dimanche 30 juin 2013

Intervention de Frédéric Kott au Conseil Municipal sur la Commission Mobilité 21

1. Jusqu’à ce jour, on nous promettait une LGV pour après-demain et rien pour l’amélioration des trains de proximité, dont on connaît la scandaleuse dégradation.

2.  Avec ce rapport, on nous annonce que non seulement la LGV se fera, mais qu’elle sera précédée d’une remise à niveau des liaisons classiques, et nous pensons bien sûr au lignes Montluçon-Clermont et Montluçon-Paris abandonnées depuis 10 ans.
On ne peut que se féliciter de cette remise à niveau qui ne condamne plus nos territoires à dépérir et nos usagers à faire un parcours du combattant en attendant la Grande Vitesse.

3. Certes, la date de réalisation de la ligne LGV est suspendue à la date de saturation de la ligne TGV Paris-Lyon, mais nous savons que cette saturation est imminente et je suis persuadé que le ligne POCL sera réalisée pour 2030.

4. Rappelons que le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault a pris ces dossiers « à bras le corps », et qu’en 1 an, on ne peut effacer 10 années d’abandon de notre territoire.
Rappelons que le Gouvernement de Monsieur Fillon n’avait engagé aucun financement et n’avait pas inscrit le projet POCL parmi les dossiers éligibles aux indispensables subventions européennes.
Ceux qui annonçaient la LGV pour 2025 savaient bien que cette prévision était intenable.

5.  Quant à la RCEA, sa mise à 2 fois 2 voies est enfin reconnue comme première priorité. Une seule inquiétude puisqu’il se dit que le Ministre devrait suivre les préconisations des Elus locaux avec une gratuité en Saône et Loire et une section à péage dans l’Allier.

Je regrette donc que nous ayons été les seuls dans cette Assemblée – sous les sarcasmes de la Majorité – et dans d’autres à militer pour la mise à 2 fois 2 voies tout en refusant la mise en concession.

samedi 29 juin 2013

Intervention de Frédéric Kott au Conseil Municipal sur la vidéoprotection

L'insécurité réelle, l'insécurité ressentie et les incivilités qui l'alimentent doivent être traitées de la même façon.

Montluçon est une ville sûre, et cette tranquillité est un atout à préserver.

Ceci dit, il est indéniable que la situation se dégrade depuis plusieurs années.
Les causes sont multiples: diminution des moyens alloués à la Police Nationale avec les précédents Gouvernements, Société qui devient plus dure et plus violente, difficultés économiques et sociales (chômage), mobilité accrue des délinquants, part croissante de la toxicomanie et des trafics ... 
Il ne faut pas tenir de discours alarmisme, ni faire la politique de l'autruche.

Des actions spécifiques sont à mener pour éviter toute nouvelle dégradation: éducation, prévention, dissuasion et répression, chacun à son niveau, Collectivités et Etat, ce dernier ayant le monopole de la répression par ses fonctions régaliennes.

La vidéoprotection est un outil de dissuasion parmi d’autres, certes pas la panacée car elle ne remplacera jamais la présence humaine sur le terrain.
Mais les nuisances diminuent là où les caméras sont installées.

Elle ne peut donc constituer à elle seule une politique de sécurité, et l’installation de caméras ne doit pas pour autant exonérer la Collectivité d’actions de prévention dynamiques sur le terrain avec une présence humaine renforcée.

Sur cette question, le bilan de la Municipalité actuelle est largement insuffisant.

vendredi 28 juin 2013

10 000 contrats aidés pour le second degré : la gauche construit, la droite dérape

Une fois de plus, une fois de trop, Jean-François Copé place le niveau de l’opposition au gouvernement de Jean-Marc Ayrault à un niveau indigne des attentes de nos concitoyens.

