lundi 30 novembre 2009

Menaces sur la prise en charge des Affections de Longue Durée (ALD)

Dans une interview publiée cette semaine, Eric Woerth annonce que la maîtrise des comptes sociaux doit passer par une remise en cause de la politique à l’égard des patients en Affection de Longue Durée, c’est-à-dire des malades pris en charge à 100% en raison de la gravité de leur affection.

Le Parti socialiste constate et regrette que la politique de santé se détermine d’abord à Bercy sous l’angle comptable.

Il s’oppose à toute remise en cause qui pénaliserait gravement les malades.

Celle-ci, s’inscrit malheureusement dans le droit-fil du récent débat sur la loi de financement de la sécurité sociale pour 2010 (PLFSS), qui fait porter tout l’effort sur les patients avec ses franchises médicales, déremboursements de médicaments, acceptation des dépassements d’honoraires, augmentation du forfait hospitalier et provoque l’augmentation des assurances complémentaires : résultat, pour se soigner, les Français dépensent directement (hors cotisations sociales) 50% de plus qu’en 2001.

Loin du traitement seulement comptable, la croissance des patients en ALD représente un réel défi qui oblige de procéder à des réformes structurelles, pourtant systématiquement écartées par le gouvernement, comme la mise en avant de la prévention ou la rémunération forfaitaire et non à l’acte des médecins.

En annonçant une diminution des prises en charge pour ces malades, la droite démontre le peu de cas qu’elle fait des Français les plus fragiles, les plus malades et met en cause l’égalité devant la santé, pourtant pilier de notre République.

dimanche 29 novembre 2009

La citation du jour

Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.

Winston Churchill

Toute ressemblance avec un (des) personnage(s) existant(s) ne pourrait être que fortuite.

samedi 28 novembre 2009

Duglery et le million manquant ...

Débat d'orientation budgétaire à l'Agglomération: il manque 1 million d'euros pour boucler le budget 2010.
La vérité des chiffres l'emporte toujours, et le moment est venu de payer la facture des investissements réalisés, investissements qui n'ont eu aucun impact sur le déclin économique et démographique de notre bassin.

Le Président Duglery a mis en avant la possibilité d'augmenter la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) de 25%, provoquant une "levée de boucliers" au sein de l'assemblée communautaire.
Ira-t-il jusqu'au bout de sa démarche ? Réponse lors du vote du budget, mais à la sortie, quelle que soit la solution retenue, il faudra bien trouver ce million d'euros pour équilibrer les comptes, et chacun sait que sous une forme ou sous une autre (augmentation des tarifs de l'eau, augmentation de la TEOM, désengagement du service public, etc ...), ce sont les ménages qui paieront.
A la caisse citoyens!

vendredi 27 novembre 2009

jeudi 26 novembre 2009

Télécommunications: des droits nouveaux pour les Européens

Par 510 voix contre 40 et 24 abstentions, le parlement européen a adopté, mardi 24 novembre, la série de réformes des télécommunications - le Paquet Télécom"-, en langage bruxellois, présentées Catherine Trautmann.

Cette nouvelle législation vise à améliorer les droits des consommateurs dans le domaine des télécommunications.

Ceux-ci pourront changer, en un jour, d'opérateur téléphonique tout en gardant leur numéro; disposer

d'informations compréhensibles sur les tarifs, utiliser un numéro unique d'urgence, - le 112 -, étendu à toute l'Europe; bénéficier d'une protection renforcée contre les spams et les virus et d'une meilleure protection de leurs données personnelles.

Les Etats devront maintenir un réseau de téléphones publics et les opérateurs privés des télécoms auront l'obligation de fournir un "service universel", c'est-à-dire un minimum de services de qualité accessibles à tous à un prix abordable.

Un organe commun pour les régulateurs européens de télécommunications -le Berec- sera institué et les entreprises seront incitées à baisser leurs prix et à investir dans la construction de réseaux à haut et à très hauts débits.

L'objectif est l'accès à Internet haut débit pour tous dès 2013.

L'AMENDEMENT 138

L'un des aspects les plus controversé de ce "Paquet Télécom" portait sur les conditions dans lesquelles l'accès à l'Internet d'un citoyen de l'UE peut être coupé.

