jeudi 28 février 2013


Déclarations de F. Fillon sur Europe 1 : occasions manquées, occasions de se taire

Après six mois d'affrontement avec M. Copé et deux mois de silence, M. Fillon multiplie depuis quelques jours les déclarations, en confondant débat et fracas.
Il dit qu'il faut créer des emplois, mais pendant les cinq ans où il a été Premier ministre, la France en a perdu un million. C'est François Hollande et la gauche qui, aujourd'hui, créent les emplois d'avenir, instaurent les contrats de générations, proposent un crédit d'impôt compétitivité emploi aux entreprises pour qu'elles embauchent.
François Fillon dit qu'il faut rétablir les comptes publics, mais il a commencé son mandat à Matignon en 2007 en parlant de "faillite" et l'a achevé en 2012 en laissant à ses successeurs une ardoise de 600 milliards d'euros de dette supplémentaires.
Et voilà qu'il se fait le chantre de la 25ème heure du non-cumul des mandats : M. Fillon et l'UMP ont eu un quinquennat entier, et même deux depuis 2002, pour le décider, le voter et l'appliquer... C'est le Parti socialiste et la gauche qui, dans les mois qui viennent, vont adopter une loi historique contre le cumul des mandats des parlementaires et pour la rénovation de notre démocratie.
L'ambition personnelle et l'obsession présidentielle ne sauraient tout justifier. Au fil de ses sorties médiatiques, M. Fillon apparaît de plus en plus comme l'homme des occasions manquées, y compris des occasions de se taire.

lundi 25 février 2013


Prévisions de croissance de la Commission européenne : la politique économique du Gouvernement permettra la sortie de crise

La Commission a présenté ses prévisions de croissance et de déficit pour les pays membres de l’Union pour l’année 2013. La prévision du déficit des administrations publiques de la France pour 2013, de 3,7% du PIB, même si elle est plus élevée qu’anticipée, souligne les efforts extrêmement importants que la France a réalisés en 2012. Elle montre aussi que notre pays agit sur son déficit structurel, avec une réduction de quelques 20 milliards par an. C’est d’ailleurs la raison du rétablissement depuis 8 mois de la crédibilité de la politique économique de la France sur les marchés financiers visible dans des taux d’intérêt souverains historiquement bas.
C’est parce que la sortie de crise serait compromise par des mesure supplémentaires de réduction des dépenses publiques ou de hausses des prélèvements obligatoires que François Hollande et Pierre Moscovici rejettent l’austérité réclamée par la droite et refusent d’ajouter de l’austérité à la récession. Cet argument est d’ailleurs entendu par la Commission européenne qui entérine le renvoi à 2014 de l’objectif d’un déficit de moins de 3% de PIB pour notre pays.
En revanche, les prévisions de déficit pour 2014 de la Commission européenne doivent être prises avec distance car elles n’intègrent pas les mesures déjà actées par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault en termes d’économie de dépenses à horizon de 2017.  En outre les recommandations de la Commission européenne doivent être mises en balance avec la volonté de construire une réponse solidaire, au niveau européen, à la crise que nous continuons de traverser  et bien sûr à l’objectif primordial de maintenir notre système de protection sociale.
La sortie de crise sera atteinte grâce à toutes les mesures mises en place depuis 8 mois notamment sur le marché du travail notamment les emplois d’avenir, la politique budgétaire doit être conduite dans le souci de cet équilibre permanent : protéger les ménages Français des conséquences sociales de cette période économique difficile, et rendre à la France sa souveraineté budgétaire en se libérant de la contrainte de la dette publique astronomique, héritage des 5 dernières années. 

dimanche 17 février 2013


Le premier livre sur les emprunts toxiques est paru 


 
Des centaines de collectivités locales (mairie, département, syndicat intercommunaux), mais aussi des hôpitaux et des offices HLM, sont touchés depuis plusieurs années par le phénomène dit des « emprunts toxiques », ces emprunts dont certains sont indexés sur des cours de change et dont les taux d'intérêt sont variables et imprévisibles.
De nombreux élus et fonctionnaires territoriaux ont été abusés par ces produits, souvent présentés comme sans risque par les banques.
 