Alors que Vincent Peillon vient d’annoncer le fléchage de 10 000 contrats aidés en direction du second degré, sur les 30 000 contrats complémentaires engagés, l’UMP s’entête à n’envisager la question de l’éducation que par le seul prisme comptable.
Cette vision est à la fois erronée de ce point de vue et totalement stérile politiquement.
Sur le fond, ces contrats auront pour objectif d’apporter plus d’adultes et de sécurité dans les établissements, notamment les plus sensibles, en favorisant « les missions d’amélioration du climat scolaire ». Cette décision vient directement répondre aux conclusions de l’enquête menée par la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire qui pointait, notamment, l’exposition plus importante des personnels des zones d’éducation prioritaire, les violences verbales dont sont parfois victimes les personnels du second degré ou encore les 22% de ce même personnel avouant ressentir une appréhension avant de prendre leur service.
Quant à la convocation du sérieux budgétaire par la droite, celle-ci n’a aucun sens venant de personnes qui ont laissé filer la dette publique de près de 600 milliards en 10 ans !
Le sérieux budgétaire, il y a ceux qui le convoquent, d’autres qui l’appliquent. Tout comme l’école : il y a ceux qui la méprisent pendant dix ans et ceux qui en font l’axe central de leur politique de redressement. C’est cela la différence entre un Nicolas Sarkozy qui a démantelé l'Ecole de la République et Francois Hollande qui a placé la réussite de chaque jeune au cœur de son projet de société.

jeudi 27 juin 2013

Transports/LGV : la tribune de Jean-Marc Ayrault au sujet du rapport Duron


Pour un nouveau modèle d'investissement

Mon gouvernement avait hérité de l’équipe précédente un vaste plan de projets d’infrastructures nouvelles de transport : 245 milliards d’euros de projets non financés, sans aucun ordre de priorité, conçus sans même qu’ait été regardé l’état réel des infrastructures existantes. Il y avait urgence à mettre de l’ordre dans cet inventaire, à définir un projet ambitieux, réaliste et cohérent. C’est à cela que s’est attelée la commission Duron, qui rend aujourd’hui son rapport. 
En tant que Premier ministre, je voudrais m’adresser à tous les territoires pour leur faire part de mon diagnostic, de mon ambition, et de ma méthode en matière de transport. Mon diagnostic, c’est que la focalisation exclusive sur les grands projets masque les vrais enjeux des transports, qui sont les transports au quotidien sur lesquels le potentiel d’amélioration est énorme. Je veux une France où les gens auront les moyens de transport pour aller au travail, à l’école, à l’université ; où les entreprises disposeront des moyens d’accès et de transport pour se développer, et être compétitives. Une France où chacun disposera d’une mobilité durable, pour produire, pour se former, se détendre, innover, pour se cultiver ou encore pour se soigner.
Mon ambition est celle d’investissements pensés au service de transports efficaces : créateurs de croissance, créateurs d’interactions, et non simplement emblématiques. Par exemple, ne soyons pas polarisés sur les seules lignes à grande vitesse lorsque des trains circulant à 200 km/h à un coût moindre pour les voyageurs peuvent rendre un service économique et social supérieur. Je veux des transports sobres, pensés chaque fois au sein de leur territoire, et accessibles en termes de coût pour les utilisateurs.
Sur ces principes, ma méthode c’est le contrat, c’est la négociation avec les élus des territoires. Le sérieux budgétaire n’est pas la fin de l’investissement : je veux au contraire qu’il soit l’occasion de rompre avec le réflexe d’un plan qui vient d’en haut, au profit d’une vision fine et concrète. Soyons créatifs. Le 9 juillet prochain, je rendrai public le plan d’investissement du gouvernement. Il concernera les transports, mais également tous les autres aspects de la préparation de l’avenir. Il sera l’occasion de présenter une doctrine d’investissement qui privilégie l’efficacité sur l’affichage, au service de tous les territoires.


