jeudi 31 mai 2012


Grand Apéro-Concert à l’Agora de Commentry



DIMANCHE 3 JUIN à 18h : Grand Apéro-Concert à l’Agora de Commentry, à l’occasion du 130ème anniversaire de la première municipalité socialiste au monde (le 4 juin 1882), avec plusieurs artistes locaux (jazz, rock, chanson française).


mercredi 30 mai 2012


La défaite, quelle défaite ?

La droite s’emploie encore à relativiser le score du 6 mai.



Par Guillaume Launay et Pauline Martineau

Comme une façon de tourner très vite la page de la présidentielle et de mobiliser les troupes en vue des législatives. Depuis le 6 mai, la droite va de micro en micro répétant que sa défaite s’est jouée à rien. Certes, l’opinion de Maryse Joissains, députée-maire (UMP) d’Aix-en-Provence, qui a carrément estimé François Hollande «illégitime», est restée plutôt isolée. Mais la droite s’applique à distiller une petite musique qui vise à minorer tant sa défaite que la victoire socialiste. Installant l’idée que la gauche aurait gagné «par effraction» comme l’a dit Alain Minc, proche de Nicolas Sarkozy, dans un entretien au Monde où il avance que «le faible écart avec M. Hollande montre que la France n’est pas de gauche».

Les votes blancs. Ce discours avait démarré dès le 6 mai, avec un premier argument : le vote blanc. François Hollande n’aurait pas conquis la majorité absolue des Français, puisque près de 5,8% des bulletins ont été comptés blancs ou nuls. Que la situation ait été la même en 1995 pour l’élection de Chirac n’a pas empêché Jean-François Copé d’utiliser cette ficelle : «Parce que cet écart est très faible, il faudrait d’ailleurs décompter les votes blancs… Le message de Nicolas Sarkozy était sans doute beaucoup plus partagé qu’on ne le croit.» Sous-entendu, il faudrait compter ces votes blancs comme des votes Sarkozy cachés. Même argument de la part de Valérie Pécresse : «Hollande a été élu avec une minorité des voix. […] Les solutions de la gauche à la crise n’ont pas convaincu une majorité de Français.»

Les sondages. Deuxième étage de l’argumentaire, les sondages. Puisque les intentions de vote prévoyaient une lourde défaite, le fait qu’elle soit moins sévère valide la stratégie. Ainsi, à Libération qui lui demandait si la défaite était un «échec de la ligne Buisson», Guillaume Peltier, un des conseillers qui a théorisé la campagne droitière de Sarkozy, répondait le 10 mai :«Absolument pas. Il y a un an, jour pour jour, Nicolas Sarkozy était éliminé du second tour. Les sondages le créditaient de 18% à 19% des intentions de vote, derrière DSK, Hollande et Le Pen. Cette campagne lui a permis de passer de 22%, début février, à 27% le 22 avril. Et d’à peine 40% à 48,5% au second tour.» Remontée sondagière vaudrait donc victoire, au moins symbolique. Vendredi, sur Europe 1, le sénateur (UMP) Pierre Charon s’est même dit persuadé qu’il n’avait manqué que quelques jours à Sarkozy pour gagner : «Il était en reconquête, il prenait environ un demi-point tous les deux jours.» Encore trois semaines et il gagnait ? l’interroge-t-on. «Oui, c’est pour ça que ça se passe très bien pour les législatives, d’ailleurs.» Et d’ajouter que la victoire de Hollande fut «étriquée».

Les 600 000 voix. Le maire de Nice, Christian Estrosi, parle, lui, d’une campagne sarkozyste «presque victorieuse» qui s’est jouée «sur le poteau» à «quelques dizaines de milliers de voix». Plus précis, Claude Guéant répète en boucle un chiffre : «La victoire a tenu à 600 000 voix.» Une manière assez osée de convertir l’écart de voix entre les deux finalistes (1,14 million) en raisonnant à nombre constant de voix exprimées (1). «Il fallait faire basculer six cent et quelque mille voix de plus pour que la balance penche de son côté, c’est rien», précise Henri Guaino sur France 5. Qui semble assumer la stratégie derrière l’argument : «Il ne faut pas faire de théorie sur la défaite parce que quand ça se joue à aussi peu de voix, aucune théorie ne vaut quoi que ce soit.» Tout discours critique sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy se voit ainsi invalidé par principe. 
Au moins jusqu’au 17 juin.

