mercredi 29 février 2012

Education: Nicolas Sarkozy hors-sujet - Réponse à ses mauvaises propositions

Communiqué de presse de Vincent Peillon, Responsable du pôle éducation dans la campagne de François Hollande


Hier soir, à Montpellier, Nicolas Sarkozy a été la caricature de lui-même et n'a pas ménagé non plus la caricature des autres. On comprend mieux les échecs, connus de tous, de la politique mise en oeuvre depuis 2007 : le président sortant ne comprend visiblement rien à l'école. Il ne sait pas de quoi il parle.

Il vante les internats d'excellence qui ne représentent que 0,04% de l'ensemble des établissements scolaires français (26 établissements sur 64 000) et n'accueillent que 0,02% des élèves. Il vante la création des Etablissements de Réinsertion Scolaire (ERS) qui ne prennent en charge qu'une petite centaine d'élèves. Il parle d'augmenter la présence des adultes dans les établissements, mais vient de supprimer 77 000 postes en cinq ans.

Il confond autonomie des équipes pédagogiques, voulue par la gauche, et caporalisme du chef d'établissement. Il se félicite du recul de l'échec scolaire, alors que toutes les évaluations sérieuses montrent malheureusement le contraire et la dégradation de notre système scolaire en la matière. Nicolas Sarkozy ne défend pas plus "l'école pour chacun" que "l'école pour tous" - une fausse opposition - mais défend "l'école pour quelques-uns"

Pas un mot en revanche sur les vrais sujets. Rien sur l'école primaire, alors que l'on sait que c'est là que se joue l'essentiel des apprentissages fondamentaux et donc de la lutte contre l'échec scolaire. Rien sur la maternelle, où le taux de scolarisation des moins de 3 ans s'est effondré, passant les 10 dernières années de 35% à 11%, sortant ainsi 150 000 enfants du système scolaire. Rien sur les rythmes scolaires et éducatifs, alors que la semaine de 4 jours généralisée dans son quinquennat a profondément affaibli notre école. Rien sur la formation des enseignants, que son gouvernement a pourtant détruit et sans laquelle aucun progrès ne pourra s'accomplir. Rien sur les lycées professionnels, qui concernent pourtant des centaines de milliers d'élèves.

Devant tant d'oublis, on serait tenté de sourire si le sujet n'était pas si grave, l'enjeu si important pour notre avenir commun. Manifestement, le Président n'a aucune autre ambition pour l'école que de poursuivre l'œuvre de destruction qui fut la sienne pendant cinq ans. Quant au « travaillons plus pour gagner plus », ce fut le clou de son discours, mélangeant mépris à l'égard des enseignants et à l'égard des français qui ont reconnu là une très vieille promesse dont les uns et les autres savent ce qu'elle est devenue.

mardi 28 février 2012

Assemblée générale de la FNATH


Bernard Lesterlin et Frédéric Kott ont participé à l'assemblée générale de la FNATH, qui défend les accidentés de la vie.
L'occasion de saluer cette grande association qui a toujours été en pointe dans les luttes pour les Droits de la Personne et les Droits Sociaux, et qui porte dans sa devise "pour une société plus sûre, plus juste et plus solidaire" un système de valeurs qui mérite un combat permanent.
L'occasion également de saluer les bénévoles pour l'importance de leur travail au service de ceux qui ont été touchés dans leur intégrité physique et qui peuvent ainsi disposer d'un indispensable accompagnement.


lundi 27 février 2012

Terrorisme médiatique et grand-banditisme intellectuel : les deux mamelles de la campagne UMP

Nicolas Sarkozy l’a compris, il ne gagnera pas l’élection présidentielle à la loyale: son bilan est indéfendable, sa personne est rejetée, il n’a pas de projet, et son camp est miné par la division entre ceux qui courent après le Front National, et ceux qui pleurent la disparition de la bonne vieille UDF. L’UMP n’existe plus que par la peur panique de perdre le pouvoir.

Une seule stratégie de campagne s’impose: mentir, et tricher. Le vrai modèle de Nicolas sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un, et la brutalité des méthodes de l’autre.

Promettre aux Français salariés modestes 1000 euros de plus sur leur feuille de paie en direct au journal de 20h n’est rien d’autre qu’un abus de confiance, de la vente forcée, une escroquerie.

Le Nicolas Sarkozy qu’on cherche à vendre aux Français est un faux, une contrefaçon, un produit de contrebande imaginé par des cerveaux d’extrême-droite, et revendu par des valets sans morale comme Xavier Bertrand qui ne prennent même plus la peine de justifier l’injustifiable en préférant insulter l’adversaire.