Jean-Marc Ayrault

mercredi 26 juin 2013

Combat



Libération

On pourrait alimenter la polémique vaine de savoir «qui a commencé». 
Qui a donné le premier coup, qui a insulté un peu plus ou un peu moins, qui voulait la bagarre. Mais on ne le fera pas. 
Parce que, tout d’abord, la police elle-même ne tire pas d’enseignements probants de la vidéo produite par une caméra de la RATP lors des échauffourées qui ont mené à la mort de Clément Méric. 
Mais surtout parce que là n’est pas l’essentiel. De Clément Méric, on sait qu’il se battait avant tout sur le terrain des idées, tombé tout jeune dans une mouvance d’extrême gauche, tendance communisme libertaire. On sait aussi qu’il était végétarien et qu’il militait pour les causes LGBT. Le portrait que nous publions montre encore que comme beaucoup d’antifas, il n’échappait pas totalement à la tentation de la provocation et quelquefois - peut-être - de la violence. 
Mais il faut arrêter là et ne pas céder face à tous ceux qui voudraient nous faire croire que l’extrême droite et l’extrême gauche sont à ranger dans le même sac. 
 On ne peut que se féliciter de voir des jeunes déterminés à rejeter les idéaux nauséabonds de groupes fascistes antirépublicains qui ont fait de la haine leur fonds de commerce. 
Aux politiques qui tenteraient donc de récupérer ces images brouillées pour exonérer une extrême droite radicale qui veut s’inviter dans l’espace public, il faut opposer une fin de non-recevoir. 
Les fascistes sont une menace pour la démocratie, pas ceux qui les combattent.

mardi 25 juin 2013

Du concret pour le social et la santé

A partir du 1er juillet, le plafond des ressources prises en compte pour bénéficier de la Couverture maladie universelle complémentaire et de l'Aide à la complémentaire santé est relevé de 8,3 %. 
750 000 personnes pourront ainsi être aidées pour mieux se soigner.

lundi 24 juin 2013


Communiqué sur l'emploi des jeunes



Les socialistes montluçonnais félicitent chaleureusement Delphine Restoueix et Ergin Tsun, qui ont signé ce vendredi 21 juin leurs premiers contrats d'avenir avec la mairie de Montluçon, sous la supervision du Préfet de Région Eric Delzant. 
Avec 200 autres jeunes Bourbonnais, ils sont les bénéficiaires d'un dispositif mis en place par le gouvernement socialiste pour lutter contre le chômage des jeunes, qui frappe durement le bassin montluçonnais. 

La signature de ces deux contrats d'avenir répond à une interpellation du conseiller municipal socialiste Frédéric Kott, par un courrier en date du 24 mai 2013.

Nous nous réjouissons que Daniel Dugléry reconnaisse enfin l'utilité des solutions pour l'emploi proposées par les socialistes. Nous rappelons cependant que les emplois d'avenir existent depuis huit mois et qu'il n'est pas normal d'avoir attendu aussi longtemps pour prendre cette urgence sociale à bras le corps. 

C'est pourquoi les socialistes montluçonnais appellent le maire de Montluçon Daniel Dugléry à intensifier le rythme de création des emplois d'avenir dans les mois à venir.  Nous l'invitons à prendre exemple sur les communes de Prémilhat et Domérat, qui ont pris le leadership de la lutte contre le chômage des jeunes sur l'agglomération de Montluçon.


Nicolas BRIEN

dimanche 23 juin 2013

Halte aux dérapages des députés UMP !

Le Parti socialiste dénonce le nouveau dérapage des parlementaires UMP lors de la dernière séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
Alors qu'il interrogeait le Ministre des outremers quant aux prix exorbitants de l'électricité à Wallis et Futuna, Napole Polutele, député de Wallis et Futuna, s'est violemment fait alpaguer par le député UMP, Franck Gilard, l'interrompant par une intervention lamentable "Prenez l'indépendance, ça ira plus vite".
Au-delà de l'offense faite à M. Polutele, c'est à l'ensemble de la République française que les propos de M. Gilard portent atteinte.
Ces dérapages récurrents de représentants nationaux, porteurs d'intolérance, sont outrageants et nourrissent la montée des extrémismes. 
Le Parti socialiste appelle l'UMP à se ressaisir et à adopter un comportement digne d'un parti républicain.

vendredi 21 juin 2013

Vichy Val d’Allier s’engage dans les Emplois d’Avenir

Pour Jean-Michel GUERRE, Président de la Communauté d’agglomération de Vichy Val d'Allier (VVA) et maire de Bellerive sur Allier, le dispositif gouvernemental est une opportunité d’emplois pour les jeunes.

Pourquoi la Communauté d'agglomération VVA s'engage-t-elle fortement dans le dispositif des emplois d'avenir ?
La situation de l’emploi et notamment au niveau des jeunes dans le bassin vichyssois est alarmante : près d’un jeune de moins de vingt-cinq ans sur quatre est privé d’emploi ! Vichy Val d’Allier a saisi comme une véritable opportunité le dispositif gouvernemental d’emplois d’avenir s’inscrivant comme une promesse forte du candidat Hollande.