mardi 29 mai 2012


F.Fillon et JF.Copé réduisent l'UMP à une Union des Mauvais Perdants

Le séminaire des cadres UMP réunis à Paris est une mise en scène qui ne parvient pas à dissimuler le vide sidéral de propositions d'une formation politique désormais rongée par ses divisions
Cette réunion ressemble à un exercice de calinothérapie collective pour cadres UMP totalement déboussolés par le désaveu infligé par les Français à leur leader Nicolas Sarkozy, et en état de choc face à l'irresponsabilité de leurs dirigeants qui s'affrontent publiquement.
De Mme Jouano à Mme Joissains, de M.Fillon à M.Copé, plus aucune solidarité ni aucune cohérence politique ne lie les dirigeants de l'UMP, en état d'implosion.
Les chefs de l'UMP en bataille ne sont plus liés que par leur haine irrationnelle, leurs critiques systématiques contre François Hollande et leur esprit de revanche contre le vote du 6 mai: F.Fillon et JF.Copé réduisent l'UMP à une déplorable Union des Mauvais Perdants !
Tournons la page d'une droite non seulement incapable de gouverner la France mais même incapable de se gouverner elle-même !

samedi 26 mai 2012


Alerte enlèvement 

Eric Besson est toujours en vie. 
Arnaud Montebourg s'était interrogé après son entrée en fonction au ministère du redressement productif.
Il n'avait pas été reçu lors de la passation et avait trouvé de nombreux placards vides.
Aucun dossier, aucune note. Bref, un contexte idéal pour travailler. 
L'ancien ministre de l'Industrie a répondu hier. Il a annoncé qu'il avait laissé une note de "13 pages" à Arnaud Montebourg et qu'il lui avait "laissé un message sur son portable" pour le prévenir de son absence et que le nouveau ministre pourrait rencontrer son directeur de cabinet.

vendredi 25 mai 2012

Législatives 2012, les débats : 2ème circonscription de l'Allier


jeudi 24 mai 2012

Législatives 2012, les enjeux de la 2ème circonscription de l'Allier

mercredi 23 mai 2012


Santé : l'ordonnance de Marisol Touraine

Santé : l'ordonnance de Marisol Touraine     Actualités économoiques et financières

Marisol Touraine, la ministre de la santé a livré quelques indications sur son programme de travail lors du quinquennat. 
La remise à plat du tout récent secteur optionnel, la réforme de la loi « Hôpital Patients Santé Territoires » (HPST), la convergence tarifaire entre l'hôpital et les cliniques privées, la lutte contre les déserts médicaux seront notamment au menu.


Etre efficace, à défaut d'être trop ambitieux. Tel sera l'objectif de la politique gouvernementale dans le domaine de la santé au cours du quinquennat. « Mieux vaut des aménagements bien négociés que des lois d'affichage qui n'aboutissent en général qu'à fragiliser à la fois les structures et les personnels", a déclaré Marisol Touraine, le ministre de la Santé lors d'un déplacement mardi sur le salon Hôpital Expo.

En attendant un détail plus précis des mesures à venir qui devront toutes tendre vers une amélioration de l'accès aux soins, on peut citer parmi les aménagements prévus la remise à plat des dépassements d'honoraires des médecins que la ministre souhaite « encadrer ». 
« Une négociation doit s'engager rapidement entre l'ensemble des acteurs concernés mais celle-ci ne pourra excéder quelques mois. A défaut de résultat, le gouvernement assumera ses responsabilités dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale [PLFSS] qui sera examiné par le Parlement à l'automne », a-t-elle déclaré.

A peine créé, le secteur optionnel est remis en cause
La solution trouvée par le gouvernement précédent ne satisfait aucun des acteurs concernés. Le 22 mars, il a obligé par décret les mutuelles à rembourser contre leur gré des dépassements plafonnés à 50% du tarif remboursé par l'assurance maladie. 
Concernant l'hôpital public, la nouvelle ministre a rappelé la promesse du chef de l'Etat selon laquelle la notion de service public hospitalier sera réinscrite dans la loi « Hôpital Patients Santé Territoires » (HPST) de 2009 qui n'évoquait que des « missions de service public ».

