vendredi 29 juillet 2011

Roms: Médecins du Monde dénonce les difficultés d'accès à la vaccination

Entre 8% et 25% des Roms vivant en France et rencontrés par Médecins du Monde lors d'une enquête menée entre juillet 2010 et juin 2011 ont un calendrier vaccinal à jour. L'association, qui en présente les résultats mardi, pointe le manque d'information, mais dénonce surtout la multiplication des expulsions "qui entraînent l'interruption des campagnes de vaccination, des difficultés pour réaliser les rappels nécessaires et donc l'impossibilité d'obtenir un calendrier vaccinal complet".

Un an après le discours de Nicolas Sarkozy à Grenoble, le 30 juillet 2010, au cours duquel le président avait notamment déclaré que le gouvernement allait "mettre un terme aux implantations sauvages de campements roms", l'ONG entend, avec ce document, dénoncer une politique constituant, selon elle, "une mise en danger volontaire de personnes en grande précarité".

Cette enquête a été menée auprès de familles de Roms vivant dans des caravanes ou des squats dans quatre villes (Nantes, Bordeaux, Marseille et Strasbourg), avec un panel de 281 personnes de moins de 30 ans, dont 11% d'enfants de moins de 2 ans et 34% de moins de 6 ans. Plus de la moitié d'entre elles (54 sont nées en Roumanie, 24% en Bulgarie, 12% en France et 10% dans un autre pays de l'Union européenne.

Si 92% des personnes interrogées ont dit penser "avoir déjà été vaccinées dans leur vie", MDM souligne toutefois que seules 38,5% des sondés "disposaient au jour de l'enquête d'un carnet de santé ou d'un document attestant des vaccinations déjà effectuées, soit 108 personnes", quasiment toutes mineures.

"Sur la totalité des personnes disposant d'un carnet de santé, les intervenants de MDM ont estimé que le calendrier vaccinal était à jour pour 25% d'entre elles", selon l'association. "De façon générale, pour l'ensemble de la population interrogée, les intervenants de MDM ont pu s'assurer que le calendrier vaccinal était à jour pour seulement 8% des personnes".

L'étude note aussi que "seule la moitié des personnes relevant théoriquement d'un dispositif de couverture maladie a effectivement des droits ouverts". Et parmi les enfants, ceux "suivis en PMI (service de Protection maternelle et infantile) ou scolarisés sont logiquement mieux protégés et de fait vaccinés". Mais "seuls six enfants sur dix" âgé de 6 à 16 ans sont scolarisés et "seul un tiers des enfants de moins de six ans est suivi en PMI".

Concernant les vaccins obligatoires ou recommandés, MDM souligne que seul le DTP (diphtérie-tétanos-poliomyélite, obligatoire) a "un taux de couverture vaccinale globalement satisfaisant" avec "près de 90%" des adultes roms vaccinés et 71% des enfants de moins de 2 ans.

Pour le BCG (tuberculose), "si les petits de moins de 2 ans sont 'relativement' mieux vaccinés (65, les plus âgés le sont nettement moins souvent" avec une taux de vaccination "autour de 35%", alors que "la tuberculose touche essentiellement les personnes en situation de précarité et/ou migrants originaires de pays où la maladie existe à l'état endémique".

Quant au vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole), "55% des Roms sont vaccinés contre 90% de la population générale en France" et "seuls deux enfants de moins de 2 ans sur neuf sont vaccinés alors qu'il s'agit, pour ce vaccin, de la population prioritaire et présentant le plus de risques de complications", poursuit l'enquête qui note que 42% des personnes interrogées "ne savent pas où aller pour se faire vacciner".

Et Médecins du Monde de souligner que le tableau dressé par cette enquête peut laisser présager une situation pire encore. L'association précise en effet que la population interrogée est constituée de "familles déjà connues par les équipes (...) auprès desquelles des entretiens de prévention, des consultations médicales, des accompagnements ont déjà pu avoir lieu".

Pour faire face, MDM préconise "l'organisation de campagnes de vaccinations sur les lieux de vie, de façon conjointe avec les services publics", mesure qui "permettrait ainsi d'assurer la protection 'immédiate' des populations, surtout en période d'épidémie, et d'accéder par la suite plus facilement au système de droit commun". "Mais", ajoute l'association, "encore faut-il pouvoir garantir la stabilité des populations sur leurs lieux de vie".

jeudi 28 juillet 2011

26 juillet 2011



Chaque année, le 26 juillet, les socialistes montluçonnais se retrouvent devant la stèle de Marx Dormoy pour commémorer son assassinat par les fascistes.

Marx Dormoy est l'exemple, pour nous socialistes qui sommes ses héritiers, mais également pour tous les progressistes et tous les républicains, d'un homme qui a consacré toute sa vie à la politique, dans le sens le plus noble de la lutte pour le progrès social et l'émancipation de l'homme, en restant constamment fidèle à ses valeurs jusqu'au sacrifice de sa vie.