Les associations de défense des internautes, soutenus par les socialistes, exigeaient qu'une telle coupure ne puisse être rendu possible que par la décision d'un juge, et en aucun cas par une simple autorité administrative.

Le texte voté leur donne largement satisfaction : il stipule en effet qu'une telle coupure ne peut résulter que d'une "procédure équitable et impartiale".

mercredi 25 novembre 2009

“La sécurité selon Nicolas Sarkozy : 2 ans d’échec, 2 heures en banlieues.”

Les résultats de Brice Hortefeux en matière de sécurité sont si mauvais que Nicolas Sarkozy est contraint à quelques mois des élections régionales, de faire croire qu’il reprend la main sur la sécurité.

Le problème, c’est que deux heures dans des lycées de banlieue parisienne, cela ne rattrape pas deux ans d’échec !

Il y a d’un côté la ritournelle connue des annonces tous azimuts, vidéosurveillance et moyens nouveaux pour la police, de l’autre, la réalité sur le terrain qui contredit le geste présidentiel.

La vidéosurveillance ? À l’origine d’une « progression spectaculaire de la sécurité » selon le Président de la République alors qu’aucune étude fiable et indépendante ne démontre aujourd’hui l’efficacité de ce dispositif hors de situations bien particulières.

Les moyens nouveaux pour la police et la gendarmerie ? 2744 emplois de policiers et gendarmes sont supprimés dans le budget 2010, 11400 le seront d’ici à 2013…

Nicolas Sarkozy souhaite reprendre une vieille méthode qui par le passé lui a réussi. Aujourd’hui la dégradation sur le front de la sécurité est telle, que cette méthode ne trompe plus personne.

mardi 24 novembre 2009

Le coût de la santé s'envole dans le budget des ménages

La santé devient une préoccupation majeure des Français. Sa part dans le budget des ménages augmente fortement depuis une dizaine d'années, notamment du fait de la multiplication des déremboursements et de la hausse des honoraires médicaux. Les Français semblent cependant peu disposés à faire plus d'efforts financiers pour sauver un système auquel ils se disent attachés.

Le chiffre impressionne. Entre 2001 et 2009, les coûts directs de santé dans le budget des ménages, hors cotisations sociales à l'assurance-maladie, ont augmenté de 40 % à 50 % en moyenne, selon un Livre blanc sur l'avenir de l'assurance-maladie publié par le cabinet de conseils Jalma, mercredi 25 novembre, et accompagné d'un baromètre réalisé avec CSA.

Ces frais représentent l'addition des cotisations à une complémentaire (mutuelles, institutions de prévoyance ou assurances privées) et du "reste à charge" (une fois tous les remboursements versés). Ces coûts représentent 5,4 % du revenu disponible en moyenne.

L'augmentation est systématique, quels que soient l'âge, la profession, l'origine géographique ou le type de complémentaire choisie. Mais le cabinet Jalma pointe des inégalités croissantes, selon que l'on bénéficie d'une assurance individuelle ou collective (via son employeur). Les plus de 65 ans, souvent souscripteurs d'un contrat individuel, ont vu leurs dépenses augmenter de 55 % en huit ans ; la santé représente 11 % de leur budget. Cette hausse est due à l'augmentation des dépenses de santé, à celle des cotisations des complémentaires et à la généralisation des dépassements d'honoraires par les médecins libéraux. Elle est aussi le fait d'une accumulation de petites mesures d'économies, dont, isolément, l'impact paraît faible : déremboursement de médicaments, forfait de 1 euro par consultation médicale, hausses successives du forfait hospitalier, franchises sur les médicaments et les actes chirurgicaux.

Pilier du pacte social

"Cette augmentation de 50 % des coûts de la santé s'est produite dans une période qui n'a pas été marquée par une réforme majeure de l'assurance-maladie, analyse Mathias Matallah, président de Jalma. Vu le déficit actuel, il faut s'attendre à de nouvelles hausses du coût de la santé, aussi fortes voire plus d'ici 2015." Selon lui, les futures réformes devront tenir compte du fait que "pour un certain nombre de ménages, la santé ne représente plus un budget mineur".

Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui regroupe 37 associations d'usagers, voit dans les mesures du type franchise médicale un "changement de philosophie" et des atteintes à la solidarité, car seuls les malades paient ces dépenses-là. "A force de dérembourser, on décrédibilise le système et on prépare, sans le dire, le terrain à l'assurance privée", tonne Christian Saout, président du collectif. Le CISS réclame un débat national et a lancé un site Internet santesolidaireendanger. org où il invite, jusqu'en janvier, chacun à s'exprimer.