Cet ouvrage de vulgarisation est à destination de toutes les personnes confrontées à ces emprunts ou tout simplement cherchant à comprendre ces produits financiers. Il définit les termes utilisés, décrypte sans polémique les contrats aux formules souvent complexes et donne des outils pour estimer les risques d'évolution défavorable de leurs taux d'intérêt.
Préfacé par Claude Bartolone (PS) et Henri Plagnol (UMP), il s'adresse aux élus de tous partis, aux fonctionnaires territoriaux et aux citoyens confrontés à une dette toxique, qui y trouveront les connaissances et les arguments pour défendre au mieux leur collectivité. S'appuyant sur de nombreux exemples de contrats, il fait une présentation détaillée des principaux types d'emprunts structurés vendus par les banques dans les années 2000 à 2010.
 
Ingénieur et probabiliste de formation, Emmanuel FRUCHARD a partagé les vingt premières années de son expérience professionnelle entre la finance de marché et l'édition de logiciels financiers. Investi dans la vie politique locale, il a découvert en 2007 et depuis dénoncé sans relâche les emprunts spéculatifs souscrits par sa collectivité. Depuis 2008 il est consultant, chargé de cours dans l'enseignement supérieur et formateur auprès d'élus locaux. Il est également conseiller municipal de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
 
Pour commander cet ouvrage :
Site de l'éditeur : www.territorial.fr
Prix : papier 70 € / électronique 50 €
Pour plus de détails :

samedi 16 février 2013


Conférence-débat "Quel avenir pour l’Hôpital Public ?"

avec Hélène Derrien, Présidente du Comité de Défense du Centre Hospitalier de Montluçon

et Bernard Granger, Fondateur du Mouvement National de Défense de l’Hôpital Public

Vendredi 22 février 2013 à 18h
Salle Salicis - 1 Rue Lavoisier à Montluçon

vendredi 15 février 2013


Monsieur Fillon, Premier ministre de la banqueroute, n’a aucune leçon à donner

Les propos de François Fillon à propos de la trajectoire budgétaire française sont inacceptables et totalement déplacés de la part de celui qui, Premier Ministre de la banqueroute, a plombé les finances publiques de notre pays.
Le Parti socialiste rappelle que le déficit public s’élevait à 5,2% du PIB en 2011 et que la dette publique s’est accrue de 500 milliards d’euros sous la seule présidence de Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, le Projet de Loi de Finances 2012 adopté par le dernier gouvernement Fillon affichait une prévision de croissance pour 2013 irréaliste à 2%, ce qui a obligé le gouvernement à voter un budget rectificatif dès sa prise de fonction.
Le gouvernement, sous la houlette de Jean-Marc Ayrault et de Jérôme Cahuzac, a engagé un effort inédit de redressement des finances publiques sur la durée du quinquennat. Jean-Marc Ayrault a confirmé que le gouvernement respectera son engagement d’atteindre l’équilibre budgétaire en 2017.
La volonté de la gauche est de réaliser le redressement des finances publiques sans compromettre la croissance, l’emploi ni la justice sociale. Ce que veut la droite, c’est appliquer une politique du tout-austérité qui ne ferait qu’aggraver la crise en ciblant en premier lieu les citoyens les plus fragiles.
Le Parti socialiste salue le courage de Jean-Marc Ayrault qui, prenant acte de perspectives de croissance plus faibles que prévues, a indiqué qu’il serait difficile de revenir à 3% de déficit dès 2013. Il renouvelle sa confiance dans la capacité du gouvernement à réaliser le redressement budgétaire et économique du pays dans la justice.

mercredi 13 février 2013

Quels moyens pour faire fonctionner le Musée des Musiques Populaires ?

L’ouverture, avec l’inauguration, est prévue le 21 juin prochain. La semaine dernière, le président de la région Auvergne, René Souchona visité le chantier.? - BERNARD LORETTE
L’ouverture, avec l’inauguration, est prévue le 21 juin prochain. La semaine dernière, le président de la région Auvergne, René Souchon a visité le chantier. Photo Bernard LORETTE La Montagne

Question d'importance soulevée par Frédéric KOTT lors du Conseil Communautaire de lundi 11 février.
Nous allons bénéficier d'un magnifique équipement de niveau national voire européen, qu'il convient de faire vivre, de faire connaître et de faire rayonner. Ceci suppose un budget de communication suffisant, et des moyens en personnel adaptés.