"Je suis socialiste, car je crois que le socialisme affranchira l'humanité des servitudes qui pèsent sur elle. C'est mon idéal. Je tiens également compte du réel. J'ai donc la conviction que les améliorations locales qui embellissent notre ville tendent à relever les conditions matérielles et le niveau intellectuel et moral des classes laborieuses " disait Marx Dormoy.

L'HOMME : nous sommes réunis pour célébrer ses idées, son action, son courage dans tous les combats qu'il a mené au service de valeurs fortes, valeurs socialistes, valeurs humanistes, valeurs républicaines …

Evoquons successivement le militant socialiste, l'Homme d'Etat et le Maire de Montluçon, trois facettes de son action, toujours marquée par une action réformatrice forte, un combat infatigable au service des luttes sociales et des classes populaires, une fidélité permanente aux valeurs socialistes et républicaines, à la lutte contre le fascisme. Il est mort pour ses idées.

Chaque année nous rappelons ce qu'il a été, ce qu'il a fait et en quoi nous nous sentons en filiationavec celui que nous considérons comme le plus illustre des montluçonnais.

LE MILITANT SOCIALISTE : "les socialistes sont respectueux de toutes les opinions. Nous détestons le sectarisme, sous quelque forme qu'il se présente ".

Marx Dormoy est l'homme de la liberté, du refus de la fatalité.

Nous retenons de lui son courage et sa clairvoyance: à l'heure des grands choix, il a toujours su faire preuve d'un esprit visionnaire.

D'abord au Congrès de Tours, en 1920, en s'opposant avec force aux conditions imposées par Lénine et en refusant l'entrée dans la troisième internationale. "le socialisme démocratique est le plus grand et le plus bel idéal de solidarité, et le seul moyen pratique de faire germer le bonheur dans les sociétés humaines "

Ensuite face à la montée du fascisme et du national-socialisme, en se montrant sans complaisance à l'égard des régimes totalitaires.

Et surtout, le 10 juillet 1940, quant la République est enterrée, il fait partie des 80 parlementaires qui sauvent l'honneur en s'opposant au vote des pleins pouvoirs à Pétain.

L'HOMME D'ETAT :

Au sein du Gouvernement, Marx Dormoy, Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil, se trouve être le plus proche collaborateur de Léon Blum, et sera étroitement associé aux accords Matignon.

Le 17 novembre 1936, Roger Salengro se suicide, miné par les campagnes de calomnies menées par l'extrême-droite. Marx Dormoy est nommé Ministre de l'Intérieur.

On connaît d'avantage son action à ce poste, et sa lutte permanente contre les fascistes et en particulier contre la Cagoule, avec la révocation de Doriot, maire fasciste de Saint-Denis.

Ecoutons Léon Blum: "la menace d'un putsch fasciste était réelle : il eut l'audace de pousser à fond la lutte contre la Cagoule. C'est par l'effort tenace de sa volonté que les fils du complot furent débrouillés, que les dépôts d'armes furent en partie découverts, qu'un certain nombre de chefs fut identifié. La Cagoule s'est vengée en tuant Dormoy ".

La spirale infernale de 1939-1941 va se déchaîner : la défaite et l'invasion allemande, le vote des pleins pouvoirs à Pétain avec le refus des 80 parlementaires conduits par Léon Blum et Marx Dormoy, premier acte de résistance à l'Etat de Vichy, puis la dissolution du Conseil Municipal et la révocation de Dormoy en septembre 1940, et enfin le lâche assassinat perpétré par les fascistes en cette nuit du 25 au 26 juillet 1941.

MARX DORMOY MAIRE DE MONTLUCON :

C'est le 9 mai 1926 qu'il succède à Paul Constans, et dès son discours d'ouverture, il met en avant sa volonté de rassembler tous les montluçonnais, et s'inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs socialistes: "ensemble, nous travaillerons ainsi à l'avènement de cette république idéale fondée sur l'harmonie sociale et la justice entre les hommes ".

Toutes les réalisations le seront au service des habitants, avec une politique sociale audacieuse et en avance sur son temps, tout en maintenant une gestion saine et équilibrée des finances de la Ville. Aménageur soucieux des besoins collectifs et en particulier des plus démunis, telle était sa démarche, pour faire de Montluçon une ville moderne à l'échelle humaine.

Chacun connaît les grands axes de l'action de la municipalité menée par Marx Dormoy :

1. L'hygiène et la salubrité, à une époque où la tuberculose fait des ravages et où la mortalité infantile est affolante, en particulier dans les quartiers les plus populaires. Des travaux importants d'assainissement seront réalisés, l'accès à l'eau courante généralisé, des jardins publics créés ("pas d'hygiène sans soleil, sans lumière, sans eau et sans jardins ").

2. La santé, par la restructuration et la modernisation de l'Hôpital. Il fit en sorte que ce lieu soit fondé sur le principe de la solidarité républicaine. " Jusque là, l'Hôpital était la maison où les pauvres et les indigents étaient reçus avec une sorte d'humiliation charitable. Désormais, c'est un espace de vie où l'on a pas à rougir d'y pénétrer ".

3. L'éducation et la culture, avec la construction de nombreuses écoles.

4. Le développement des moyens de communication avec en particulier la création d'une société

d'autobus.

