts ne pourront pas être à la hauteur des enjeux.

vendredi 20 mars 2009

Il ne faut pas mettre le préservatif à l'index

Les propos de Benoît XVI sur l’utilisation du préservatif et selon lesquels cette utilisation aggraverait le problème du Sida, témoignent d’une méconnaissance totale des impératifs de santé publique.

 



Ce sont des paroles gravissimes alors même que le Pape se rend sur le continent africain où la pandémie est très forte. Des centaines de milliers d’hommes et de femmes risquent d’être contaminés à cause de ces propos irresponsables.

 Les socialistes expriment leur consternation devant de telles déclarations qui ne peuvent être considérées comme un simple et nouveau dérapage de la part d’un Pape qui, après la levée de l’excommunication d’évêques intégristes, représente de plus en plus mal les catholiques attachés aux valeurs de tolérance et d’humanisme.

jeudi 19 mars 2009

Touchez pas au grisbi !

S'agissant du bouclier fiscal, les résultats font apparaître un doublement du coût au bénéfice exclusif des contribuables les plus aisés. A l'inverse, s'agissant des contribuables non imposables à l'ISF, la facture a été divisée par deux !

En élargissant le dispositif aux contributions sociales et en faisant passer le plafonnement de 60 % à 50 % des revenus, la loi TEPA a accentué l'injustice du dispositif.

En 2008, 834 contribuables dotés d'un patrimoine supérieur à 15,5 millions d'euros ont reçu un chèque moyen de 368 000 euros. Ils se sont partagé 307 millions d'euros. Ils représentent 6% des bénéficiaires, mais deux tiers du coût du bouclier.

Tous dans la rue jeudi 19 mars !

mercredi 18 mars 2009

Face à la fin de la trêve hivernale

On estime aujourd’hui à 500.000 le nombre de ménages en situation d’impayés de loyer  (dont parmi eux la très grande majorité sont des ménages dits « de bonne foi »). 

Face à la fin de la trêve hivernale, le Parti socialiste demande au gouvernement :

  • de suspendre immédiatement toutes les procédures d’expulsion locative en cours, et ce au moins durant l’année 2009,
  • de mettre en place des dispositifs de dédommagement des  propriétaires-bailleurs,
  • de réévaluer les fonds de solidarité logement des départements et de mettre en place, sous l’autorité des Préfets, des commissions préventives de suivi et d’accompagnement des locataires en difficulté de paiement de leur loyer ou de leurs charges locatives (notamment énergétiques).

 D’autre part, et comme proposé dans le cadre de notre plan de relance alternatif face à la crise, le Parti socialiste demande :

  • la revalorisation immédiate des allocations logement de 10%,
  • le gel des loyers, au moins durant 2009, dans les zones en forte tension,
  • le financement dès 2009 et la mise en chantier sur 2 ans de 300.000 logements sociaux (PLAI et PLUS),
  • un plan de réhabilitation et de construction de places d’hébergement d’urgence décentes supplémentaires,
  • la multiplication par 5 des pénalités devant être payées à l’Etat par les communes ne respectant pas l’obligation de proposer 20% de logements sociaux (loi SRU).

 Face à la fin de la trêve hivernale, le Parti socialiste réaffirme son soutien aux initiatives menées par le mouvement associatif et syndical. Il  rappelle en outre au gouvernement non seulement son obligation de moyens mais aussi son obligation de résultats en matière de droit au logement. Tenir cette obligation passe par la construction massive de logements supplémentaires mais aussi par des dispositifs d’accompagnement et de prévention des expulsions qu’il s’agit de développer, voire de réinventer.

mardi 17 mars 2009

Benoît Hamon à Montluçon

Une journée intense avec Benoît HAMON, marquée par une rencontre avec les ouvriers d'AMIS frappés comme beaucoup par le chômage partiel et inquiets pour leur entreprise, par une table-ronde avec les syndicats du bassin montluçonnais et par une réunion publique qui a réuni plusieurs centaines de personnes à la salle des Fêtes de Prémilhat.
Avec près de 5000 chômeurs dans le bassin montluçonnais et plus de 2000 emplois menacés à court terme, notre territoire paye un lourd tribu à la crise.
Plus que jamais, le Parti Socialiste participe au mouvement social, mais ne se contente pas d'une posture protestataire en préparant un débouché programmatique et politique aux luttes du moment.






lundi 16 mars 2009

réunion débat sur les Libertés avec GAETAN GORCE


Alors que la France traverse une crise économique et sociale inégalée, le gouvernement Sarkozy s’acharne contre les droits sociaux et les libertés publiques. 