Pour le moment, les budgets annoncés par le Président de l'Agglomération semblent en deça des besoins.

mardi 12 février 2013

L’Union départementale des élus socialistes et républicains (UDESR) s’est retrouvée au Montet pour une réunion de travail : « Il s’agit de mieux nous structurer afin de nous préparer efficacement aux prochaines échéances électorales ».? - photo : philippe bigard

L’Union départementale des élus socialistes et républicains (UDESR) s’est retrouvée au Montet pour une réunion de travail : « Il s’agit de mieux nous structurer afin de nous préparer efficacement aux prochaines échéances électorales ».- photo : Philippe Bigard La Montagne


L’Union départementale des élus socialistes et républicains (UDESR) s'est réunie samedi sous la présidence de Bernard Pozzoli afin de s'organiser efficacement pour préparer les futures échéances électorales, et en particulier les élections municipales de 2014.
Un important travail en commun sera mené pour définir des stratégies communes et s'inspirer des réussites des municipalités socialistes déjà en place.
L'occasion également d'échanger sur la mise en place des réformes gouvernementales dans les communes, comme les nouveaux rythmes scolaires, les emplois d'avenir ou les contrats de génération.

Tribune dans le prochain MNV: rythmes scolaires et réussite éducative

 

Cette réforme qui sera mise en place dans les écoles montluçonnaises à la rentrée 2014 permettra aux collectivités d’améliorer la réussite éducative de tous les enfants, pendant les trois heures hebdomadaires allégées du temps scolaire.
Ce projet ambitieux devrait permettre des activités ludiques, créatives, artistiques ou sportives, avec l’aide de tous les acteurs concernés par la réforme.
Nous entendons les craintes exprimées par les professeurs de l’Éducation nationale après 10 années de casse du service public d’éducation.
Nous connaissons les contraintes pour les communes, en particulier financières, mais nous considérons qu’il s’agit d’un investissement utile dans l’intérêt des enfants.
Nous voyons enfin un autre grand défi porté par cette réforme avec la possibilité offerte aux collectivités de lutter contre les inégalités sociales qui se jouent dans l’accès à différents types d’activités.
Nous ne doutons pas que la collectivité et l’ensemble des acteurs concernés pourront définir ensemble des projets éducatifs de qualité afin de contribuer à la réussite éducative de tous.

lundi 11 février 2013



Pourquoi ?

dimanche 10 février 2013


Une meilleure prise en compte du pouvoir d'achat dans la revalorisation du smic

Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, a présenté un décret modernisant les conditions de revalorisation du smic. La revalorisation prendra à présent en compte le pouvoir d'achat des ménages et le gain de pouvoir d'achat des ouvriers, mais aussi des employés. Explications :

Le pouvoir d'achat garanti

Le gouvernement a souhaité garantir le pouvoir d'achat des salariés à faible revenu en prenant en compte leurs dépenses réelles, notamment les dépenses contraintes telles que le loyer. A cette fin, le smic sera à présent indexé sur l'inflation mesurée pour les 20% des ménages ayant les revenus les plus faibles.
De plus, prenant en compte l'évolution de la société et la croissance de la catégorie professionnelle des employés rémunérés au smic, la revalorisation du smic se fera à présent non plus sur la base de la moitié du gain de pouvoir d'achat des seuls ouvriers, mais aussi desemployés.

Une meilleure redistribution des richesses lors du retour de la croissance et des liens renforcés avec les partenaires sociaux

Par ailleurs, le gouvernement pourra porter le smic à un niveau supérieur à celui obtenu par ces seuls mécanismes, pour une meilleure redistribution lors du retour de la croissance. Enfin le groupe d'experts sur le smic qui effectue un rapport annuel sur son évolution, devra désormais entendre dans ce cadre les différents partenaires sociaux. Les avis des organisations syndicales et patronales seront dès lors annexés au rapport.

samedi 9 février 2013


Le Le comité de Montluçon du Secours Populaire Français


organise un
Grand Concert Solidaire
Vendredi 22 Février  2013
 Salle Germinal à Désertines
20 h30
Animé par des artistes solidaires :
·        Jean-Pierre Chauvet et Cendrine
·        Patrice Bourgeon et Dominique Fissore et
** Yves Vessière  **

