samedi 30 avril 2011

Le dessin du jour

11.jpg

vendredi 29 avril 2011

Chômage : 4700 demandeurs d’emploi de plus en catégorie A,B,C

Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) a augmenté de +4 700 en mars. Contrairement aux annonces répétées du gouvernement sur un changement de tendance et malgré les interventions incessantes du Ministre du travail ces derniers mois, évoquant les baisses importantes à venir, les chiffres sont limpides : la courbe continue inexorablement d’augmenter.

L’augmentation significative du nombre des demandeurs d’emploi dans les catégories B et C (demandeurs d’emploi en activité réduite), de + 130.600 en un an, soit une augmentation de +10,6%, révèle une triste réalité : l’explosion de la précarité en France, qui s’installe mois après mois, atteste d’une mutation durable du marché du travail.
Les chiffres du chômage révèlent également l’incohérence de la politique du gouvernement. A l’heure du « travailler plus longtemps » imposé par la réforme des retraites, les plus de 50 ans sont de plus en plus exclus de l’emploi. En un an, le nombre de seniors demandeurs d’emploi a augmenté de + 96.000, soit une augmentation de +14,2% !
Ces chiffres ne sont pas seulement le résultat de la crise mais aussi la triste conséquence de politiques manifestement en défaveur de l’emploi : destruction des emplois publics, austérité salariale, encouragement aux heures supplémentaires ou encore absence de relance de la consommation.
Depuis 4 ans l’emploi n’est une priorité pour Nicolas Sarkozy et pour la droite que dans les discours et uniquement le temps des campagnes électorales.

vendredi 22 avril 2011

La prime de 1000 euros : une vaste supercherie

Quelle supercherie ! La prime « d’au moins 1000 euros » annoncée par le gouvernement il y a quelques jours, qui devait être obligatoire et concerner l’ensemble des salariés des entreprises qui versent des dividendes, s’est dégonflée à vue d’œil !

Le gouvernement a reculé dans la cacophonie après avoir joué avec les espérances de nombreux foyers en difficulté. La manœuvre électoraliste ne trompe personne.

Alors que des millions de Français souffrent quotidiennement de la baisse de leur pouvoir d’achat et subissent les hausses vertigineuses des prix de l’énergie et des produits alimentaires, la plupart ne verra jamais la couleur de cette prime.

Elle ne concernera que les travailleurs des entreprises de plus de 50 salariés dont les dividendes versés augmentent par rapport à l’année précédente. Autant dire une poignée ! Le gouvernement tente en outre de nous faire croire que cette prime sera obligatoire. Il n’en sera rien ! Si elle sera obligatoirement négociée, son versement est conditionné à la conclusion d’un accord au sein de l’entreprise, aucune précision n‘étant apportée aujourd’hui sur ce qu’il se passera en cas d’absence d’accord. Il y a fort à parier que ce dispositif sera le même que celui pour les salaires, les négociations devront être ouvertes, mais il n’y aura aucune obligation de résultat !

Le montant de la prime a également fondu. Après avoir promis « au moins 1000 euros » dès cette année, il s’avère que ce montant n’est plus un minimum mais un plafond au dessus duquel les entreprises ne bénéficieront plus d’exonération de cotisations patronales. Le gouvernement incite donc les entreprises à ne pas dépasser 1000 euros et surtout à substituer une prime exonérée à des augmentations de salaires ! Ce n’est donc plus une prime aux salariés, mais une prime aux entreprises.

Ce dispositif n’est en réalité qu’une nouvelle niche sociale, au moment où le gouvernement affiche pourtant la lutte contre les déficits et la dette publique comme une priorité.