Quels sont les objectifs en termes de recrutement et dans quels secteurs ?
La communauté d’agglomération vichyssoise s’est attachée à assurer une égalité d’accès aux emplois publics. Dans ce cadre, VVA a fait le choix de recruter des jeunes éloignés de l’emploi dans l’optique notamment de futurs départs en retraite d’agents titulaires mais aussi pour satisfaire des besoins prioritaires partiellement insatisfaits à ce jour dans des secteurs variés : service des sports, petite enfance, service technique…...

Les 12 postes en emplois d’avenir au sein de Vichy Val d’Allier sont à temps complet pour 3 ans.
Quel sera le coût pour la communauté d'agglomération ?
Le coût d’un poste est d’environ 20 000 €. L’Etat prenant en charge 75% du coût, la charge nette pour VVA est d’environ 5 000 € par poste et par an soit environ 60 000 € par an pour les 12 postes.

Un des enjeux du dispositif est l'accompagnement des jeunes recrutés en termes de formation : quelles sont les actions menées par VVA en ce sens ?
Vichy Val d’Allier fait preuve de volontarisme dans ce domaine en élaborant des plans de formations individualisés sur les trois ans du CDD pour chaque jeune recruté en lien avec les communes et les syndicats intercommunaux du territoire. VVA assurera toutes les démarches pour monter les actions de formations. Les communes bénéficieront ainsi d’une assistance gratuite sur l’accompagnement des jeunes sur la durée du contrat. Seules les actions de formation ou d’accompagnement spécifique resteront à la charge des communes.

Quelles sont les conditions de la réussite du dispositif au niveau local ?
Les conditions de réussite au plan local procèdent tout d’abord d’une bonne compréhension du dispositif et de ses enjeux par les employeurs, mais aussi et surtout d’une volonté politique affirmée de garantir un accompagnement réel des jeunes afin de les amener de manière concrète vers l’emploi à l’issue de leur CDD.

Le partenariat avec les acteurs institutionnels, Mission Locale, CNFPT et Région Auvergne, demeure la clé de voûte de l’accompagnement et donc de la réussite au final du dispositif.

Qu'attendez-vous Monsieur Duglery ?

jeudi 20 juin 2013

Pour une Europe sociale

François Hollande a reçu Mme Bernadette SEGOL, Secrétaire Générale de la Confédération Européenne des Syndicats, accompagnée des responsables des organisations françaises membres de la CES (Thierry Lepaon (CGT), Laurent Berger (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO), Philippe Louis (CFTC) et Luc Bérille (Unsa)).
Cet échange a permis de confirmer l’identité de vue entre la CES et la France sur la nécessaire dimension sociale de l’Union Européenne, en particulier l’urgence des politiques de l’emploi et des actions conduites en direction des jeunes, la mise en place de minimas sociaux, de nouvelles modalités d’application de la directive sur le détachement des travailleurs.
Dans ces différents domaines, la CES a réaffirmé son ambition dans la perspective du prochain Conseil européen.
Le président de la République a souligné par ailleurs, la nécessité d’un desserrement des politiques d’austérité, d’une mise en œuvre plus rapide du Pacte de croissance, ainsi que d’une politique d’investissement résolue dans les filières prioritaires.
Il a rappelé l’attachement de la France à un rôle plus affirmé des partenaires sociaux dans la construction européenne.

Voir l'événement: Rencontre avec Mme Bernadette SEGOL, secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats et les responsables des syndicats français membres de la CES