Les projets locaux pour lutter contre les déserts médicaux
Autre réforme prévue par Marisol Touraine, la remise en cause de la convergence tarifaire entre l'hôpital et les cliniques privées. « Ils ont des missions et des patients différents », a-t-elle expliqué tout en rappelant la nécessité d'une bonne gestion des hôpitaux. « Un hôpital en déficit c'est un hôpital qui n'investit plus sur l'avenir et qui se condamne à terme à perdre ses professionnels », a poursuivi la ministre tout en rassurant sur l'accès actuellement délicat des établissements au crédits bancaires.
Elle a également insisté sur la nécessité de mettre fin au « cloisonnement » entre la médecine de ville et l'hôpital et souhaité que ce dernier soit « recentré sur ses missions fondamentales ». Enfin, concernant la lutte contre les déserts médicaux, elle a évoqué « une garantie territoriale d'accès aux soins », qui passera par la mise en place de dispositifs locaux par les acteurs de proximité ». « Je crois aux projets locaux », a-t-elle déclaré.

mardi 22 mai 2012


Ambiguïté

Par Nicolas Demorand, Directeur de Libération

 
L’UMP voudrait faire des législatives une revanche sur la présidentielle, pour reprendre ce qu’elle estime lui revenir de droit : le pouvoir. 
Que la gauche, elle, n’exercerait que par effraction, hasard ou circonstance exceptionnelle. 
Telle est la seule conviction avec laquelle la droite part au combat. 
Car, pour le reste, aucun enseignement n’a encore été tiré de la défaite de Nicolas Sarkozy. 
Et donc aucune révision de doctrine, aucune réflexion sur le corpus idéologique, aucune ligne quant aux dérives extrême-droitières de la fin de campagne présidentielle. 
Tout reste impensé, cette ambiguïté étant à la fois tactique (on n’en sort qu’à ses dépens, en se tirant une balle dans le pied à quelques semaines d’un scrutin) et, autrement plus grave, ontologique (qu’est-ce qu’être de droite aujourd’hui ?). 
La politique ayant horreur du vide, l’absence de réflexion au sommet risque d’être tranché par la base. Dans toutes ces circonscriptions où la droite dure côtoie le Front national, parle à quelques toutes petites nuances près la même langue et ne voit donc pas de problème majeur à faire sauter les digues qui, jusque-là, semblaient intangibles. 
Marine Le Pen ne s’y trompe pas en remerciant, avec gourmandise, l’ex-conseiller Patrick Buisson de l’ex-président Sarkozy d’avoir mis le ver dans le fruit UMP. Et le FN au cœur de la recomposition nécessaire, urgente, de la droite française. 
Après la perte du Sénat, de l’Elysée et, si la gauche reste vigoureusement mobilisée, celle de l’Assemblée, le bilan politique du sarkozysme apparaîtra dans toute sa crudité : un désastre pour la droite.

lundi 21 mai 2012


Noah "content" de payer la taxe à 75%

"Il faut partager, redistribuer, sinon on va dans le mur", fait valoir le chanteur, soutien de François Hollande pendant la campagne présidentielle.

Le chanteur Yannick Noah a soutenu François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012. (APESTEGUY/SIPA)

Yannick Noah, qui a soutenu François Hollande pendant la présidentielle, appuie sa proposition de taxer à 75% les revenus annuels supérieurs à 1 million d'euros, en affirmant au "JDD" : "Moi, je suis content de payer. Et je le ferai".

"C'est beaucoup, 75 %. Et ce n'est pas suffisant. Il faut partager, redistribuer, sinon on va dans le mur", lance l'ex-star du tennis reconvertie dans la chanson dans un entretien à paraître dimanche.
"Parmi les gens concernés, 99 % sont contre cette mesure. Mes amis de droite, et j'en ai beaucoup, sont verts de rage après moi", ajoute-t-il.

dimanche 20 mai 2012

Souvenirs, souvenirs

Il y a 5 ans, le Maire de Montluçon croisait François Hollande sur le marché de la Ville Gozet.


http://www.dailymotion.com/video/x26kkw_mr-duglery-au-marche_news


Un accueil pas très républicain de la part du Premier Magistrat de notre Ville pour celui qui est depuis devenu Président de la République !


samedi 19 mai 2012



Réflexions sur l’aménagement de la rue du Bois de la Brosse

Le problème de l’aménagement de la rue du Bois de la Brosse fait actuellement débat.