6. La justice sociale, par l'attribution d'aides et de bourses. Allocation aux personnes privées de ressources, création d'une caisse de chômage municipale, organisation de chantiers communaux pour donner du travail aux chômeurs … tels furent les outils que Marx Dormoy mit en place pour lutter contre la précarité. " L'ouvrier n'est pas la cause du chômage " répétait-il.

7. Le logement social, avec la volonté permanente d'améliorer les conditions de vie des plus modestes, tant pour la qualité de l'habitat que pour les coûts des loyers et des charges.

Marx Dormoy mena en parallèle une politique originale et audacieuse pour pallier à l'augmentation du coût de la vie, en luttant contre la spéculation sur les produits alimentaires de première nécessité.

DES RACINES FORTES :

Parce que toute démarche progressiste doit analyser le passé pour tendre vers l'avenir, nous tenons à cette date du 26 juillet pour nous livrer à ce devoir de mémoire, à cette immersion dans nos racines et nos valeurs fondamentales. Ce n’est pas faire acte de nostalgie.

Face à une crise économique, sociale, politique et morale qui efface tous les repères et met en péril les fondements de notre démocratie.

Face à un système qui entretient l’impunité envers les puissants, il nous appartient de poursuivre son combat et de se référer aux principes qui guidèrent son action.

Nous continuons à perpétuer la mémoire de l'Homme d'Etat, du bâtisseur, du grand socialiste et du grand Maire qu'a été Marx Dormoy, pour faire vivre les valeurs de solidarité, de fraternité, de tolérance chères aux montluçonnais.

mercredi 27 juillet 2011

Face au déficit, l’urgence n’est de pas de changer la Constitution

Le Président de la République vient d’écrire à l’ensemble des parlementaires pour les inviter à voter la soi-disante « règle d’Or ».
Le recours à cette procédure inhabituelle, contraire au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, souligne de manière ostentatoire la poursuite d’une pure campagne de communication.
Le Parti socialiste tient à rappeler que, selon la Cour des comptes, sur les 150 milliards d’euros de déficit de l’année dernière, 50 sont imputables à la crise et 100 aux politiques de droite menées tout particulièrement ces cinq dernières années.
Face au déficit, l’urgence, ce n’est de pas de changer la Constitution. L’urgence, c’est d’agir avec efficacité et justice. Or, cette majorité a systématiquement contribué à creuser les déficits. Ainsi, au moment même où le Président de la République invite au respect des équilibres budgétaires, il baisse de manière irresponsable et injuste de deux milliards l’ISF au bénéfice des plus aisés des Français.

Les socialistes ne tomberont pas dans le piège grossier que leur tend le Président de la République. Ils ne voteront pas cette fausse « règle d’Or ». Ils continueront de s’adresser aux Français pour leur proposer une véritable réforme fiscale, pour plus de justice et d’efficacité et au service de l’investissement et de l’emploi : une fiscalité sur le revenu juste et vraiment progressive, la suppression de nombreuses niches fiscales, l’alignement de la fiscalité des revenus du patrimoine sur celle des salaires, une plus grande progressivité de l’ISF, la réorientation du crédit impôt recherche, la modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction du réinvestissement des bénéfices dans l’outil productif.

mardi 26 juillet 2011

La Montagne évoque l'assassinat de Marx Dormoy

I
l y a 70 ans, jour pour jour, Marx Dormoy était assassiné dans un hôtel. L'historien, André Touret, a essayé de lever les zones d'ombre de cet attentat.
Fabrice Redon


Quand il décide, en 1998, d'écrire une biographie sur Marx Dormoy, André Touret s'est naturellement tourné vers Georges Rougeron. L'ancien président du Conseil général et maire de Commentry a été le secrétaire de Dormoy entre 1931 et 1940.

« Il avait déjà écrit une petite bio d'une quarantaine de pages. Au début, il m'a dit de ne surtout pas y toucher. Ça m'a un peu intrigué ».

Des réticences que le professeur d'histoire explique par les zones d'ombre entourant l'assassinat du député socialiste de Montluçon, le 26 juillet 1941, à Montélimar.

André Touret s'est livré à un véritable travail d'enquêteur, fouillant dans les archives et visitant les lieux du drame. Pour en arriver à la conclusion que Marx Dormoy a été victime d'« un crime abominable, aujourd'hui en partie élucidé ».

Le piège a été tendu par une comédienne. Une jeune femme blonde qui n'a pas laissé Marx Dormoy - il était célibataire - indifférent. « Elle était arrivée sous un nom d'emprunt, pour se reposer », explique l'historien.

Le soir du drame - c'est l'une des hypothèses -, la jeune femme aurait reçu une gerbe de fleurs de trois hommes. Elle serait montée, seule ou accompagnée des visiteurs. La chambre de Dormoy était ouverte et l'on glissa un engin explosif dans le matelas.

À 2 heures du matin, dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941, la bombe explose. Dormoy est tué sur le coup. « C'est le premier attentat fasciste en zone non occupée », rapporte André Touret.

