vendredi 31 mai 2013

François Hollande: «la Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire»



En échange du délai de deux ans accordé pour ramener son déficit à 3% du PIB, la Commission européenne a exigé de la France des réformes, notamment des retraites et du marché du travail par la voie d'une liste de 6 recommandations.
Le Président de la République, en déplacement à l'usine Bosch du Grand Rodez, n'a pas tardé à faire une mise au point à l'adresse de la Commission européenne :
Nous avons 20 milliards de déficit des régimes de retraite à l’horizon 2020. Donc, de toute manière nous aurons à faire cette réforme. Nous la ferons dans la concertation, nous la ferons dans la justice, nous la ferons dans la responsabilité. Mais la Commission européenne n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire. Elle a simplement à dire que la France doit rétablir ses comptes publics, ce qui est la vérité.
Comme l'a rappelé David Assouline : «si la nécessité de rétablir nos comptes publics est un impératif, la façon d'y arriver n'est pas unique».
Le Parti socialiste a toujours été opposé en Europe au «tout austérité» qui n'a eu qu'un effet : enfoncer chaque jour un peu plus des pays dans l'instabilité et la précarité économique. Le porte-parole a ajouté : «Cette réforme des retraites est nécessaire, mais comme les autres (...) elle doit être juste, responsable, efficace et négociée», rappelant que la France était souveraine pour décider des modalités de mise en oeuvre des ses propres réformes.

jeudi 30 mai 2013

Une réforme de notre système ferroviaire pour des trains de meilleure qualité

Le Parti socialiste se réjouit de la communication donnée en conseil des ministres par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Elle marque le lancement d'une grande réforme du rail français. 
C'est une réforme exigeante, essentielle à la survie et au développement du ferroviaire français.
Elle permettra de restaurer l’équilibre économique du rail français et de sauver un système aujourd’hui dans une situation critique, miné par une dette qu’a laissé filé la droite dans la plus totale indifférence.
Elle permettra de réunir au sein d’une entité publique unique un gestionnaire d'infrastructure unifié et la SNCF. Cette évolution mettra un terme à la rivalité artificielle et délétère qui minait les relations entre les structures pourtant complémentaires que sont RFF et la SNCF. Cohérence, lisibilité, performance et qualité de service s'en trouveront renforcées, au bénéfice des usagers.
Au-delà, cette réforme permettra de mettre un terme au dumping social qui frappe ce secteur, en fixant des règles communes et des limites claires à toutes les entreprises de transport ferroviaire souhaitant exercer sur notre sol.
Cette réforme concrétise le travail mené de longue date par le Parti socialiste et ses élus. Elle répond aux besoins et aux aspirations des Français en matière de déplacements et jette les bases d'une mobilité durable.

mercredi 29 mai 2013

Pour l'emploi des jeunes

En introduction du colloque "Europe : les prochaines étapes", à Sciences Po Paris, le président de la République a annoncé plusieurs initiatives pour favoriser l'emploi des jeunes en Europe et a rappelé la nécessité d'agir vite.


lundi 27 mai 2013

Débacle



Pschitt. La réac-pride se dégonfle. Voilà quarante-huit heures à peine, elle se rêvait en «Mai 68 à l’envers». Et pourquoi pas aussi un «1789 rembobiné», tant qu’à réécrire l’histoire en confondant événement au sens fort et actualité au sens courant ? La marche des fiertés réactionnaires ne sera évidemment ni l’un ni l’autre, tout au plus un bouillonnement de haines réchauffées sur des braises qui, elles, méritent une véritable attention. S’y repèrent en effet de vieilles bûches pétainistes, vichystes, fascistes à la française. Un passé qui visiblement ne passe pas et souligne que pour certains, qu’importe le prétexte, le combat contre une République par définition illégitime demeure toujours premier. La droite de gouvernement, fondée dans sa forme moderne par le général de Gaulle, s’est construite contre ces extrêmes, après les avoir combattus et vaincus pendant la Seconde Guerre mondiale. Voir aujourd’hui Jean-François Copé, président de l’UMP, se mettre dans le sillage d’un mouvement non plus populaire mais radicalisé, non plus carnavalesque mais teigneux et factieux, c’est prendre la mesure de la débâcle idéologique de la droite un an après sa défaite électorale. C’est mesurer aussi l’ampleur de cette catastrophe, toujours active, que fut la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, aiguillonné par Patrick Buisson dont le rêve a toujours été de réconcilier toutes les droites autour des plus radicales d’entre elles. 

dimanche 26 mai 2013

Noah soutient toujours Hollande :"Il arrive le match est pourri, les balles sont pourries, le court est pourri"

Yannick Noah, agrave; Paris, le 21 mars 2013. ( MAXPPP)

Il s'était engagé dans la campagne du candidat Hollande, un an après, il ne regrette rien. L'ancien vainqueur de Roland-Garros Yannick Noah refuse le "Hollande bashing". Dans une interview accordée au Monde du vendredi 24 mai, l'ex-tennisman expliqu'il ne s'attendait pas "à ce que, du jour au lendemain, tout le monde ait du boulot et se mette à danser Saga Africa".