Cette question, récurrente depuis plus d’une quinzaine d’années, est complexe à résoudre, puisqu’elle résulte de l’augmentation du trafic automobile lié à l’important développement démographique de Lavault Sainte Anne et Lignerolles.
En conséquence, cette rue que rien ne prédestinait à un tel passage de voitures, est devenue une véritable « entrée de ville » avec toutes les nuisances qui en découlent pour les habitants et tous les dangers associés pour les usagers.

Il est clair que qu’aucune solution ne peut être satisfaisante en l’état :
Ø   Soit on privilégie le trafic automobile, ce qui a toujours été fait, le plus souvent par défaut, au détriment de la tranquillité des habitants.

Ø      Soit on tente de privilégier la qualité de vie des riverains, ce qui vient d’être fait avec les aménagements urbains récemment réalisés, mais cela devient un casse-tête infernal et génère des dangers pour les automobilistes qui empruntent cette rue pour rejoindre Lavault Sainte Anne et Lignerolles.

Il est clair que seule la création d’une nouvelle artère pour desservir Lavault Sainte Anne et Lignerolles peut résoudre durablement le problème.

En son temps, le percement de la rue du Gué avait été prêt d’aboutir, mais les élus avaient abandonné le projet devant l'opposition des habitants de cette rue.

Il est temps de reprendre les études pour travailler à la création d’une nouvelle voie permettant de rejoindre Lavault Sainte Anne et Lignerolles en évitant la rue du Bois de la Brosse et les rues environnantes qui subissent les mêmes nuisances, mais les contraintes sont lourdes compte-tenu du relief, des zones naturelles à préserver et de l’urbanisation existante ou à venir.

vendredi 18 mai 2012

Notre ami Arnaud Ministre du Redressement productif


  

Arnaud Montebourg avec Bernard Lesterlin et les salariés de Delbard

Arnaud Montebourg s'est donné pour mission de faire de son ministère du Redressement productif celui de la "reconquête" des emplois industriels.
Rappelant que la France avait perdu en dix ans ans "750.000 emplois industriels et 900 usines", Arnaud Montebourg a expliqué que "le ministère du Redressement productif est le ministère de la reconquête, c'est-à-dire de la création de l'emploi et du sauvetage, le plus possible, des emplois qui risquent d'être perdus".

jeudi 17 mai 2012

Notre amie Najat est Porte-Parole du Gouvernement



Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes, Porte-Parole du Gouvernement, invitée d'honneur de Bernard Lesterlin et du Parti Socialiste lors des voeux 2012.






mercredi 16 mai 2012


«L'école, c'est l'arme de la justice», c'est «aussi le lieu de la laïcité»

«Ici en cet instant commence un temps nouveau pour la France, je suis venu célébrer deux lois de la République que nous devons à Jules Ferry: la loi du 16 juin 1881 qui établit la gratuité absolue de l'enseignement primaire et celle du 28 mars 1882 relative au caractere laïc et obligatoire de l'école» a déclaré François Hollande au Jardin des Tuileries, où il est venu rendre hommage à Jules Ferry, après son discours d'investiture.


«L'école comme lieu d'égalité qui ne connait comme critère de distinction que le mérite, le travail, l'effort» a poursuivi le président de la république nouvellement investi. «L'école, c'est l'arme de la justice», un lieu «de liberté, d'émancipation», c'est «aussi le lieu de la laïcité»
«Par son oeuvre, Jules Ferry a fait de l'école ce qu'elle est: un droit». «Jules Ferry disait: Enseigner ce que l'on sait est une chose encore plus difficile (...) Comment a-t-on pu oublier ses déclarations de bon sens?» a déclaré François Hollande avant de s'adresser aux professeurs présents : « Vous êtes au service de la France. Je connais la difficulté de vos tâches. J'en sais la grandeur». «Je rétablirai la formation professionnelle des enseignants» a-t-il ajouté.

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