La police de Vichy, chargée de l'enquête, met la main sur trois auteurs, des proches de la Cagoule. Incarcérés dans l'Ardèche, ils sont libérés en janvier 1943 par la Gestapo et trouvent refuge en Espagne. Au sortir de la guerre, Franco refuse de les extrader. Après, on perd leur trace.

« Dormoy avait été marqué par l'assassinat de Jaurès. Il était très méfiant, il se mettait toujours au fond du restaurant, près de l'escalier. Ça n'a pas suffi », conclut l'historien.

La section du Parti socialiste et l'Association des amis de Marx Dormoy commémorent le 70e anniversaire de l'assassinat de Marx Dormoy, ce mardi, à 11 h 30, devant le gisant. La municipalité organise son rassemblement, à 12 heures, au même endroit.

lundi 25 juillet 2011

Attentats en Norvège: aucun parti d'extrême droite ne doit être banalisé

Nous avons appris avec effroi le double attentat d’Oslo. L’horreur est totale. Nous pensons aux familles endeuillées et à tous les Norvégiens.
Quels que soient les déséquilibres psychologiques que les médecins constateront chez l'homme qui a commis ce massacre, la revendication et l'objectif politique sont clairs. Son acte était planifié.
Si ces jeunes sont morts, c’est parce qu’ils étaient socialistes.
La plupart d’entre eux étaient des militants de gauche et ont été tués par un homme convaincus par les thèses d’extrême-droite.
Militant du Parti du Progrès, parti nationaliste qui a recueilli 22% des voix aux élections législatives en Norvège en 2009, il y a participé à des réunions, à des formations et fréquenté les sites Internet où l'on partage la même haine banale des étrangers, des immigrés, de la gauche et du multiculturalisme.
C'est dans ce milieu que le militant s'est construit et s'est transformé en terroriste, passant du discours de haine à la violence pure dirigée contre ceux qu'il jugeait ses ennemis, les militants socialistes.
Voilà où mène aussi l'idéologie du choc des civilisations, de l’incompatibilité des cultures, de l’impossibilité de construire des mondes au-delà de nos sociétés habituelles : à la haine, à la destruction, au terrorisme. Nous le voyons aujourd’hui de manière dramatique en Norvège.

Ailleurs en Europe, en Hongrie, au Danemark, en Finlande, en Belgique ou en France, les thèses d’extrême-droite gagnent du terrain. Aucun parti d'extrême droite ne doit être banalisé.

dimanche 24 juillet 2011

Nous sommes tous Norvégiens

Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté l’attentat odieux qui vient de frapper le siège du gouvernement norvégien à Oslo, ainsi que la fusillade qui a visé une réunion du parti travailliste norvégien.

Il exprime sa pleine solidarité au peuple norvégien et à son gouvernement durement frappés par le terrorisme ainsi qu’aux victimes de ces actes de violence insupportables.

Il manifeste toute sa sympathie et son soutien à Jens Stoltenberg, le premier ministre ainsi qu’à son parti frère, le parti travailliste norvégien, durement touchés par cette épreuve.

samedi 23 juillet 2011

Sur le blog de Guy Chambefort

Les profits des péages de la RCEA vers les paradis fiscaux ?

Peage

La RCEA est dans toutes les conversations. D’abord dans les faits divers, elle s’introduit dans les débats puis vient enfin le verdict politique. Le 29 juin 2011 Nathalie Kosciusko-Morizet annonce sa décision.

Le projet d'élargissement à deux fois deux voies de la route nationale entre Mâcon (Saône-et-Loire) et Montmarault (Allier) serait réalisé par une mise en concession autoroutière.

Les péages permettront, dit-on, de réaliser plus rapidement la mise à deux fois deux voies de cette route. Décision accueillie avec colère dans la Saône et Loire qui ne dispose pas de voies de délestage, et avec suspicion et méfiance dans l’Allier.

La réalisation est attendue pour 2017. Peut-être une bonne nouvelle, si elle se révèle exacte et non un effet d’annonce.

Cependant, la concession qui pourrait être accordée à un groupe privé, la Société d'autoroutes de Paris-Rhin-Rhône (APRR), est contrôlée, nous apprend Le Monde, par la société Eiffarie, elle-même possédée à 50 % par Eiffage et à 50 % par quatre fonds australiens appelés Macquarie, dont trois sont localisés aux Bermudes et à Guernesey.

Sans aborder les décisions économiques discutables de l’État que nous rappelle le quotidien, le profit des péages ne serait-il pas plus utile ailleurs que dans les paradis fiscaux.

D’autres surprises vont-elles encore émailler l’histoire de la RCEA !!! A suivre…

vendredi 22 juillet 2011

Centrale de Fessenheim : le PS dénonce les "contradictions" du rapport


Le Parti socialiste "demande une totale transparence et un audit véritablement indépendant", qui "prenne aussi en compte les facteurs extérieurs".