mercredi 19 juin 2013

FOG s'en prend à Nicolas Sarkozy dans un édito au vitriol

Tous les ponts sont désormais coupés entre le journaliste et l'ancien président de la République. Dans un éditorial au vitriol à paraître ce jeudi dans Le Point, intitulé "Si M. Sarkozy est un homme d’Etat…", Franz-Olivier Giesbert se montre particulièrement peu charitable à l'égard de l'ex-chef de l'Etat, officiellement retraité de la vie politique.
Ironisant sur les affaires qui s'amoncellent sur le bureau de Nicolas Sarkozy, FOG pose la question qui taraude la presse: "Le retour en politique de Nicolas Sarkozy est-il encore possible ? Les flots d’affaires qui dégringolent sur lui devraient l’obliger à reculer. La raison aussi."
Pire encore, le directeur du Point l'accuse d'empêcher le renouvellement des idées et des personnes à droite, voire de favoriser la montée du Front national. "S’il continue d’empêcher tout renouveau de l’UMP en attendant fébrilement le moment de son hypothétique retour, Nicolas Sarkozy, éclaboussé par des affaires de toutes sortes, continuera de faire, à son corps défendant, le jeu du Front national", attaque-t-il, avant de complètement se lâcher.
"Où était donc passée, pendant son quinquennat, cette "République irréprochable" vantée par M.Sarkozy durant sa campagne de 2007? Elle s’était mise en congé pour laisser se déployer la passion pour les fonds en liquide de M.Guéant, son Fouché de poche, ou l’incroyable scénario, digne d’un mauvais polar, qui mena à l’arbitrage favorable à M. Tapie."


mardi 18 juin 2013

Jacques Delors: «n'ayez pas peur, nous y arriverons !»

Lors de la Convention du Parti Socialiste consacrée à l'Europe, Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, a délivré un message critique à l'égard des politiques conservatrices en Europe et dressé les perspectives pour redonner espoir en ce projet européen.


Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne et artisan de la construction européenne a rappelé les 3 adversaires de l'Europe :
  • le marasme économique et social ;
  • la perception d'une Europe punitive éloignée des européens et
  • le populisme qui se nourrit de la mondialisation et des conséquences des plans d'assainissements économiques et financiers.
Il a appelé les progressistes européens à réagir avec force et promptitude pour faire vivre l'idéal européen en soutenant une véritable relance de l'Europe via le budget européen; la mise en place d'une union monétaire certes mais avant tout une coopération économique, sans oublier les 28 états membres.
Il a insisté sur une coopération renforcée pour l'Union économique et monétaire mais aussi sur l'indispensable partenariat de la Commission avec le développement des régions.
Rappelant que relancer la grande Europe était un objectif essentiel, il a assuré que son avenir était bien devant elle, et a conclu :
«N'ayez pas peur, nous y arriverons !»

lundi 17 juin 2013

Un peu d'humour

Jamel Debbouze à Hollande : "c'est mieux que sous votre processeur Jo Dalton" 

L #39;humoriste Jamel Debbouze, pr eacute;sident du Prix de l #39;Audace Cr eacute;atrice remis par le pr eacute;sident de la R eacute;publique, mercredi 12 juin 2013 agrave; l #39;Elys eacute;e ( FRANCETV INFO)


L'humoriste Jamel Debbouze, président du prix de l'Audace créatrice remis par le président de la République, mercredi 12 juin à l'Elysée, a commenté la présidence du prédécesseur de François Hollande : "C'est la première fois qu'on nous invite à l'Elysée, avec tous les honneurs qui nous ait dû, et c'est très appréciable. J'en profite pour vous dire que la France, c'est mieux que sous votre processeur Joe Dalton. Il était quand même très énervé, le pauvre", a ironisé l'humoriste.

François Hollande a donné du "président Debouzze" à l'acteur, en réponse à ses blagues, lui rappelant qu'il l'a déjà accueilli dans les lieux. Le chef de l'Etat a aussi fait une allusion humoristique au succès du collège de Trappes, fréquenté autrefois par l'humoriste : "Même ceux qui ne sont pas passés au collège [de Trappes], c'est comme l'ENA, ils disent : 'moi, j'ai fait le collège de Trappes et donc je mérite d'être soutenu'".

dimanche 16 juin 2013

Du côté de Moulins

On ne gagnera que collectivement !

« Je souhaite que les trois candidats têtes de liste de la gauche aux prochaines municipales se concertent pour définir la politique à venir sur la zone urbaine de l’agglomération ».? - Photo : philippe bigard

« Je souhaite que les trois candidats têtes de liste de la gauche aux prochaines municipales se concertent pour définir la politique à venir sur la zone urbaine de l’agglomération ».