Le Parti Socialiste s’oppose à la droite qui étouffe les contre-pouvoirs, impose une pénalisation de la misère et engendre une société de surveillance ou de contrôle.

 Pour dénoncer le recul des Libertés:

  • tentatives d’affaiblissement de l’opposition parlementaire
  • remise en cause de l’indépendance de la justice
  • mise sous tutelle de l’audiovisuel et volonté de museler les médias
  • stigmatisation de la jeunesse et des habitants des quartiers
  • atteintes au droit syndical

 Pour défendre les valeurs de la République:

réunion débat sur les Libertés

avec GAETAN GORCE

Secrétaire National du Parti Socialiste

jeudi 2 avril 2009 à 20h30

 Salle Germinal à Désertines

dimanche 15 mars 2009

Texte commun des deux groupes d’opposition dans le prochain MNV


Texte commun des deux groupes d’opposition suite à l’éditorial de MNV

titré «l'inacceptable stratégie de la peur» 

(N° 589 de février 2009)

Montluçon a un long passé de luttes syndicales et politiques intenses, dont nous sommes les héritiers. Ces combats ont toujours été placés sous le signe du respect des valeurs de la République.

En citant Goebbels, le propagandiste du régime nazi, pour stigmatiser ceux qui ne pensent pas comme lui, le Maire de Montluçon a commis un grave dérapage.

C’est pour rappeler que tous les élus doivent être garants des valeurs républicaines que nos deux groupes s’associent pour ce texte commun dans le prochain Montluçon Notre Ville.

 Comment peut-on citer Goebbels dans une ville dont le Maire, Marx Dormoy, a été assassiné par les fascistes durant l’occupation ? Comment peut-on citer Goebbels dans une ville dont les habitants, en janvier 1943, se sont dressés contre le départ d’un train à destination de l’Allemagne nazie, ou en se rappelant du sacrifice des Martyrs de la carrière des Grises ?

De nombreux montluçonnais, de toutes sensibilités, nous ont fait part de leur indignation et de leur consternation face à ces propos qui salissent l’image de notre Cité.

 Le respect de l'opposition, des associations, des syndicats, de la presse, et plus largement de tous les contre-pouvoirs est l'une des garanties de l'existence d'une démocratie vivante.

De telles dérives ne doivent plus jamais se reproduire. L'opposition exprime son point de vue sans haine, et continuera à s’exprimer, à travailler pour l’intérêt général, pour permettre l’expression publique des Montluçonnais. 

Les deux groupes de Gauche :

Hayet Gamet, Geneviéve De Gouveia, Nelly Depriester, Bernard Sistou, Luc Bourduge (Un avenir à gauche) 

Claudy Aubert Dassé (Les Verts), Isabelle Bruny, Juliette Werth, Frédéric Kott (PS), Abdou Diallo(PRG)


samedi 14 mars 2009

Tous dans la rue le 19 mars!

















Face à la crise il est vraiment

URGENT d’AGIR

POUR LE POUVOIR D’ACHAT

ET CONTRE LA POLITIQUE 

DE NICOLAS SARKOZY

MOBILISEZ-VOUS LE JEUDI 19 MARS

vendredi 13 mars 2009

Pôle emploi : vous êtes au chômage, appelez le 39.49 !

Lors de la fusion très contestée ANPE – Assedic et la mise en place de Pôle emploi, les syndicats des salariés de ces deux agences avaient alerté sur les dangers et l’inefficacité de la mesure.

A grand renfort médiatique, la Ministre Christine Lagarde annonçait que cela réduirait à 30 le nombre de chômeurs suivis par un agent.

Que constate t’on ? La moyenne s’élève à 161 chômeurs par agent. Et ces chiffres sont ceux annoncés avant les dramatiques augmentation de chômeurs de janvier (+ 90.200) et les prévisions du pire pour les mois à venir.

Mais que les chômeurs se rassurent, un numéro unique existe pour leur « simplifier » la vie : le 39.49.

C’est la nouvelle version de la solidarité à la sauce sarkozienne : déshumanisation et coût prohibitif ! Si l’on arrive à l’agence sans rendez-vous, on retourne chez soi et on doit appeler le 39.49.

Et cette déshumanisation a un coût ! Le chômeur se retrouve face à un téléphone qui lui coûte cher, jusqu’à 3 euros les 5 minutes selon l’opérateur.

Le parti socialiste demande un plan massif de recrutement d’agents formés pour le Pôle emploi afin de créer du lien social au profit de ceux qui sont en difficulté.

Ils demandent également la gratuité (quelque soit l’opérateur) du 39.49 avec la mise en place d’un numéro vert.

compteur de visites - adresse ip