A côté de cela, il y a des décisions bien réelles : les 300 000 contribuables les plus riches qui vont être exonérés de l’impôt sur la fortune, les 5,2 millions d’agents publics qui voient leur pouvoir d’achat gelé et les millions de smicards qui n’ont eu aucun coup de pouce.

jeudi 21 avril 2011

Les nouvelles annonces de M. Sarkozy n’y changeront rien : il restera le Président du « payer plus et gagner moins ».

par Martine Aubry

Comment Nicolas Sarkozy ose-t-il revenir dans les Ardennes, région symbole de ses mensonges et de son échec économique et social, pour faire de nouvelles promesses, alors que toutes les précédentes sont restées sans lendemain ?
La promesse du partage de la valeur ajoutée en trois tiers, faite depuis deux ans, n’a jamais vu le jour. Comment peut-on apporter le moindre crédit à quelqu’un qui fait à nouveau, aujourd’hui, une annonce du même genre ?
Et d’ailleurs, il a annoncé deux premiers renoncements : la prime ne sera pas de 1000 euros et la quasi-totalité des salariés en seraient de fait exclus.
Cette énième opération de communication restera finalement comme un écran de fumée pour masquer une mesure -bien réelle, elle-, en faveur des plus riches, la quasi-suppression de l’impôt sur la fortune, puisque le taux maximum va passer de 1,8% à 0,5% et que la moitié de ceux assujettis aujourd’hui vont être exonérés.
Pour tous les autres, il n’y a qu’une accumulation de baisses de revenus et de hausses des dépenses : le gouvernement refuse un coup de pouce au SMIC, dont le pouvoir d’achat réel recule ; refuse d’augmenter les fonctionnaires ; approuve les hausses des tarifs de l’énergie ; impose des hausses d’impôts qui pèsent sur la vie quotidienne.
Les Français savent à quoi s’en tenir. Le quinquennat de M. Sarkozy restera celui du « payer plus et gagner moins ».
Une autre politique est possible pour améliorer le pouvoir d’achat des Français : mieux distribuer les bénéfices, en incitant les entreprises à valoriser le travail et l’investissement en augmentant l’IS pour celles qui versent des dividendes et en le baissant pour les autres ; en engageant le rattrapage du pouvoir d’achat du SMIC ; en mettant un terme à l’envolée des loyers par un blocage des loyers dans les zones en tension et en construisant massivement de nouveaux logements ; en mettant en place une tarification progressive pour l’énergie et l’eau pour aider les Français à faire face à la hausse des prix.

Le Parti socialiste le propose. Ce sera aux Français d’en décider en 2012.

mercredi 20 avril 2011

Le dessin du jour

Salaire

mardi 19 avril 2011

Sécurité : la crédibilité a changé de camp

La droite a échoué et sacrifie la sécurité au quotidien des Français. Alors que les moyens et les conditions de travail des forces de l’ordre se dégradent, les socialistes proposent une politique de sécurité capable d’apporter la tranquillité à nos concitoyens, de garantir l’effectivité, la proximité et la rapidité de la sanction.


1. La droite a échoué et sacrifie la sécurité au quotidien des Français

Depuis 2002, Nicolas Sarkozy a fait de la sécurité son principal argument politique, quitte à instrumentaliser les faits divers, manipuler les statistiques, mener des opérations spectacles contre-productives ou surenchérir avec des discours belliqueux.

Son bilan est mauvais : les violences physiques ont augmenté de 16% depuis 2004, les vols violents sans armes ont augmenté de 6,7% depuis 2007 et de 12,5% concernant les femmes, les cambriolages de domiciles privés ont progressé de plus de 12,5%, dont une hausse de 46% au mois de décembre à Paris.

Nicolas Sarkozy a imposé aux forces de l’ordre une politique du chiffre, au détriment de la culture du résultat et de la sécurité quotidienne des Français.

2. Les moyens et les conditions de travail des forces de l’ordre se dégradent

Les forces de l’ordre accomplissent des missions difficiles et souvent périlleuses. Pourtant, constamment mis sous pression, policiers et gendarmes sont toujours moins nombreux et doivent supporter des conditions de travail dégradées.

Les effectifs des forces de l’ordre sont inférieurs en 2011 à ce qu’ils étaient en 2002. Depuis 2007, ce sont 10 792 postes qui ont été supprimés, 2 882 postes ont été détruits dans le seul budget de 2011. Pour l'année à venir, 1 925 postes de gardiens de la paix et 757 postes de gendarmes disparaitront. D’ici à 2013, ce seront 6 700 postes qui seront supprimés.