"Hollande a été élu largement, et le lendemain de son élection les gens râlaient déjà. C'est la crise. Il faut qu'on se serre la ceinture et qu'on y aille tous ensemble. Sincèrement, je ne pense pas que la situation du pays soit la faute de Hollande", poursuit le chanteur qui a célébré la victoire du président de la République le 6 mai 2012 à la Bastille. Et Yannick Noah, qui arrive régulièrement en tête du palmarès des personnalités préférées des Français, file la métaphore tennistique pour appuyer son soutien à François Hollande : "Personne ne pourrait faire mieux à sa place. Il arrive, le match est pourri, les balles sont pourries, le court est pourri, les arbitres sont corrompus, et le public a envie qu'il paume." 

vendredi 24 mai 2013

Lutte contre le chômages des jeunes

Courrier de Frédéric KOTT au Maire de Montluçon


Monsieur le Maire,
  
Le Président de la République a fait de la jeunesse la priorité du quinquennat.

Les emplois d’avenir proposent des solutions aux jeunes « décrocheurs », en ciblant en particulier les jeunes sans diplôme de 16 à 25 ans issus des zones les plus marquées par le chômage.

Alors que 75 % de la rémunération brute du jeune est prise en charge par l’Etat pendant 3 ans, nous vous avions demandé à deux reprises, lors d’une intervention spécifique en Conseil Municipal, et lors du Débat d’Orientations Budgétaires, que la Ville de Montluçon, prenne « à bras le corps » la bataille pour l’emploi des jeunes, dans un cadre budgétaire maitrisé, de deux manières :

   - En créant directement des emplois d’avenir dans les services pour répondre à des besoins émergents d’une part
    - Et en prenant en charge 10 % du coût des emplois d’avenir qui seront créés par des associations montluçonnaises.

C’est d’ailleurs de cette manière que la Municipalité de Montluçon de l’époque avait accompagné les Emplois Jeunes à partir de 1997.

J’admets, Monsieur le Maire, que vos réponses m’avaient fait croire à une volonté de votre part de vous inscrire dans ce dispositif et de lutter contre le chômage de nos jeunes.

Plusieurs mois après, force est de constater qu’un retard certain a été pris. Les chiffres disponibles auprès de la Préfecture de l’Allier indiquent qu’à la date du 3 Mai 2013, aucun contrat d’avenir n’a été signé par la ville de Montluçon.
Dans le même temps, seulement 19 contrats ont été signés sur notre Bassin, contre 50 à Moulins et 45 à Vichy.

Il est dommageable de ne pas utiliser un tel outil, dont le coût ne mettrait pas en péril l’équilibre de nos finances, surtout dans notre Cité où le taux de chômage des jeunes est parmi les plus hauts d’Auvergne.

Je suis persuadé qu’il n’est pas trop tard pour passer à l’acte et faire profiter des jeunes montluçonnais d’un accès à l’emploi.

Tel est le sens de ce courrier.

Vous en remerciant par avance, je vous adresse, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations.

jeudi 23 mai 2013


Mettre un terme à l’enfer des paradis fiscaux

 
1000 milliards d’euros : c’est la somme colossale qui échappe à l’impôt chaque année en Europe. L’équivalent de 100 000 km de voie TGV par exemple.

Les socialistes européens sont à la pointe du combat contre les paradis fiscaux et la fraude fiscale : le Parlement européen a aujourd'hui massivement soutenu le rapport de notre camarade slovène, Mojca Kleva Kekus, qui a proposé une liste de propositions concrètes visant à éradiquer ce problème majeur.
 
Alors que la crise de la dette frappe de nombreux Etats membres, ceux-ci doivent avoir les moyens de poursuivre les fraudeurs, et l’Europe doit tout faire pour empêcher le contournement de l’impôt. Cette politique doit être prioritaire sur l’austérité et l’augmentation des impôts.
 