Nicolas Sarkozy a gouverné en bande à part, il fait campagne en bande organisée. Tout un programme, en effet.

samedi 25 février 2012

Le dessin du jour

vendredi 24 février 2012

Nicolas Sarkozy a menti aux familles, maltraitées par sa politique

Nicolas Sarkozy n'a pas tenu ses promesses faites aux familles.

Il avait promis la création du statut de beau-parent, il ne l’a pas fait.
Il avait promis l'ouverture de 200 000 places d'accueil pour la petite enfance, il a renoncé, et un enfant sur deux de moins de 3 ans est sans solution de garde.

Il avait promis de reconnaître toutes les familles, il a stigmatisé les familles monoparentales, accusées de favoriser la délinquance.
Il avait promis de renforcer la politique familiale, il a ponctionné les ressources de la branche famille de la sécurité sociale pour tenter, sans succès, de juguler les déficits. Résultat, la politique familiale a des moyens en baisse.

Il avait promis de faciliter la vie des familles, il a laissé exploser le coût du logement, imposé des taxes sur la santé, compliqué l’accès des jeunes enfants à l’école. Aujourd'hui, il y a 2,4 millions d'enfants pauvres dans notre pays.

Hier, Nicolas Sarkozy a menti aux familles, aujourd’hui il leur ment sur le programme de François Hollande.


François Hollande s’engage à soutenir les familles, toutes les familles, parce qu’elles sont l’un des socles de notre société. Pour cela les allocations familiales continueront d’être versées à toutes les familles.

François Hollande s’engage à soutenir davantage les familles des classes moyennes et des catégories populaires. Pour cela, le quotient familial sera maintenu mais plafonné à 2 000 euros par enfant au lieu de 2 336 euros. Cela permettra d’augmenter de 25% l’allocation de rentrée scolaire et à 3 millions de familles de recevoir un complément de pouvoir d’achat dès la rentrée de septembre.

François Hollande s'engage à favoriser la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, en permettant aux jeunes enfants d'être mieux accueillis, notamment en permettant la scolarisation dès deux ans lorsqu'elle est possible.

Les mensonges de N. Sarkozy n’y changent rien : les familles ont été victimes de toutes les injustices de sa politique.

jeudi 23 février 2012

Soutenons notre IUT

Le budget de l'IUT de Montluçon, comme celui des 114 autres IUT de France, depuis la loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités), ne dépend plus que du bon vouloir du Président de son Université de tutelle.

Sauf à accepter l'inacceptable, à savoir faire payer les étudiants alors que le nombre de boursiers augmente chaque année, le diplôme national (DUT) est clairement menacé.

Les sites délocalisés, comme Montluçon, sont appelés à disparaître en premier, après avoir largement contribué à l'aménagement du territoire et à la qualification de sa main d'œuvre.

Nous vous invitons à soutenir notre IUT pour permettre à nos enfants de faire leurs études dans notre ville en signant la pétition sur le site: http://www.iutenjeu.fr/soutenir-les-iut-en-signant-la-petition/

mercredi 22 février 2012

Petits arrangements entre amis du Fouquet's

À peine Nicolas Sarkozy avait-il fini son discours de Marseille, prétendant qu'il n'était pas le candidat des élites, que des informations de presse révélaient son interventionnisme afin qu'un ancien ministre prenne la présidence de Veolia Environnement.

L'ensemble des informations divulguées ce matin laissent penser qu'il s'agit de petits arrangements entre amis du Fouquet's.

Ainsi la présidence d'une entreprise serait offerte en échange d'un soutien politique. Et le changement de présidence à Veolia Environnement aurait été obtenu par Monsieur Proglio comme une contrepartie de son investissement dans le dossier Photowatt.

Les allégations quant à un tel marchandage sont évidemment particulièrement graves. Elles confirment que le système Sarkozy est celui de la confusion des intérêts privés avec la gestion de l'Etat.

Le quinquennat a commencé au Fouquet's sur les Champs Élysées, il se termine avenue Kléber chez Veolia.

mardi 21 février 2012

Martine Aubry : «Sarkozy fait campagne au ras des pâquerettes»

LILLE (NORD), VENDREDI. Pour Martine Aubry, « Nicolas Sarkozy restera le président de la triple dégradation : sociale, économique et financière ».