"L'ASN autorise la prolongation pour 10 ans, mais demande des travaux en contrepartie. C'est donc que des risques existent", affirme le PS. (Philippe Sautier /SIPA)"L'ASN autorise la prolongation pour 10 ans, mais demande des travaux en contrepartie. C'est donc que des risques existent", affirme le PS.

Le PS a dénoncé "approximations et contradictions" dans l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorisant l'exploitation de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), en service depuis 1977, pendant encore 10 ans, et demandé "un audit véritablement indépendant".

"Le rapport de suivi de la centrale nucléaire de Fessenheim publié par l'ASN n'apporte aucune réponse aux questions posées", affirme Laurence Rossignol, secrétaire nationale à l'Environnement et au Développement durable.

"L'ASN autorise la prolongation pour 10 ans, mais demande des travaux en contrepartie. C'est donc que des risques existent", ajoute-t-elle. "Pire, (son) président reconnaît lui-même que l'avis de son organisme pourrait être remis en cause par les résultats des tests de résistance demandés après la catastrophe de Fukushima. Quelle valeur accorder à son rapport ? Enfin, pour rajouter encore à la confusion, la ministre de l'Ecologie (Nathalie Kosciusko-Morizet) a expliqué que cet avis ne valait pas prolongation".

Une évaluation indépendante

Selon Laurence Rossignol, "s'agissant d'une centrale nucléaire, ces approximations et contradictions ne sont pas acceptables".

"Le Parti socialiste demande une totale transparence et un audit véritablement indépendant, qui ne se contente pas d'évaluer l'état de la centrale elle-même mais prenne aussi en compte les facteurs extérieurs", indique-t-elle, rappelant que la centrale est située "sur une faille sismique".

"Cette évaluation doit être conduite rapidement et des décisions doivent suivre", demande le PS.


jeudi 21 juillet 2011

COMMEMORATION DU 70ème ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE MARX DORMOY

Chaque année, le 26 juillet, les socialistes montluçonnais se retrouvent devant la stèle de Marx Dormoy pour commémorer son assassinat par les fascistes.

Marx Dormoy est l'exemple, pour nous socialistes qui sommes ses héritiers, mais également pour tous les progressistes et tous les républicains, d'un homme qui a consacré toute sa vie à la politique, dans le sens le plus noble de la lutte pour le progrès social et l'émancipation de l'homme, restant constamment fidèle à ses valeurs jusqu'au sacrifice de sa vie.

Puisqu’il nous appartient de poursuivre ses combats et de rappeler sans relâche les principes qui guidèrent son action : la séparation des pouvoirs, la justice sociale, la démocratie … nous continuons à perpétuer la mémoire de l'Homme d'Etat, du bâtisseur, du grand socialiste et du grand Maire qu'a été Marx Dormoy, pour faire vivre les valeurs de solidarité, de fraternité, de tolérance chères aux montluçonnais.

La cérémonie se déroulera le mardi 26 juillet 2011 à 11 h 30 devant la stèle

mercredi 20 juillet 2011

Xavier Emmanuelli va démissionner de la présidence du Samu social de Paris

Xavier Emmanuelli va démissionner "dans les jours prochains" de la présidence du Samu social de Paris, a confirmé mardi à l'Associated Press la direction de l'organisme.

Cette annonce intervient alors que le 29 juin dernier, une trentaine d'associations d'aide aux plus démunis ont dénoncé dans un communiqué des dizaines de suppressions de places d'hébergement "conséquence de réductions budgétaires inacceptables en 2011", parlant de "mépris" de la part des "plus hautes instances de l'Etat".

Les associations, parmi lesquelles la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs, Médecins du Monde ou encore le Secours catholique et la FNARS, disaient avoir "vu se multiplier, ces dernières semaines, des mesures d'une grande brutalité", en premier lieu la "fermeture de places d'hébergement et d'hôtel, sans qu'aucune solution ne soit proposée aux personnes".

"Ces fermetures sont la conséquence de réductions budgétaires inacceptables en 2011 (-41 millions d'euros) et qui pourraient se poursuivre en 2012 (annonce d'une diminution de 64 millions d'euros)", ajoutaient-elles.

Xavier Emmanuelli, qui préside par ailleurs le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, est à la tête du Samu social de Paris depuis fin 1993, un organisme qu'il a créé.

C'est le même phénomène de désengagement de l'Etat qui frappe l'association l'Accueil à Montluçon et la contraint à diminuer ses actions et prestations.

mardi 19 juillet 2011

Médecins : qui va payer la facture des dépassements d'honoraires ?

L'association de consommateurs UFC Que Choisir tire la sonnette d'alarme au sujet des dépassements d'honoraires qui ont doublé en 20 ans (en euros constants) pour atteindre 2,5 milliards d'euros.

La messe est dite, les médecins ont d'ores et déjà gagné la partie qui se jouera le 20 juillet prochain. Mais l'UFC Que Choisir monte malgré tout au créneau. L'association de consommateurs en vient à se demander si la facture des dépassements d'honoraires - qui s'élevait à 2,5 milliards d'euros en 2010 soit un doublement en l'espace de 20 ans (en euros constants) - ne sera pas "bientôt adressée aux plus modestes".