Les conditions de travail des forces de l’ordre se détériorent : le budget consacré à l’entretien des commissariats pour 2011 est par exemple en baisse de 28,3 %. 12 000 policiers et gendarmes on été agressés pendant leur service en 2010. Pour la seule gendarmerie, cela représente une hausse de 33 % par rapport à 2009. 42 agents des forces de l’ordre se sont suicidés en 2010 - un chiffre deux fois supérieur à celui de France Télécom.

3. Les socialistes proposent une politique de sécurité capable d’apporter la tranquillité à nos concitoyens

Nous proposons un pacte national de sécurité publique, qui repose sur deux principes :

Lorsqu’un délit est commis, il existe toujours une responsabilité individuelle. Il convient de la rechercher et d’y répondre par une sanction rapide et proportionnée. Nul ne doit ignorer, encore moins transgresser, les règles élémentaires de la vie en société.

Mais si la responsabilité individuelle existe, l'action est toujours collective. La sécurité doit être le fruit d’une politique globale de lutte contre la violence et ses causes. Au quotidien, elle doit être le résultat de partenariats étroits entre les forces de sécurité, les acteurs de la prévention de la délinquance, les collectivités locales, les structures et associations du domaine éducatif, social, sanitaire.

Notre action reposera ainsi de façon équilibrée sur la prévention, la dissuasion, la sanction, la réparation.

Nous reviendrons sur les suppressions d’emplois et recruterons 10000 policiers et gendarmes supplémentaires (dont 1000 dès 2012), tout en poursuivant la démarche visant à concentrer les forces de l’ordre sur leur cœur de métier.

Nous créerons des « zones de sécurité prioritaires » pour affecter davantage de moyens là où ils sont nécessaires. Une action d’urgence y sera engagée. Elle mobilisera, durant tout le temps nécessaire, les services de répression et de renseignement concernés par la lutte contre l’économie souterraine et les violences urbaines. Nous déploierons dans ces villes une « police des quartiers » qui reconstruira un climat de confiance avec la population.

Nous utiliserons la vidéo-surveillance quand elle est utile
, dans les endroits clos ou pour aider à résoudre des problèmes ponctuels comme des trafics.

Nous donnerons davantage de pouvoirs aux maires, qui coordonneront les acteurs de terrain et les stratégies locales de sécurité.

Nous améliorerons l’accueil, la protection et l’information des victimes, par la mise en place de dispositifs dédiés comprenant avocats, psychologues et personnels administratifs formés à la saisie des plaintes et par la communication systématique des décisions judiciaires concernant l'auteur de l'acte.

4. Nous garantirons l’effectivité, la proximité et la rapidité de la sanction

Il est décisif d'apporter une réponse efficace et adaptée dès la première infraction. Plus que sa dureté, c’est la réalité de l’exécution de la peine qui doit prévaloir. Nous donnerons à la justice les moyens de fonctionner dans des délais raisonnables.

Faute de moyens, 100.000 peines demeurent non exécutées aujourd’hui. Les bureaux d’exécution des peines seront généralisés pour permettre aux magistrats d’avoir l’assurance de l'exécution des peines prononcées.

Nous restaurerons une échelle des sanctions pénales lisible et proportionnée, en réaffirmant que l’emprisonnement est la peine ultime de notre échelle pénale et non la règle. Elle sera réservée aux crimes et aux délits les plus graves. Toute solution alternative sera préalablement recherchée.

Pour les primo-délinquants, nous développerons les « travaux d'intérêt général » et les mesures de réparation ordonnées par le parquet. Nous créerons les « travaux d’intérêt éducatif » dans les écoles, afin de favoriser l’obligation – plutôt que l’exclusion - scolaire.

Pour les jeunes délinquants multirécidivistes sur lesquels les mesures prises en milieu ouvert sont demeurées sans effet, le recours à des centres de discipline et de réinsertionsera expérimenté. À la sortie de ces centres, un suivi éducatif et social sera assuré.

compteur de visites - adresse ip