Pour Martine Aubry, « Nicolas Sarkozy restera le président de la triple dégradation : sociale, économique et financière ».

Pour la maire de Lille, le chef de l’Etat n’est pas le « candidat du peuple » mais le des « privilégiés ».

Qu’est-ce qui vous frappe dans le début de campagne de ?

. Le contraste avec notre candidat. François Hollande est parti avec du souffle et un cap clair : redresser la France dans la justice.
Nicolas Sarkozy, lui, commence sa campagne au ras des pâquerettes. Il abuse d’abord de contre-vérités, à l’image de son slogan, « une France forte », alors qu’il a affaibli le pays. Ensuite, il n’a pas de boussole, si ce n’est de dire « on continue comme avant », avec un triptyque : austérité, précarité et division des Français. Enfin, il se livre à des attaques contre son adversaire qui ne sont pas dignes d’un président, même sortant.

Les images de Nicolas Sarkozy à Annecy pour son premier déplacement vous ont-elles impressionnée ?
Non, j’ai même ressenti chez lui une certaine lassitude. Il tente d’enfiler le costume de Capitaine Courage. Mais, quand les erreurs de navigation se multiplient, il vaut mieux changer de capitaine! François Hollande, lui, donne le cap pour redresser le pays : politique industrielle, banque publique d’investissement, innovation, recherche, formation des salariés, emplois d’avenir et contrats de génération pour mettre le pied à l’étrier aux jeunes.

Le président sortant dit pourtant « avoir appris », notamment avec la crise…
Il ne peut plus dire « j’ai changé » comme en 2007, alors il dit « j’ai appris ». Et pourtant il ne reconnaît pas les errements de sa politique injuste qui nous a enfoncés dans la récession.

Au dernier trimestre de 2011, la France a enregistré une croissance de 0,2% du PIB, un peu plus qu’en Allemagne. Votre critique de Sarkozy ne confine-t-elle pas à l’obsession ?
Notre économie est au bord de la récession et le président sortant se décerne un satisfecit! Tous les voyants sont au rouge : au dernier trimestre, 32000 emplois détruits, baisse du pouvoir d’achat, déficit commercial record. Tout cela est dû à une absence de régulation du système financier, aux cadeaux fiscaux et aux plans d’austérité successifs. Et l’annonce d’une hausse de la TVA va encore accroître les difficultés. Il faut s’attaquer au déficit des comptes publics, mais aussi au déficit de croissance et d’emplois. Vouloir réduire l’un sans l’autre est une impasse.

Le candidat socialiste est accusé de mentir « matin et soir », notamment sur sa volonté de combattre la finance…
Ces accusations sont déplacées. Ce gouvernement a plié devant les marchés financiers et les agences de notation. Vous verrez dans quelques jours les résultats des banques, les stock-options, les bonus… François Hollande, lui, veut s’attaquer aux causes de la crise : il propose de séparer les activités de dépôt et celles de marché pour que les banques cessent de spéculer avec l’argent des Français et que les projets des PME soient financés. Il défend la création d’une agence de notation européenne, la lutte contre les paradis fiscaux. Il taxera les revenus du capital à la même hauteur que ceux du travail : c’est cela, la justice!

Nicolas Sarkozy peut-il encore être élu ?
Je ne le sous-estime pas. Mais les Français connaissent ses promesses non tenues et vivent les conséquences de son échec. Nicolas Sarkozy restera le président de la triple dégradation : sociale, économique et financière. Voilà maintenant qu’il s’autoproclame « candidat du peuple »… A qui fera-t-il croire que ce n’est pas autre chose qu’un artifice de communication pour faire oublier qu’il incarne le gouvernement des privilégiés, pour les privilégiés et par les privilégiés? A l’inverse, François Hollande propose le chemin pour retrouver la justice et le progrès : une grande réforme fiscale, une priorité donnée à la jeunesse, l’égalité des salaires femmes-hommes, le droit pour tous les couples au mariage et à l’adoption…

Etes-vous favorable à un coup de pouce au smic ?
François Hollande, s’il est élu, organisera un sommet social pour débattre de la répartition des fruits d’une croissance que nous souhaitons relancer. Les questions de l’ampleur du coup de pouce au smic, comme des négociations sur les bas salaires, seront discutées dans ce cadre. Il a déjà annoncé des mesures sur le pouvoir d’achat, telle l’augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, dès septembre prochain, pour trois millions de familles. Il réduira aussi les dépenses contraintes des ménages en encadrant les loyers, en fixant des prix de base pour les consommations d’eau, d’électricité et de gaz, et en bloquant le prix de l’essence.