Les élections municipales approchent. Où en est la réflexion au sein de l'opposition ? Les têtes de liste dans les villes-préfecture seront désignées au plan national. Cela dit, je suis a priori candidat pour mener une liste de rassemblement, une liste humaniste ouverte à toute personne attachée à la justice sociale. Il existe dans cette ville des personnes hors parti qui sont capables de s'engager sur un projet, notamment dans le milieu associatif. Nous aurons des réunions dès le mois de septembre pour écouter la population, et parallèlement des discussions avec nos partenaires. Je souhaite qu'on fonctionne collectivement, pas comme la majorité municipale actuelle où tout est décidé par une seule personne. Ce pouvoir personnel du maire a d'ailleurs des conséquences : comment expliquer autrement le fait qu'on ne voit plus en séance de conseil un certain nombre d'élus de la majorité ?

Pour la première fois, les conseillers communautaires seront désignés par fléchage sur les listes électorales. Est-ce que cela peut contribuer à modifier le fonctionnement de la Com' d'agglo par trop paralysée par la rivalité Moulins-Yzeure, Périssol-Chambefort ? C'est vrai que, depuis 2008, l'opposition a fait des propositions à la majorité qui ont été reprises, comme le marché du dimanche. À Moulins, il y a au moins une possibilité de débat. À la Com' d'agglo, en revanche, on se heurte sans arrêt à ces rivalités. Elles me paraissent dépassées. Si cela devait continuer de la sorte, il y aura naufrage, et naufrage collectif. C'est pourquoi nous proposerons à Avermes et à Yzeure de mettre en commun nos capacités. En cette période de crise, nous devons tous faire attention à l'efficacité du moindre euro dépensé. Il nous faut donc travailler ensemble. Comment ? C'est le vrai et le grand défi de ces élections municipales. Je souhaite que les trois candidats têtes de liste de la gauche su r l'agglomération se concertent pour définir la politique à venir sur la zone urbaine.On ne gagnera que collectivement.
A contrario, peut-on parler, selon vous, d'échec collectif à propos du projet Leclerc sur la zone nord ? Je ne sais pas, mais à mes yeux, il y a eu trois erreurs de commises dans cette affaire. La première relève du président de la Com' d'agglo (Pierre-André Périssol, NDLR) qui n'a pas assez pris en compte les difficultés que pouvait rencontrer le dossier. La deuxième erreur vient d'un évident dysfonctionnement des services des deux ministères, de l'Environnement et du Commerce, qui ont rendu un avis défavorable au projet en se basant sur des arguments dénués de toute réalité. Si on en est arrivé là, c'est que personne, parmi les personnalités politiques locales, n'a suffisamment attiré l'attention du préfet de Région, pas plus d'ailleurs que celle des attachés parlementaires des deux ministres, sur l'importance de ce dossier. Enfin, la troisième erreur est sans doute de la responsabilité du porteur du projet qui a poussé un peu loin la surface de son parking et qui est resté évasif sur l'avenir de son ancien magasin. Cela dit, s'il y a eu appel devant la commission nationale, je pense que c'est parce qu'on a un peu frustré les commerçants de la zone sud en leur refusant le droit de s'agrandir. Mais, malgré ces erreurs cumulées, il n'en reste pas moins que l'avis de la commission est incompréhensible. Aujourd'hui, il y a un nouveau projet : il faut absolument que tout le monde soit derrière. Cela ne semble pas évident pour le maire VSD que nous avons actuellement à Moulins : non seulement, il était absent de la réunion à Paris pour défendre le dossier, mais il était encore absent à la réunion de la Com d'agglo sur la suite à donner au projet. Le maire d'Yzeure, lui, qui avait pourtant des obligations à Paris, a lui fait l'effort de venir.

samedi 15 juin 2013

vendredi 14 juin 2013




Ces photos qui décridibilisent Marine Le Pen



Depuis la mort de Clément Méric, la présidente du FN ne cesse de le répéter : son parti n'a aucun lien avec le groupuscule d'extrême droite. Vraiment ?