L'expression est un brin provocatrice mais reflète bien l'urgence de la sitaution. Explications : le secteur dit optionnel tel qu'il est envisagé autorisera certains spécalistes à pratiquer des dépassements d'honoraires pouvant atteindre 50% du tarif de base (appelé également tarif de convention, celui sur lequel la Sécu base ses remboursements), à la condition que 30% de leurs actes se fassent au tarif conventionné. Les catégories de médecins qui en bénéficieront sont les chirurgiens, les anesthésistes, gynécologues et obstétriciens.

Concrètement ? Ces spécialistes pourront faire payer jusqu'à 37,5 euros une consultation par exemple (le tarif de convention d'un spécialiste étant de 25 euros). Des tarifs souvent déjà dépassés, notamment en région parisienne. Sauf que, dans ce cadre, les complémentaires santé s'engageront le plus souvent à prendre en charge ces dépassements.

La facture peut donc paraître indolore pour les patients. Sauf qu'en réalité, ce surcoût pour les complémentaires sera repercuté sur les assurés, comme c'est déjà le cas depuis plusieurs années avec le désengagement progressif de la Sécu. L'UFC Que Choisir rappelle en effet que les cotisations ont déjà bondi de 52% entre 2001 et 2008.

L'association rappelle également que "16,5% des Français déclarent d'ores et déjà renoncer à des soins pour des raisons budgétaires". Elle réclame donc l'abandon du "secteur optionnel", un réexamen de la rémunération des actes médicaux et demande au gouvernement de s'attaquer aux dépassements les plus élevés.

latribune.fr

lundi 18 juillet 2011

Le dessin du jour

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dimanche 10 juillet 2011

Soutenons notre Hôpital Public

A l'heure où les difficultés financières de notre Hôpital Public semblent annoncer une réduction des effectifs, nous souhaitons exprimer les préconisations suivantes:

1. Une "recapitalisation" par l'Etat du Centre Hospitalier de Montluçon est indispensable. Face à l'urgence de la situation, elle doit être immédiate et non pas comme effet d'annonce en 2012 à quelques semaines des élections !

2. Nous ne sommes pas opposés à des convergences d'action entre l’Hôpital et la Clinique privée, ne serait-ce que pour s'organiser face à la pénurie de praticiens. Mais la complémentarité doit s'effectuer:

  • sur un mode "gagnant-gagnant" qui profite aux deux établissements, sans spolier systématiquement l'établissement public d'activités considérées comme "rentables".
  • sur la base d'un cahier des charges précis, garantissant l'accès aux soins de tous les patients sans qu'ils soient confrontés aux dépassements d'honoraires lorsque la spécialité n'est plus pratiquée au Centre Hospitalier.

3. Tout doit être mis en oeuvre pour maintenir les effectifs actuels, pour permettre aux médecins et aux personnels de poursuivre leur travail avec l'abnégation que toute la population leur reconnaît.

Le « plan de retour à l’équilibre » actuellement en cours doit être mené à son terme, sans qu’une nouvelle cure d’austérité ne mette en péril notre Hôpital en lui retirant des moyens nécessaires à sa mission.

samedi 9 juillet 2011

« Travailler plus, pour gagner plus » : quatre ans après…

Le rapport d’information des députés Jean Mallot (PS) et Jean-Pierre Gorges (UMP) dresse un bilan peu élogieux de ces quatre années de défiscalisation des heures supplémentaires. Cette mesure emblématique de la politique du gouvernement est à l’image du quinquennat de N.Sarkozy : coûteuse et inefficace.

Mesure phare de la loi TEPA, la défiscalisation des heures supplémentaires, adoptée en août 2007 malgré l’opposition des députés socialistes, devait concrétiser le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy « Travailler plus pour gagner plus ».

Aujourd’hui, signe de l’échec cuisant de cette politique, majorité et opposition s’accordent pour réclamer "la suppression des avantages fiscaux bénéficiant aux employeurs au titre des heures supplémentaires".

Plus coûteuse qu’efficace, la défiscalisation des heures supplémentaires contribue à aggraver chaque année le déficit public. En effet, alors qu’elle génère un manque à gagner estimé à 4,5 milliards d'euros par an pour les caisses de l’Etat, la réforme n’a pas atteint son objectif d’inciter les Français à travailler plus. Comme l’indique le député UMP Jean-Pierre Gorges lui-même, « Il n’y a pas eu d’heures supplémentaires supplémentaires ». Le seul effet de cette réforme a été d’inciter les salariés à déclarer des heures supplémentaires qu’ils effectuaient déjà auparavant mais qu’ils rattrapaient sous forme de RTT ou de primes.

Qui plus est, cette mesure censée profiter aux travailleurs les plus modestes n’a pas atteint sa cible puisque les salariés occupant des emplois précaires (CDD, temps partiels, intérims…) ou les travailleurs trop pauvres pour être imposés ne peuvent pas prétendre à ces avantages fiscaux.

Le rapport pointe également la nuisance pour l’emploi d’une mesure qui incite les entreprises à avoir recours aux salariés en place au lieu d’embaucher de nouveaux personnels pour faire face à des fluctuations d’activité.