Entrée : 5 € 

jeudi 7 février 2013


Les Socialistes mobilisés pour la refondation de l’Ecole

En présence de Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, le Bureau national a réaffirmé que le combat pour l’Ecole de la République est au cœur de l’identité des Socialistes. Il était au cœur des engagements présidentiels de François Hollande, il est aujourd’hui au cœur de l’action du Gouvernement. L’Ecole est le socle de l’ambition définie par le Président de la République : tenir la promesse républicaine faite à la jeunesse de notre pays, et agir pour que les générations présentes et à venir vivent mieux que celles qui les ont précédées.
Pendant 10 ans, l’Ecole a souffert, abîmée par la droite, méprisée par le sarkozysme, avec la suppression de près de 80 000 postes, la suppression de la formation initiale des enseignants qui a dégradé les conditions d’exercice de ce métier, la suppression de la carte scolaire qui a accru les inégalités territoriales, la suppression de 3000 postes de RASED qui a considérablement affaibli le soutien si nécessaire aux élèves les plus en difficulté. Ainsi le système éducatif français n’a-t-il cessé de régresser dans toutes les évaluations internationales.
Il était donc urgent que l’Ecole redevienne la priorité nationale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. C’est tout le sens de la loi pour la refondation de l’Ecole portée par Vincent Peillon qui a pour double objectif de donner à tous les enfants les moyens de réussir, en réduisant les inégalités sociales et territoriales, et de revaloriser le métier d’enseignant. Elle est l’aboutissement de la grande consultation nationale qui a eu lieu pendant tout le second semestre 2012.
Grâce à un effort budgétaire sans précédent depuis plus de 20 ans, la loi traduit cette priorité notamment par la création de 60 000 postes dans l’Education nationale d’ici 2017, par l’ouverture des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation, par la création des emplois d’avenir-professeurs, par le passage de l’Ecole à l’ère du numérique.
Parce que c’est dès le plus jeune âge que se joue l’échec ou la réussite scolaire, la priorité est donnée au premier degré avec la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, le dispositif « plus de maîtres que de classes » et un plan d’éducation artistique et culturelle. C’est également dans ce cadre que s’inscrit l’indispensable réforme des rythmes scolaires : avec le plus faible nombre de jours d’école des 34 pays de l’OCDE et les journées de classe les plus chargées, la situation est aujourd’hui préjudiciable à l’équilibre et à la réussite des enfants.
Par ailleurs, des engagements précis sont pris pour le second degré avec la rénovation du collège unique, le renforcement du service public de l’orientation, la revalorisation de l’enseignement professionnel et un plan de lutte contre le décrochage scolaire afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant chaque année sans qualification du système scolaire.
La Parti socialiste est fier de cet ensemble de réformes engagées pour la réussite des tous les enfants de notre pays. C’est dans cet esprit qu’il appelle la communauté éducative à se rassembler autour de cette belle et indispensable ambition nationale.

mercredi 6 février 2013


François Hollande au Parlement européen : une vision forte pour l’intégration solidaire de l’Europe


Communiqué d'Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, député européen

Je salue la visite du Président de la République au Parlement européen à Strasbourg mardi 5 février. Il a tracé devant les parlementaires européens une véritable vision pour relancer l’Union européenne et lui permettre de sortir de la crise. Son appel au sursaut lancé aux dirigeants des 27 pays de l'UE est la voix dont l'Europe avait besoin.
Je salue en particulier l’engagement courageux en faveur d’une nouvelle architecture européenne et d’une Union différenciée, dotée de plus grandes ressources propres, pour aller de l’avant et relancer la construction européenne.
Depuis mai dernier, la France a repris sa place en Europe. De grandes avancées ont pu être menées depuis le début de sa présidence, comme la stabilisation de la zone euro, l’intervention plus forte de la Banque centrale contre la spéculation, le sauvetage de la Grèce, le lancement de la supervision bancaire européenne, l’adoption d’une taxe sur les transactions financières et le Pacte de soutien à la croissance.
Le Président François Hollande l’a rappelé dans son discours: l’austérité sans fin voulue par les conservateurs en Europe n’apportera aucune réponse à la  crise. Le soutien à la croissance au niveau européen, la lutte contre les inégalités et le chômage en particulier des jeunes, doivent être les objectifs prioritaires d’une Europe solidaire. La recherche de la croissance doit être un principe central de la coordination des politiques économiques en Europe. L’Europe doit se doter d’un budget à la hauteur de ces défis, qui préserve la PAC, l’aide aux plus démunis, les politiques de solidarité et de grands projets pour l'environnement, pour la transition écologique et les énergies renouvelables.
Le Président de la République a aussi appelé l’Europe à retrouver sa place dans le monde pour défendre ses intérêts  dans les négociations internationales, et porter les valeurs de démocratie, de paix et de liberté, de développement face aux obscurantismes, et de manière unie, c’est le sens de l’intervention au Mali.
L’élection de François Hollande a levé de grandes espérances partout en Europe. Sa présence devant le Parlement européen rappelle que l’Union européenne est confrontée  à des défis auxquels elle ne pourra répondre que par l’intégration et la solidarité, une véritable union politique, pour jouer à nouveau son rôle moteur dans le monde. 

mardi 5 février 2013

« Éthique, conflits d’intérêts, comment gérer une mairie de manière exemplaire ? » à guichets fermés salle Salicis !