Selon un sondage qu'il a réalisé avec L2H, 79 % des Français constatent une baisse de leurs remboursements. Est-ce le fait du déficit record de la Sécurité sociale estimé pour 2010 à 30,6 milliards d'euros ? Les sondages sur l'avenir du système de santé se multiplient. Mardi 24 novembre devait être publié un "Observatoire sociétal de la santé et de la qualité des soins en France", réalisé par le groupe de cliniques Générale de santé avec TNS-Sofres. En ressort une prise de conscience de la "fragilisation du système", les personnes interrogées soulignant sa qualité, mais aussi les inégalités et la complexité qu'il dégage.

La santé coûte cher, y estiment 70 % des sondés. TNS Sofres voit là un probable "point de résistance" pour les efforts financiers qui pourraient être demandés à l'avenir. De son enquête, comme de celle de Jalma, ne se dégage aucun engouement pour une hausse des cotisations sociales, même si les Français se montrent attachés à la "Sécu" et inquiets de son avenir. "Ils ne veulent pas payer plus d'impôts, car pour eux il y a avant tout un problème d'efficience du système, explique M. Matallah. S'ils consentent à faire des efforts, ils sont d'ordre minime, comme une hausse des franchises ou des déremboursements de médicaments. O, ce n'est pas cela qui sauvera le système."

La santé, pilier du pacte social, donnera lieu à des débats houleux. Elle arrive en deuxième position, après l'emploi, dans les préoccupations des Français, dans l'Observatoire général de santé. "Le thème ne cesse de monter dans l'opinion. Jusque-là, il arrivait plutôt en troisième ou quatrième position, après les retraites", relève Brice Teinturier, pour TNS Sofres.

lundi 23 novembre 2009

Réunion publique sur la loi Hôpital Patients Santé et Territoire

Une intéressante réunion publique organisée par la Municipalité de Domérat, à laquelle Frédéric Kott était sollicité pour présenter l’état des comptes sociaux de la Nation et les conséquences de la politique de santé menée par la Droite, une politique douce pour les riches protégés par le bouclier fiscal, dure pour les pauvres et les malades.

Plus de 15% des français renoncent à se soigner pour des raisons financières.

Il a ainsi rappelé et dénoncé :

  • Les franchises médicales, cette politique de la double peine, qui consiste à sanctionner les malades quel que soit le montant de leurs revenus, qui tourne le dos à la philosophie et aux combats qui ont conduit à la création d’un système de santé solidaire.
  • Les déremboursements de médicaments.
  • L’augmentation de l’inégalité d’accès aux soins avec en particulier les problèmes liés aux dépassements d’honoraires (2 milliards sur 18 milliards d’euros d’honoraires), un dérapage incontrôlé qui risque d’être aggravé par la création du secteur « optionnel ».
  • Le déficit organisé des Centres Hospitaliers avec la T2A, la tarification unique à l’activité qui a plombé les Hôpitaux. Les 2/3 des CH sont endettés à hauteur de 800 millions d’euros, une somme colossale pour les établissements, mais une somme faible comparée à celle consacrée aux banques, alors qu’il faudrait apurer la dette des hôpitaux.
  • La cure d’austérité imposée par le Gouvernement aux CH qui devrait se traduire par la suppression de 20 000 postes de personnels soignants ou administratifs, ce qui constitue un des plus importants plan social de notre pays.
  • L’explosion du chômage, à l’origine d’un déficit historique de la Sécurité Sociale, déficit que l’on laisse filer. 23 milliards en 2009, et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale annonce tranquillement un déficit de 30 milliards d’euros chaque année au cours des cinq ans à venir, sans la moindre perspective de retour à l’équilibre. Les déficits cumulés atteindront 150 milliards d’euros au terme de la période, et la Sécurité sociale ne résistera pas à un tel traitement. La droite veut la livrer aux assureurs privés, alors qu’il faut trouver de nouvelles recettes et obtenir le remboursement par l’Etat des sommes dues à l’assurance maladie.
  • Les dernières mesures prises, comme soumettre à l’impôt les indemnités versées aux accidentés du travail. Pour récupérer quelques dizaines de millions d’euros, est créée une injustice supplémentaire et à sont stigmatisés les malades en leur faisant payer l’impôt sur une indemnité qui ne correspond même pas à la réparation intégrale du préjudice subi !