Pour les députés socialistes, l’état des finances publiques de notre pays ne permet pas de renoncer à 4.5 milliards de recettes chaque année pour financer un dispositif inefficace. Les exonérations de charges doivent être supprimées et les gains réaffectés au subventionnement des embauches des jeunes et des chômeurs.

La vidéo: http://deputes.lessocialistes.fr/artualite/travailler-plus-pour-gagner-plus-quatre-ans-apr-s

jeudi 7 juillet 2011

La Cour des comptes éreinte la gestion des forces de sécurité

Les Sages remettent au passage en cause la réalité de la baisse de la délinquance depuis 2002.

La Cour des comptes éreinte la gestion des forces de sécurité et met en doute la baisse de la délinquance depuis 2002, date de l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur, s'attirant une réponse cinglante de la place Beauvau.

Dans ce rapport de 250 pages, la Cour des comptes dit avoir mené une enquête dans une cinquantaine de villes d'Ile-de-France, Rhône-Alpes ou Paca. Elle passe au crible les forces de sécurité publique (SP), celles étant dans la rue, le gros des troupes de la police et de la gendarmerie (80.000 fonctionnaires chacune).

Sur la période 2002-2010, écrivent les rapporteurs, l'Etat lui "a consacré des moyens croissants budgétaires, technologiques et humains". Mais, ajoutent-ils, les résultats sont "contrastés" au regard des statistiques qui ont montré un "recul des atteintes aux biens" mais une "hausse" des violences aux personnes.

Cette "exigence d'une plus grande efficacité de la lutte contre la délinquance", ajoute la Cour en référence implicite à la politique sécuritaire impulsée par Nicolas Sarkozy dès 2002, "doit être satisfaite" depuis 2009 "avec des moyens en diminution" et une "hausse des dépenses de rémunérations".

Chapitre par chapitre, les sages éreintent l'organisation et la gestion des effectifs de SP. Elle "se fait par objectifs en fonction des statistiques" écrivent-ils, les gendarmes trouvant souvent grâce à leur yeux au contraire des policiers.

Vidéosurveillance

Le rapport fustige l'état statistique des deux forces, notant au passage qu'"en 2009 la reprise à la hausse de la délinquance a été évitée en grande partie par le refus des services d'enregistrer des plaintes" de victimes d'escroqueries.

La baisse de la délinquance a résulté, selon les sages, du fort recul des vols d'autos et de dégradations de biens privés.

Côté moyens, assurent-ils, "les effectifs ont été en hausse sur 2002-2010 suivie d'une diminution égale". Au final, la Cour comptabilise une baisse de 5,3% depuis le 1er janvier 2003 du nombre de policiers, de 25% pour leurs budgets de fonctionnement (hors rémunérations) en 2010.

La Cour pointe la "coûteuse et complexe organisation du temps de travail dans la police" et le "peu de latitude pour (...) l 'accumulation des heures à récupérer". En 2009, 30% du "potentiel théorique" de la SP étaient "indisponibles pour cause de congés, repos, maladies et autres absences".

Elle stigmatise encore le "rôle grandissant des polices municipales", en développement de +35% sur la période analysée, beaucoup plus que les forces de l'Etat.

«Erreurs d'analyse»

Elle met aussi en cause le "développement rapide mais coûteux" de la vidéosurveillance – mesure phare de l'Intérieur – allant jusqu'à mettre en doute les chiffres de celui-ci qui avançait le nombre de 20.000 caméras dans la rue en 2008 quand elles n'étaient que 10.000 pour la Cour. Celle-ci plaide pour réformer l'organisation des forces "en profondeur". Il faut aussi un "nouveau partage territorial".

Dans sa réponse, le ministère de l'Intérieur est sévère "comme rarement", reconnaissent des sources internes à la Cour. Il fustige des "inexactitudes, erreurs d'analyse, oublis", un manque "d'objectivité" et des "sous-entendus contestables". Les auteurs ont porté une appréciation sur "une période limitée", ajoute Beauvau, niant point par point les accusations et louant l'"effort de mobilisation" de ses troupes "recentrées sur leur coeur de métier".

Il y a des "réformes" importantes entreprises, comme celle de la police d'agglomération, et la présence dans la rue s'est "améliorée de 10% entre 2005 et 2009", souligne l'Intérieur.