"Je ne connais pas précisément ce groupe", a affirmé Marine Le Pen. (Photomontage/AFP)
"Je ne connais pas précisément ce groupe", a affirmé Marine Le Pen. (Photomontage/AFP)

Marine Le Pen et ses acolytes ont-il la mémoire qui flanche ? Depuis la mort de Clément Méric sous les coups de skinheads gravitant autour des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), la présidente du FN affirme que son parti n'a "aucun rapport" avec ce groupuscule d'extrême droite. "Je ne connais pas précisément ce groupe", va-t-elle jusqu'à déclarer, dimanche sur BFMTV. "Je ne savais même pas que ça existait !", renchérit le vice-président du Front national Florian Philippot sur RMC, "j'en ai appris l'existence par la presse".


Et pourtant. Comme le rappellent "Les Inrockuptibles", Serge Ayoub, dit "Batskin", chef des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, a dîné avec Marine Le Pen à Paris en août 2010 alors que cette dernière était en campagne interne contre Bruno Gollnisch. Une information initialement révélée par le livre des journalistes du "Monde" Caroline Monnot et Abel Mestre, "Le système Le Pen", paru en 2011 aux éditions Denoël, et qu'elle n'avait alors pas démentie.
"Elle me posait des questions. Elle cherchait à comprendre pourquoi certains groupuscules de l'extrême droite radicale lui étaient hostiles et pourquoi je la soutenais", explique à l'hebdomadaire le chef de bande de la mouvance skinhead. La patronne du Front l'aurait trouvé plus "modéré" qu'escompté. Dimanche, Marine Le Pen a confirmé avoir "rencontré une fois" Serge Ayoub : "J'en ai conclu que nous n'avions pas grand-chose à nous dire et rien à faire ensemble", avait-elle lancé. Fermez le ban.

Un verre au QG des JNR

A ce dîner, il faut pourtant ajouter un verre pris par Marine Le Pen au Local, le bar associatif de Serge Ayoub, à l'occasion de la première "100% French Pride" organisée par le site FDesouche.com en 2008. Pour preuve, le Petit Journal de Canal + pointe le papier-peint qui figure sur une photographie prise lors d'un reportage de Rue89 (à gauche). Cette même tapisserie qui apparaît dans une interview vidéo du chef des JNR officiellement réalisée dans son bar (à droite).

En campagne pour Marine Le Pen ?

Bien avant, en 1995, Serge Ayoub avait également été sollicité par le Front national pour être tête de liste aux élections municipales à Stains (Seine-Saint-Denis), selon ses dires. Une entreprise qui ne s'était finalement pas concrétisée. 
Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a quant à lui évoqué un épisode plus récent, datant de juin 2012 : "Je suis témoin personnellement du fait que M. Ayoub était présent sur les marchés d'Hénin-Beaumont dans une circonscription où son mouvement n'avait pas de candidat et il était là, en soutien de Mme Le Pen", déclarait-il dimanche. Une version corroborée par "Marianne", pour qui Ayoub faisait bel et bien campagne pour Marine Le Pen sur le marché d'Hénin-Beaumont.

Des prestations pour le FN

Autre indice de la proximité entre le FN et les JNR avancé par le Petit Journal, la présence d'un homme, clairement reconnaissable grâce à son tatouage, à une manifestation des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (à gauche) ainsi qu'à la grand-messe FN du 1er mai 2013 à Paris (à droite). Les JNR seraient donc acceptées aux manifestations du Front national, quand bien même Marine Le Pen affirmait en avril 2011 qu'elle ne voulait "plus voir de skinhead dans les défilés du FN".

Mais il y a plus encore. Dans ces photos publiées par le site REFLEXes, un des membres des JNR, Daniel Mack, assure le service d'ordre rapproché des leaders du FN au défilé du 1er mai 2012 (à gauche et en bas, avec les lunettes noires et le badge du "Département protection sécurité" du Front national). Un homme que l'on retrouve (à droite) à un rassemblement des Jeunesses nationalistes révolutionnaires.


Cet échange de bons services ne daterait pas d'hier, à en croire REFLEXes : "Entre 1992 et 1994, il n'est pas rare de voir les JNR, parfois aux côtés du GUD dirigé par Frédéric Chatillon, faire le service d'ordre volant autour des meetings du Front national, comme au meeting du Zénith à Paris en 1992", lit-on sur le site. Depuis, l'opération de dédiabolisation imposée par Marine Le Pen n'a donc pas suffi à faire disparaître ces troubles relations.
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