Le Pouvoir a progressivement et délibérément organisé la faillite du système pour mieux le démanteler et imposer des mesures de régression sociale.

Quand à elle, la loi Hôpital Patients Santé Territoire n’est qu’un » emplâtre sur une jambe de bois », mais c’est un déni du service public de santé et de la démocratie locale ou sanitaire.

dimanche 22 novembre 2009

le 22 novembre 1831: sur la Croix Rousse


Les canuts de Lyon se révoltent contre la mécanisation des métiers de la soie qui entraîne une augmentation de plus en plus prégnante du chômage dans la région. L'insurrection, qui inaugurait la technique de l'occupation d'usine et de la grève générale, a été écrasée dans le sang par la troupe. On en retient enfin le slogan immortel : "Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant.

"Pour chanter Veni Creator

Il faut une chasuble d’or.

Nous en tissons pour vous gens de l’église,
Mais nous pauvres canuts, n’avons point de chemises.

C'est nous les Canuts
Nous allons tout nus.

Pour gouverner, il faut avoir
Manteau et ruban en sautoir.
Nous en tissons pour vous grands de la terre,
Mais nous pauvres canuts, sans draps on nous enterre.

C'est nous les Canuts
Nous allons tout nus.

Mais notre règne arrivera quand votre règne finira.

Nous tisserons le linceul du vieux monde,

Car on entend déjà la révolte qui gronde.

Nous sommes les Canuts
Nous n’irons plus nus.

Paroles et musique d'Aristide Bruant (1910).


samedi 21 novembre 2009

Respect pour les maires…

Alors que le Président de la République a décliné l’invitation des Maires de France, c’est avec surprise que tous les Maires et Elus locaux de France ont pu constater qu’il a trouvé la disponibilité d’assister au match de foot France-Irlande.

Il était donc bien en France, à Paris, au moment où se déroule encore leur Congrès annuel !

Cette dérobade est pourtant contraire à ses déclarations lors du Congrès des Maires en 2008 : “Je n’imagine pas qu’un Président puisse s’exonérer d’entendre ce qu’ont à lui dire les Maires ”.

Force est de constater qu’en 2009, il s’en exonère.

Cette attitude montre le peu de considération porté aux Maires de France ainsi qu’à l’ensemble des élus locaux qui se sont déplacés en nombre.

Un tel comportement ne peut conduire qu’à refuser la convocation de l’après-congrès au Palais de l’Elysée faite à quelques Maires triés sur le volet.

vendredi 20 novembre 2009

Pour Pauline

Pour les dons : Secours Populaire, Comité de Montluçon, 9 rue de la Gaité, 03100 Montluçon
tel/fax : 04 70 05 85 02
permanences mercredi et vendredi de 14h à 17h.
Ecrire au dos du chèque : "pour Pauline"

ou aller au match de foot au stade Dunlop samedi :

jeudi 19 novembre 2009

L’absurdité de l’emprunt Sarkozy enfin reconnue par le gouvernement

La ministre de l’Economie et des Finances a confirmé que l’emprunt voulu par N. Sarkozy serait limité à 35 milliards d’euros et serait proposé exclusivement aux marchés et pas aux épargnants.

Pourtant l’annonce d’un « grand emprunt » était la seule nouveauté du discours de N. Sarkozy lors de la réunion du Congrès à Versailles le 22 juin dernier. Le Parti socialiste avait dénoncé une coûteuse opération de communication sans pertinence économique. Les précisions apportées ce matin par la Ministre de l’Economie sont en parfaite contradiction avec les propos du Président de la République. Il a fallu six mois au gouvernement pour arriver à cette conclusion : c’est six mois de perdu pour l’économie française et pour la relance, six mois qui auraient pu être utilisés pour agir concrètement et immédiatement au service de l’emploi, des PME et du pouvoir d’achat.

Un emprunt public est bien plus coûteux pour les finances publiques que le recours aux marchés et aux canaux de financement habituels.

Le chiffre annoncé est en total décalage avec les annonces. Ce montant correspondra pour l’année 2009 à ce que la France emprunte chaque mois. Cet emprunt n’a de grand que le nom.