Jean-Luc Mélenchon regrette la timidité du PS sur le pouvoir d’achat, les salaires…
Il y a des mesures immédiates. Mais, pour aller plus loin, il faut créer des richesses. J’ai toujours respecté mes partenaires. Chacun est responsable de ses propos.

Quand François Hollande affirme qu’il n’existe plus de communistes en France, c’est du respect ?
Les communistes savent très bien que nous avons du respect pour eux. François Hollande a simplement fait, au détour d’une conversation, le constat factuel qu’il y avait moins de communistes aujourd’hui qu’en 1981.

Etes-vous favorable à un accord de gouvernement avec le PC ?
Nous souhaitons réunir toute la gauche et, au-delà, tous les démocrates et humanistes qui adhèrent à ce que porte François Hollande. Notre candidat a été clair : si Jean-Luc Mélenchon se retrouve dans notre projet, il est le bienvenu.

Faut-il annuler la dette de la Grèce pour lui permettre de s’en sortir ?
Ce n’est pas la question. En lui infligeant une cure brutale d’austérité, la Grèce s’est enfoncée dans la récession. Sa dette a explosé et la situation sociale est devenue dramatique. Cette impasse illustre parfaitement l’incohérence de politiques qui ont pour seul objectif l’austérité en oubliant un ressort essentiel : la croissance. L’exemple grec résonne comme un avertissement. François Hollande a eu raison de taper du poing sur la table pour renégocier le traité européen en préparation en lui ajoutant une politique de croissance et d’emploi, une vraie taxe sur les transactions financières… M. Sarkozy, en cédant tout à Mme Merkel, fait pencher l’Europe du mauvais côté; François Hollande ramènera le balancier du bon côté, et il y parviendra d’autant plus que de nombreux pays en Europe sont prêts à le soutenir.

Les députés PS voteront-ils le mécanisme européen de solidarité (MES) débattu mardi à l’Assemblée ?
Nous sommes favorables à ce mécanisme de solidarité qui doit permettre d’accompagner des pays en difficulté. Mais nous n’acceptons pas que son application soit liée au traité de Mme Merkel et de M. Sarkozy, qui font de l’austérité l’alpha et l’oméga de toute politique. Nous refusons ce chantage. Je suis donc favorable à l’abstention.

C’est une façon de ne pas rouvrir la fracture au PS entre le « oui » et le « non »…
Pas du tout. Nous disons oui à la solidarité et non à l’austérité. C’est très clair.

« Le Canard enchaîné » affirme que des consignes du PS ont été passées pour que certains maires donnent leurs parrainages à Marine Le Pen. Est-ce exact ?
C’est une fable. J’ai envoyé, très tôt, une circulaire : les parrainages des élus socialistes doivent tous aller à François Hollande. La démocratie, ce n’est pas du billard à trois bandes : on parraine le candidat que l’on veut voir à l’Elysée. Si un élu socialiste devait apporter sa signature, il s’exclurait de nos rangs.

50% des supporteurs de François Hollande jugent que vous devez être son Premier ministre en cas de victoire… Ça vous donne des idées ?
Je n’ai jamais couru derrière les fonctions ni les honneurs. Je n’ai qu’un seul objectif : faire élire un président de la République de gauche le 6 mai. Je suis la première militante, la première supportrice de François Hollande. Mon rôle, c’est que tous les socialistes soient derrière notre candidat, mais surtout auprès des Français pour leur expliquer le chemin du redressement et convaincre ceux qui doutent encore. La course aux postes est déplacée : un Premier ministre est choisi par le président au lendemain du second tour, en fonction du message des Français.


lundi 20 février 2012

Arnaud Montebourg à Désertines

"Redressons la France, réindustrialisons-la !"

avec Arnaud MONTEBOURG

jeudi 23 février à 19H30

Salle Germinal

1 Rue Guy Moquet à DESERTINES


dimanche 19 février 2012

Le dessin du jour

samedi 18 février 2012

François Hollande à Guéret

De nombreux socialistes et radicaux montluçonnais ont participé au meeting de François Hollande à Guéret. Parmi eux Bernard Lesterlin, Bernard Pozzoli, Marie-Claude Leguillon ou Frédéric Kott.
Le Changement, c'est maintenant!



