Depuis le 8 mai 2002, les familles des victimes de l'attentat de Karachi cherchent à savoir la vérité sur le drame qui les a cruellement frappées. Avec dignité et courage, elles se battent pour savoir, pour comprendre.
Dans ce combat, elles ont souvent eu le sentiment d'être seules face à l’institution judiciaire soumise aux pressions du gouvernement. En qualifiant de « fable », les hypothèses privilégiées par des juges d’instructions, en autorisant que le gouvernement exerce des pressions sur le parquet pour faire systématiquement appel des ordonnances par lesquelles les juges d’instruction proposaient d’étendre le champ de leurs investigation, Nicolas Sarkozy a attenté une fois encore à l’indépendance de la justice et fortement mis en cause l’avènement de la vérité.
En outre, se sont ajoutées non seulement les nombreuses obstructions du gouvernement à l’action de la mission parlementaire consacrée à cette affaire mais aussi des déclarations de l'ancien Premier ministre Édouard Balladur, plaidant la régularité de ses comptes de campagne, validés par le Conseil constitutionnel ! Il est pourtant désormais établi que cette validation est intervenue en dépit de l'avis négatif des rapporteurs de ce même Conseil sur la provenance de certains fonds déposés en espèces sur le compte de campagne du candidat Balladur.
Sur cette affaire grave, la vérité est un devoir d'Etat. Nous demandons que toute la lumière soit faite sur les conditions dans lesquelles des intermédiaires ont été mobilisés au moment de la signature des contrats Agosta et Sawari, sur le circuit des commissions relatives à ces contrats. Nous demandons également que les rôles joués par le Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur, son ministre de la défense François Léotard et son ministre du budget Nicolas Sarkozy, soient enfin précisés. Dans cette perspective, le secret de la défense nationale doit être levé sur l'ensemble des documents relatifs à ces contrats. Enfin la protection statuaire doit être immédiatement mobilisée au profit des familles des disparus, par souci d'équité.
La vérité seule compte. Face à ce gouvernement, elle est un combat. Notre devoir est de contribuer à son avènement.
Dans ce combat, elles ont souvent eu le sentiment d'être seules face à l’institution judiciaire soumise aux pressions du gouvernement. En qualifiant de « fable », les hypothèses privilégiées par des juges d’instructions, en autorisant que le gouvernement exerce des pressions sur le parquet pour faire systématiquement appel des ordonnances par lesquelles les juges d’instruction proposaient d’étendre le champ de leurs investigation, Nicolas Sarkozy a attenté une fois encore à l’indépendance de la justice et fortement mis en cause l’avènement de la vérité.
En outre, se sont ajoutées non seulement les nombreuses obstructions du gouvernement à l’action de la mission parlementaire consacrée à cette affaire mais aussi des déclarations de l'ancien Premier ministre Édouard Balladur, plaidant la régularité de ses comptes de campagne, validés par le Conseil constitutionnel ! Il est pourtant désormais établi que cette validation est intervenue en dépit de l'avis négatif des rapporteurs de ce même Conseil sur la provenance de certains fonds déposés en espèces sur le compte de campagne du candidat Balladur.
Sur cette affaire grave, la vérité est un devoir d'Etat. Nous demandons que toute la lumière soit faite sur les conditions dans lesquelles des intermédiaires ont été mobilisés au moment de la signature des contrats Agosta et Sawari, sur le circuit des commissions relatives à ces contrats. Nous demandons également que les rôles joués par le Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur, son ministre de la défense François Léotard et son ministre du budget Nicolas Sarkozy, soient enfin précisés. Dans cette perspective, le secret de la défense nationale doit être levé sur l'ensemble des documents relatifs à ces contrats. Enfin la protection statuaire doit être immédiatement mobilisée au profit des familles des disparus, par souci d'équité.
La vérité seule compte. Face à ce gouvernement, elle est un combat. Notre devoir est de contribuer à son avènement.
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