L’annonce de N. Sarkozy se dégonfle donc complètement. Il ne reste qu’un objet de communication sans justification économique.

Ce n’est pas ainsi que l’on relancera l’économie de la France. La France a toujours besoin d’un plan de relance, surtout au moment où la consommation semble flancher. Il faut soutenir le pouvoir d’achat, aider les PME à passer le cap et lancer un authentique plan d’investissement dans les moteurs de la croissance de demain. Pour cela, il n’est pas besoin d’emprunter : la suppression du bouclier fiscal et des niches fiscales injustes permettrait de dégager au moins 50 milliards de recettes par an.

mercredi 18 novembre 2009

Hervé Morin sur l’Afghanistan : « Des propos irresponsables »

Les déclarations d’Hervé Morin publiées hier matin dans le Figaro affirmant qu’« il n’y a pas d’alternative à l’engagement en Afghanistan », et refusant une solution politique et un dialogue inter-afghan sont irresponsables. Les déclarations du Ministre de la Défense, le jour où 700 soldats français appuyés par des blindés et des hélicoptères de combat ont lancé une nouvelle offensive dans l’est du pays dans une localité de Kapisa contre quelques dizaines d’insurgés talibans, montre que la France, à l’opposé de la stratégie de Barack Obama, croit à une victoire militaire dans ce conflit. Alors qu’en huit ans, les troupes françaises n’ont pas réussi à sécuriser la petite province de Kapisa qui ne constitue que 1% du territoire afghan.

Il est temps de revenir à la réalité et de dire clairement, comme l’a fait ce dimanche la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, que notre objectif a été de combattre Al-Qaeda, un objectif largement atteint en Afghanistan selon les États-Unis et l’OTAN.

mardi 17 novembre 2009

Impôts, Delanoë contre-attaque

Le maire de Paris a demandé au ministre du budget de réduire les frais de gestion de la fiscalité locale prélevés pour les impôts perçus par les collectivités locales.

Dans une lettre à M. Woerth rendue publique par ses services, M. Delanoë souligne que cet "impôt d'Etat" s'appliquant aux impôts directs locaux s'élève à 8 % alors que "la Cour des comptes a évalué les coûts supportés par l'Etat à 1,75 % du produit collecté en 2006". La même Cour juge dans son rapport public annuel qu'"il n'est pas acceptable que l'Etat laisse se pérenniser (des) prélèvements détachés de fondements réels", rappelle le maire PS de Paris.

"Le montant global prélevé sur les contribuables parisiens – 185 millions d'euros en 2008 et 215 estimés pour 2009 – paraît particulièrement élevé et dépasse manifestement le coût réellement supporté par l'Etat pour ces opérations", écrit-il. M. Delanoë rappelle aussi la précision du Conseil constitutionnel selon laquelle les frais de gestion étaient perçus "au profit de l'Etat à l'effet de couvrir les frais exposés par ses services pour l'établissement de l'assiette et le recouvrement d'impositions bénéficiant aux collectivités territoriales". Ce qui, selon lui, "établit un lien nécessaire de proportionnalité entre le montant de ce prélèvement et la dépense effectivement supportée par l'Etat".

Selon le maire de Paris, "il est anormal que l'informatisation qui préside aujourd'hui à ces opérations, et qui a évidemment beaucoup réduit leur coût, n'ait donné lieu à aucune révision de ces taux de prélèvement".

LeMonde.fr

lundi 16 novembre 2009

dimanche 15 novembre 2009

Session plénière -Bruxelles, 11 et 12 novembre 2009

Les aides financières doivent soutenir la population la plus fragilisée par la crise financière, économique et sociale

Intervenant dans le débat à propos du soutien à la Lettonie et la conditionnalité sociale des mécanismes d'aide à la balances des paiements, Pervenche Berès, Présidente de la commission de l'emploi et des affaires sociales et rapporteur du Parlement européen sur la crise financière, économique et sociale a souligné : « La crise a mis à mal les fondamentaux de solidarité entre les Etats membres. Pour éviter de reproduire les erreurs du passé telles que celles du FMI en Argentine, nous devons veiller à ce que les aides financières attribuées aux Etats membres n'aggravent pas le mal. Il est inacceptable que ce soient les citoyens qui paient la facture de mauvaises politiques structurelles menées par leurs gouvernements. La Commission doit, au moment d'engager toute aide, y attacher des conditions sociales, comme le Parlement européen l'a demandé lorsqu'il s'est prononcé pour accroitre les moyens de ce mécanisme de solidarité. »