(Source AFP)

Plus d'Europe pour protéger les citoyens de la crise

Le Parlement européen a appelé à un sursaut politique majeur pour renforcer l'Union européenne et protéger ses citoyens de toute nouvelle crise financière.
Un rapport réalisé par la députée socialiste française Pervenche Berès prévoit un ensemble de recommandations ambitieuses incluant notamment la création d'un Trésor européen qui aurait également à sa tête un Haut-représentant pour l'euro également Vice-Président de la Commission européenne.
Les autres mesures préconisées dans ce rapport comprennent une communauté européenne de l'énergie, une coordination budgétaire renforcée ainsi que la gestion commune d'une partie des dettes souveraines à travers l'émission d'euro-obligations, une agence de la dette et un accroissement substantiel du budget d'ici 15 à 20 ans.
« Ce rapport est une feuille de route pour une réponse durable à la crise. Il envoie un message clair en faveur de plus - et non moins - d'Europe afin d'apporter une solution pérenne à la crise de la zone euro. La réforme de la zone actuellement en discussion - le "paquet gouvernance économique" - ne constitue qu'une première bataille pour résoudre la crise. Il reste tant de choses à accomplir dans un horizon plus lointain si nous souhaitons protéger efficacement l'Union européenne et ses citoyens de toute nouvelle crise » a déclaré Pervenche Berès.
« L'Union européenne devrait mettre en œuvre la stratégie EU 2020 pour la croissance et l'emploi, en particulier dans le domaine de l'économie verte. Cette stratégie devrait être soutenue par des ressources propres de l'Union et des instruments financiers innovants tels que les "project bonds", ces emprunts obligataires permettant d'attirer les investissements privés et devant financer des projets d'intérêt européen. C'est la seule manière de permettre à l'Europe de rester un acteur de mondial de premier plan ».

mercredi 6 juillet 2011

Suppression de la durée légale du travail : la loi de la jungle

L’une des principales mesures présentée lors de la convention de l’UMP sur la refonte du dialogue social est la suppression des 35 heures si Nicolas Sarkozy est réélu en 2012. Les 35 heures, c’est décidément une obsession pour la droite. En janvier dernier, N. Sarkozy expliquait que les 35 heures n’existaient plus en France. Aujourd’hui, l’UMP nous annonce qu’il faut les supprimer.

Mais, derrière cette annonce, se cache en fait non pas la suppression des 35 heures, mais la suppression pure et simple de toute durée légale du temps de travail, et donc du seuil de déclenchement des heures supplémentaires.
La volonté de la droite est de renvoyer à la négociation par branche ou par entreprise la détermination du temps de travail. C’est une régression sociale sans précédent ! La principale conséquence d’une telle mesure serait d’organiser une concurrence généralisée entre entreprises et salariés sur le temps de travail. Elle ne ferait qu’engager une course au moins disant social : sans la protection de la loi, les salariés seront soumis au chantage du travailler plus, sans heures supplémentaires, pour conserver leur emploi. Cette proposition ne pourra conduire qu'à une atomisation du droit de travail d'autant plus qu'en inversant la hiérarchie des normes dans la loi de 2008, la droite a déjà permis de déroger aux accords de branche par de simples accords d'entreprise.
Manifestement, pour Nicolas Sarkozy et pour l'UMP, la durée du travail est réduite à un critère de concurrence entre les entreprises, au mépris du respect des conditions de travail et de la santé des salariés.
En effet, non seulement les 35 heures ont permis de créer 350 000 emplois lors de leur mise en œuvre, non seulement elles ont permis de sauver de nombreux emplois pendant la crise, grâce à l’annualisation du temps de travail qui permet plus de souplesse, mais surtout, elles ont permis des progrès importants pour les salariés, qui seraient ainsi brutalement remis en cause.
Contrairement aux mensonges de la droite, les Français ne travaillent pas moins que leurs voisins. C’est même le contraire dans certaines branches. Si la France a un problème de compétitivité, ce n’est pas le travail des Français qui est en cause. C’est un modèle économique qui n’a pas été modernisé depuis 10 ans.
Ce n’est pas en détricotant encore plus le droit social, en faisant de la durée du travail un facteur de concurrence, que notre pays retrouvera la voie de la compétitivité et que le dialogue social sera relancé. A l’opposé de cette politique, le Parti socialiste renforcera la négociation collective à tous les niveaux et rétablira la hiérarchie des normes en matière de droit social. Le niveau de négociation à l’échelle des branches sera privilégié, alors que la droite l’a marginalisé.

mardi 5 juillet 2011

Auvergne : le forfait OPEN TOUR de retour cet été

La Région Auvergne et les TER Auvergne proposent de nouveau le forfait OPEN TOUR cet été. Attention : bons plans !

Le Forfait Open Tour, ce sont 2 formules :

* Forfait Open Tour mensuel : 45 €

* Forfait Open Tour hebdomadaire : 15 €

Il est en vente entre le 1er juillet et le 31 août 2011 dans les gares et boutiques d'Auvergne.

Il s'adresse à tous les jeunes âgés de 15 à 25 ans. Il leur offre la possibilité de voyager de façon illimitée sur le réseau TER Auvergne : trains et cars (excepté Téoz), pendant un mois ou une semaine.

Pour les jeunes Auvergnats nés en 1993 et qui ont donc 18 ans en 2011, le Conseil Régional d'Auvergne, qui a déclaré la jeunesse grande cause régionale, a décidé dans ce cadre, d'offrir un forfait mensuel.


Pour en bénéficier, il leur suffira de se munir d'une photo d'identité récente et de pouvoir justifier de leur âge et de leur domiciliation en Auvergne. Les gares et boutiques d'Auvergne leur délivreront aussitôt gratuitement un Forfait Open Tour.


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