Éric de Montgolfieret Jean-Luc Trotignonont amené deux points de vue différents au débat organisé par Nicolas Brien. - photo Bernard Lorette
Éric de Montgolfieret Jean-Luc Trotignon ont amené deux points de vue différents au débat organisé par Nicolas Brien. - photo Bernard Lorette La Montagne

La section PS de Montluçon accueillait Jean-Luc Trotignon, Délégué National de l’association de lutte anti-corruption ANTI-COR et Eric de Mongolfier, Procureur général près la Cour d’appel de Bourges.



Jean-Luc Trotignon a présenté son association de lutte contre la corruption qui combat afin de moraliser la vie publique. Anti-cor apporte une aide aux citoyens vigilants afin de la guider dans les différentes démarches qu’ils ou elles souhaitent entreprendre (référés, recours devant le tribunal administratifs, CADA etc…). L’association s’est également portée partie civile dans plusieurs affaires emblématiques telles que les sondages de l’Elysée et milite également en faveur de ce qu’elle considère comme des avancées indispensables pour la démocratie comme la participation des minorités aux commissions d’attribution des logement ou des places de crèches ou l’attribution d’un local pour les minorités ...

Eric de Montgolfier a fait le constat que la corruption touche aussi bien la droite que la gauche et pas plus le midi que les autres régions. Le Procureur pour qui « la morale doit précéder la Justice » a illustré ses propos à l’aide de quelques anecdotes comme celle de cet élu qui, contraint de se séparer d’un de ses mandat qui faisait de lui un cumulard a tenté « de vendre un de ceux-ci à un de ses amis politiques » ! Il se livrait ensuite à une analyse sans concession de la société française qui a du mal à se débarrasser du concept de pouvoir absolu et de népotisme, souvent accompagné  de la corruption. 

Plusieurs élus où anciens élus étaient présents dans la salle, comme Maurice Brun qui fut Député-Maire de Montluçon qui soulignait par exemple que la « réserve parlementaire » qui permet à un député ou un sénateur de distribuer des subventions de manière discrétionnaire, sans contrôle ni transparence n’existait pas quand il siégeait au Palais Bourbon.

Alain Gaubert, Maire de St Bonnet Tronçais, a donné des exemples concrets sur la manière dont il associe les habitants de sa petite commune aux décisions municipales.

Frédéric Kott, s'appuyant sur des exemples concrets, rappelait que l'éthique devait s'appuyer sur 3 piliers tels que le respect des valeurs de la République qui fait qu'un Maire n'est pas le représentant des intérêts d'un clan ou d'un parti mais l'élu de tous les habitants, le respect de la démocratie locale et des droits de l'opposition, et le respect de la transparence. Il rappelait à cette occasion l'obligation qui lui avait été faite à plusieurs reprises de saisir la CADA (Commission d'Accès aux Documents Adminsitratifs qui dépend du 1er Ministre) afin de se faire communiquer divers dossiers tels que des emprunts considérés comme toxiques ou le rapport du commissaire aux comptes d'un club placé en redressement judiciaire.

lundi 4 février 2013


François Hollande au Mali : une visite historique pour les relations entre la France et l'Afrique

Le déplacement de François Hollande au Mali, salué par un exceptionnel accueil populaire à Tombouctou et Bamako, restera comme une visite historique pour le Mali et pour la France. Par les discours des deux présidents, nos peuples ont parlé d'une même voix pour la liberté, la fraternité, contre le terrorisme et l'obscurantisme.
Le discours de Bamako, placé sous le signe de l'universalisme et de la solidarité entre la France et le Mali, s'inscrit dans la nouvelle relation entre la France et l'Afrique initiée par François Hollande dans ses discours de Dakar et de Kinshasa.
Le Président de la République a tenu un discours de solidarité face au terrorisme, de vérité sur la présence des forces françaises au Mali dont les forces africaines sont appelées à prendre le relais, et d'exigence pour la démocratie et pour la justice qui doit être exempte de vengeance et respectueuse des droits de l'Homme.
Le Parti socialiste se tiendra aux côtés des forces démocratiques maliennes pour les soutenir dans la transition démocratique et pour le développement économique et social du Mali, conditions d'un nouvel avenir et d'une paix durable au Mali et dans la région.
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