Transposition de la directive « services » : transparence et respect du travail des parlementaires européens

A l’occasion d’un débat sur la mise en œuvre de la directive « Services », Bernadette Vergnaud, vice-présidente de la commission du Marché intérieur et de la Protection des consommateurs, a dénoncé « l'absence de transparence d'un certain nombre d'Etats membres, notamment la France, dans la transposition de la directive services : plutôt que de transposer en une fois, la France a choisi de transposer la directive à travers plusieurs textes de loi, sans donner un aperçu global ».

Bernadette Vergnaud souligne que cette transposition en droit français de la directive européenne pose d’autres problèmes : « Alors que nous nous étions battus, avec la rapportrice socialiste Evelyne Gebhardt et l’appui d’une large mobilisation citoyenne, pour obtenir des garanties pour les services publics, notamment les services de santé et les services sociaux, la transposition française ne respecte pas ce travail d’amélioration du texte ».

Principal problème, selon l’eurodéputée, les services sociaux. « Au lieu de chercher à les exclure clairement comme la directive le permet, je crains que le gouvernement français ne soit tenté par une interprétation volontairement stricte du texte qui réintègrerait dans le champ de la directive plusieurs d’entre eux. Ces dangers démontrent la nécessité d'un cadre législatif clair pour les services publics ». Pour Harlem Désir, « la méthode choisie par le gouvernement français ne permet pas une transposition qui protège pleinement les services sociaux malgré ce que nous avions obtenu lors du vote de la directive au Parlement européen, et l'on peut craindre d'entendre ensuite le fameux "c'est la faute à l'Europe" ».

Au nom de l’ensemble de la délégation socialiste française, Catherine Trautmann, présidente, a rappelé que « lors des européennes de juin dernier, le PSE était le seul parti politique européen à défendre une directive cadre sur les services publics ».

"Made In" : il est urgent d’aboutir

En 2005, la Commission européenne a proposé d’indiquer clairement le pays d’origine de certains produits importés de l’extérieur de l’Union européenne.

Plusieurs Etats membres ont, à l’époque, bloqué cette proposition.

A l’occasion d’un débat au Parlement européen, Kader Arif, coordinateur au sein de la commission du commerce international, a plaidé pour que « le nouveau contexte de crise économique et sociale permette d’avancer sur cette proposition : plusieurs enquêtes montrent clairement que les Européens prennent en compte des critères sociaux et environnementaux lorsqu’ils achètent leurs vêtements ou leurs chaussures par exemple. Il est ainsi important pour eux d'identifier clairement l’origine des produits qu’ils achètent ».

L’eurodéputé rappelle par ailleurs que « la production européenne est associée à une réputation de qualité et à des normes strictes de production; l'instauration d'un règlement sur le marquage d'origine est donc un élément important pour ces entreprises qui ont fait le choix du maintien d'une production préservant le savoir-faire et l'emploi en Europe ».

Pour Kader Arif, « une telle proposition favoriserait notre industrie, et rétablirait des conditions équitables de concurrence vis-à-vis de plusieurs de nos partenaires commerciaux ».Autre avancée selon ce dernier, la création d’un marquage pan-euro-méditerranéen : « avec ce marquage, nous avons l’occasion de considérablement renforcer les filières intégrées autour de la Méditerranée et le commerce Sud-Sud ».

Pour Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française, « ce débat doit être un premier pas dans la nécessaire réflexion globale que nous devons mener sur la politique industrielle européenne et la problématique du juste échange ».

samedi 14 novembre 2009

Vaccination contre la grippe A:témoignage d'un Médecin généraliste du Puy de Dôme

Je suis allé me faire vacciner hier contre la grippe A dans le gymnase vers chez moi. Je dois dire que l'organisation que j'ai vue en place va au delà de la quintessence de l’esprit fonctionnaire administratif que je pouvais me représenter!! C'est fabuleux!!!