 
Les esprits sont mûrs, c'est pourquoi il est temps de prendre les mesures adéquates afin d'assurer :
 
  • l'élaboration par la Commission européenne d'une liste noire des paradis fiscaux sur la base de critères plus stricts que ceux retenus par l'OCDE ;
  • une coordination des politiques fiscales dans l'Union européenne pour empêcher la concurrence déloyale et sa conséquence directe, « l’optimisation fiscale » ;
  • une harmonisation des assiettes fiscales, notamment celle liée à l'impôt sur les sociétés;
  • une négociation au niveau de l'Union européenne des conventions fiscales avec les pays tiers ;
  • un agenda ambitieux dans les instances internationales (G20, G8, OCDE) ;
  • la publication par les entreprises multinationales du montant des impôts payés dans chacun des Etats membres ;
  • la mise en œuvre de la directive sur le blanchiment de capitaux et la révision rapide de la directive sur la fiscalité de l'épargne ;
  • le retrait des licences bancaires des banques qui favorisent la fraude et l'évasion fiscale ;
  • l’échange automatique des informations fiscales avec les pays tiers.
 
La campagne que les socialistes européens et la Confédération européenne des syndicats (CES) mènent sur ce sujet a permis d’inscrire ce point au prochain Conseil européen. Nous exigeons des actions concrètes pour réduire de moitié ces pertes de ressources d’ici 2020 et mettre un terme à l’enfer des paradis fiscaux.

mercredi 22 mai 2013


Scolarisation des moins de trois ans : l’UMP a tout faux !


Le Parti socialiste s’interroge sur les motivations des sénateurs UMP remettant en cause les bienfaits de la scolarisation des moins de trois ans en école maternelle.
Alors que le projet de loi de refondation de l’école de la République a, notamment, pour objectif de renforcer le rôle de la maternelle dans la lutte contre l’échec scolaire et dans la préparation aux apprentissages fondamentaux, cette mesure apparaît comme un moyen efficace de favoriser la réussite des enfants, en particulier de ceux qui évoluent dans un environnement social défavorisé.
Les sénateurs UMP oublient les conséquences positives de la scolarisation des moins de trois pour les enfants en difficulté. Ils oublient également, lorsqu’ils annoncent que « les moyens mis à disposition par la Nation envers l’école ne permettent pas de tout résoudre », que ce sont les gouvernements UMP successifs qui, entre 2002 et 2012, ont fait chuté le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans de 35 à 11%, du fait des suppressions importantes de postes.
En consacrant 3 000 nouveaux postes d’enseignants titulaires à cet objectif, Vincent Peillon prouve que l’engagement du président de la République en faveur de la jeunesse prend en compte dès le plus jeune âge l’impératif que constitue la réussite de tous les élèves.
De son côté, l’UMP prouve au contraire qu’elle est incapable d’envisager la question de l’éducation autrement qu’au travers d’une vision datée et inefficace, couplée avec une gestion purement comptable de l’Education nationale, aux antipodes des moyens à engager pour assurer la démocratisation de la réussite de tous les jeunes.  

lundi 20 mai 2013


Réforme constitutionnelle : François Fillon choisit encore l'obstruction aveugle


François Fillon a encore répété qu’il s’opposerait à la réforme constitutionnelle proposée par le président de la République alors que le Parlement doit se réunir en Congrès en juillet pour examiner la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature. 
M. Fillon prétend justifier son obstruction au nom du fait qu’il ne faudrait plus modifier la Constitution. Ces propos sont étranges et contradictoires de la part de l’ancien Premier ministre d’un gouvernement qui a lui-même modifié la Constitution à plusieurs reprises pendant son mandat.
L’indépendance de la justice mérite pourtant un large consensus républicain de toutes les forces politiques de notre pays. Ce n’est apparemment pas, ni le point de vue ni l'attitude républicaine choisis par M. Fillon, qui préfère encore l'opposition aveugle, systématique et politicienne au sens de la responsabilité et de l'Etat.
Il s'agit pourtant d'une réforme indispensable à la rénovation de notre République.
Mais cette opposition n’a, au fond, qu’une seule cause : le refus viscéral de l’indépendance de la justice par la droite, refus que l’UMP ne cesse de montrer, aujourd’hui dans l’opposition, comme hier quand elle était au pouvoir. 

dimanche 19 mai 2013

Conférence de presse de François Hollande du 16 mai 2013



Vous trouverez, en lien, l’Intervention liminaire du Président de la République, à la Conférence de presse du 16 mai 2013.

cliquez sur le lien: 

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