Pour se faire vacciner, 7 étapes avec une table et une personne par étape. Certains postes étaient doublés (2 pour l'accueil et 2 médecins), voire triplés (3 infirmières). Eh oui, "une ou plusieurs équipes pourront chacune prendre en charge 360 personnes par vacation de 4 heures" dit Roselyne sur son site. Donc, il faut bien ça !

1ere étape l'accueil: vérification de la convoc et de la carte d'identité.

Je suis autorisé à passer à l'étape 2: on me donne le questionnaire à remplir sur mon état de santé.
Etape 3, je vais voir le médecin qui me repose les questions du questionnaire, choisit le vaccin approprié à mon cas (de toutes façons, ils n'ont que du Pandemrix) et appose sa signature. J'en profite pour lui faire de mon étonnement de voir, sur le document d'information, que 2 injections sont encore préconisées. Ce sont les recommandations officielles au 28/10, date du document qu'on lui a remis. Ah bon.
Etape 4, c'est un autre médecin. Mais comme j'en ai déjà vu un à la case 3, je peux passer à la case 5. La différence entre les 2 médecins, c'est que l'un s'occupe des patients sans problème signalé sur le questionnaire, l'autre des patients à problème . (un même médecin ne pourrait y arriver!!)
Etape 5 : vérification que tout est bien en règle et je signe mon accord pour la vaccination et comme quoi j'ai bien reçu de l'information
Etape 6: 3 infirmières en blouse à usage unique tirent à la courte paille celle qui va me piquer
Etape 7: Ca y est je viens d'être vacciné mais il faut encore que je fasse remplir la fiche de traçabilité avec n° le lot et tout. Enfin, je suis autorisé à partir! Heureusement, comme j'étais seul à vouloir me faire vacciner, le parcours se fait sans attente !

Si vous avez bien suivi, ça fait donc 10 personnes (2 médecins, 3 infirmières, 5 administratifs) mobilisées de 16h00 à 20h pour la vaccination. Le 1er jour, 7 personnes étaient venues se faire vacciner, et j'étais la 7e vendredi à 18h00. Ce rendement me laisse pantois.

Je ne me peux malheureusement que m'esclaffer lorsque le site de Roselyne explique qu'il pas possible de se faire vacciner chez son médecin traitant, que plusieurs raisons conduisent à privilégier une vaccination collective dans des centres adaptés :

  • le conditionnement du vaccin en flacons multi-doses très majoritaire ;
  • les exigences de traçabilité individuelle dans le cadre d’un dispositif de pharmacovigilance renforcée ;
  • la nécessité de préserver le système de soins, libéral et hospitalier, qui pourrait en même temps être fortement sollicité ;
  • la dimension de la population à vacciner : c’est la première fois qu’une campagne de vaccination d’une aussi grande importance est organisé

Bonne rigolade à vous lorsque vous irez vous faire vacciner et n’oubliez pas d’emporter un bon bouquin pour vous occuper si vous faites une vacation.

vendredi 13 novembre 2009

La dérobade de Sarkozy

M. Sarkozy doit venir expliquer ses projets pour les territoires devant le Congrès des maires de France


M. Sarkozy et son gouvernement proposent un bouleversement majeur de l’organisation territoriale et des finances locales. Ces projets suscitent l’inquiétude légitime des Français et des élus. Ils aboutiraient, en effet, à recentraliser et à étouffer financièrement les collectivités ; ils aggraveraient l’injustice sociale et les inégalités territoriales ; ils représenteraient une manipulation électorale.

Les maires de France, réunis en congrès les 17 et 18 novembre prochains, attendaient des explications du Chef de l’Etat. Craignant probablement leur colère et leurs protestations, M. Sarkozy a décidé de ne pas se rendre au congrès, privant ainsi les maires d’un véritable échange républicain.

Il a décidé au contraire de convoquer les présidents des associations de maires à l’Elysée le vendredi 20.

Devant cette dérobade, le Parti socialiste ne se rendra pas à l’Elysée. Il invite M. Sarkozy à assumer les responsabilités de sa charge et à accepter de venir dialoguer avec les maires le 17 novembre.

mercredi 11 novembre 2009

Installations classées : le gouvernement néglige la sécurité des Français

La Commission européenne a adressé début novembre à la France un avertissement pour le retard accumulé dans la politique de contrôle de ses installations industrielles. Sur le territoire français, ce sont 1 647 installations qui ne sont pas en conformité avec la réglementation, faute d’avoir obtenu une autorisation ou une actualisation d’autorisation en bonne et due forme.


Cette situation est révélatrice du très grave désengagement de l’Etat en matière de risque industriel. Le nombre d’inspecteurs des installations classées est actuellement de 1210, alors qu’il en faudrait au moins 1500 pour répondre aux exigences de sécurité environnementale. Pour accélérer les procédures d’autorisation, la seule solution envisagée par le gouvernement en début d’année dans le plan de relance prévoyait un régime d’autorisation simplifiée, ce qui représente un volte-face et un recul inacceptable en matière de sécurité industrielle !

Que la France ne soit pas sur le dossier des installations classées en conformité avec les directives européennes pose un problème juridique, faisant courir le risque d’une condamnation devant la Cour de justice des communautés européennes. Que ces retards puissent entraîner des accidents industriels de grande ampleur est un problème autrement plus grave, dans la mesure où il s’agit de la mise en danger de nos concitoyens et de l’environnement.

Le dossier des installations classées est révélateur des flagrantes contradictions du gouvernement. La volonté affichée dans le cadre du Grenelle de l’environnement ne résiste pas à la réalité d’une politique environnementale au rabais, ou la seule logique comptable l’emporte, avec à la clé une destruction massive d’emplois publics.

Le Parti socialiste demande au gouvernement d’agir au plus vite pour que l’inspection des installations classées puisse disposer de tous les moyens humains et financiers nécessaires à l’accomplissement de sa tache.

dimanche 8 novembre 2009

20 ans après la Chute du mur, le combat pour la liberté et la justice est plus que jamais d’actualité


Le Parti socialiste salue le vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin, mur qui a symbolisé la division de l’Europe et l’oppression des peuples au nom d’une idéologie qui n’avait de socialiste que le nom. Le socialisme a toujours été indissociable de la liberté et de la démocratie.

Le Parti socialiste rend hommage aux hommes et aux femmes, illustres et anonymes qui ont combattu pour mettre fin au totalitarisme soviétique, parfois au prix de leur vie.

L’Europe a su se reconstruire pacifiquement depuis. Mais il faut souder cette réunification par la solidarité et la justice sociale. C’est la nouvelle frontière européenne.

Si l’Europe a su montrer la voie, ailleurs dans le monde, d’autres murs doivent tomber.

samedi 7 novembre 2009

7 novembre 1964: naissance de la CFDT

Il y a 45 ans, la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) change de nom lors de son congrès extraordinaire tenu à Paris.
Le syndicat de 800 000 membres devient la CFDT (Confédération française des travailleurs démocratique).
Eugène Deschamps le secrétaire général, donne ainsi un nouvelle élan idéologique à la gauche dans le monde du travail.

vendredi 6 novembre 2009

Un peu d'humour, grâce au blog de Guy Chambefort

Une arme secrète pour sauver Moulins !!!

Alléluia 1

Il était temps...

Un marché couvert à l'avenir incertain, le centre ville qui bientôt ne pourra plus être réanimé, la disparition du tribunal de grande instance et bien d'autres dossiers encore !
La gazette locale dans son édition de dimanche nous révèle par «indiscrétion» que le maléfice va peut-être s'évanouir.
Alléluia, Alléluia !!

Les dossiers pourraient enfin pouvoir avancer et le maire «retrouver la main»!!!
Ce scoop est donc d'une grande importance pour l'information des citoyens, malgré la réticence d'esprits chagrins qui auraient voulu voir un traitement en clin d'œil pour une lecture au deuxième degré.

Chaque semaine, une trentaine de membres d'une filiale d'une église évangélique prie pour la ville de Moulins et ses autorités dont son maire !!!

La focalisation sur la Ville de Moulins rend perplexe...

  • Il est vrai que la Ville d'Yzeure et les autres communes de l'agglomération, qui ne
    Alléluia 4
    bénéficient pas du service, n'ont pas de retard pour leurs dossiers.
  • Il est vrai aussi que d'autres esprits, malveillants eux, estiment que l'étape de la prière n'est pas à la hauteur du problème à résoudre et qu'il faut dès maintenant se consacrer à l'organisation de pèlerinages pour la sauvegarde de ce qu'on avait l'habitude d'appeler la «capitale du Bourbonnais».
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