Le chiffre du jour

Près de 32.000 emplois salariés ont été détruits au quatrième trimestre.


vendredi 17 février 2012

Arnaud Montebourg à Désertines


Meeting avec Arnaud Montebourg
JEUDI 23 FEVRIER
Salle Germinal de Désertines
à 19H30

jeudi 16 février 2012

Il faut cesser de saigner la Grèce



Au nom de l’ensemble de la délégation socialiste française au Parlement européen, Catherine Trautmann souhaite dans ces heures difficiles exprimer sa profonde solidarité avec le peuple Grec.

« La saignée à laquelle nous assistons est dramatique et écœurante, car elle sape la démocratie et défigure l’Europe. La baisse drastique du salaire minimum en Grèce est particulièrement choquante, car elle ne résoudra en rien la crise que traverse ce pays, et jette toujours plus dans la misère ceux qui n’ont aucune responsabilité dans la situation des finances publiques grecques », estime l’eurodéputée.
« France et Allemagne en tête imposent des mesures sans jamais réfléchir aux conséquences sociales. Bien sûr, la consolidation budgétaire est importante, mais elle ne peut qu'aller de paire avec la croissance économique et le soutien à l’emploi », précise l’élue.

« Pourtant, la Grèce n’est pas seule responsable de sa situation économique. L’Europe, par les déséquilibres macroéconomiques qu’elle a permis et encouragés, porte sa part de responsabilité. De plus, bien des difficultés actuelles auraient pu être évitées si l’Europe avait fait preuve de solidarité dès le début des attaques spéculatives contre la Grèce. L’Europe a agit trop tard, trop faiblement sur le plan financier, et trop durement sur le plan économique et social. Ce fait appartient aussi au bilan de Nicolas Sarkozy », estime l’eurodéputée.
«Ce à quoi nous assistons en Grèce nous interpelle: ce que Merkozy fait au peuple grec, Merkozy le prépare pour le reste de l’Europe. Pendant que les plus faibles sont attaqués, comme en France, il n’y a toujours aucune mesure de justice fiscale : l’Europe devrait agir en premier lieu pour mettre fin à l'évasion fiscale par exemple. Plus de 280 milliards d'euros d’avoirs grecs sont placés en Suisse, soit 80% de la dette du pays ! Seulement voilà, la fraude des plus riches, des privilégiés, est défendue par cette droite au pouvoir en France et en Europe, qui fait du fraudeur privilégié l’icône symbolisant la réussite » insiste Catherine Trautmann.

« Si François Hollande est élu président de la République au printemps prochain, il aura la légitimité pour renégocier ce traité et proposer un pacte de responsabilité, de gouvernance et de croissance. Cette stratégie de croissance et d’emploi permettra de redonner espoir dans l’Europe et son avenir », conclut l’eurodéputée.

mercredi 15 février 2012

Soutien aux agents territoriaux

Les élus PS partagent l’analyse de la situation portée par l’intersyndicale et apportent leur soutien aux agents territoriaux.

  1. Sur la forme, la gestion de ce conflit social et tout particulièrement les propos tenus par le Maire et Président de l’Agglomération à l’intention du personnel sont pour nous inacceptables.

  2. Sur le fond, nous rappelons notre déclaration quant à la dégradation du service public lors du débat d'orientation budgétaire : Il faut maintenir la qualité du service public municipal avec les moyens matériels et humains nécessaires. Face aux contraintes budgétaires, il a été procédé ces dernières années à une réduction du personnel avec un non remplacement d’un certain nombre de départs à la retraite, en plus des transferts à l’agglo. De fait, nous assistons à la mise en place d’une RGPP municipale, ce que nous ne pouvons accepter. La traduction budgétaire est faible car il est fait appel à beaucoup de chargés de mission qui pèsent lourd dans le budget. Mais la traduction sur le terrain est non négligeable. Nous refusons toute diminution des services rendus à la population sous prétexte de diminution des effectifs.

  1. Enfin, nous rappelons notre volonté de ne pas interférer dans le combat syndical qui doit se déployer distinctement du combat politique mené par les élus d'opposition que nous sommes, ce qui ne nous empêche pas de souligner les convergences d'analyse quand elles existent – et c’est le cas - et bien entendu d’apporter notre soutien ».
C'est dans cet esprit que nous sommes allés soutenir les personnels lors de leur manifestation devant la Cité Administrative.

Les agents demandent « le respect du personnel, du statut, des droits syndicaux, des 35 heures, la prise en compte du mal-être au travail, la reconnaissance des compétences       ou encore une concertation sur l’organisation et la vie des services ».?     </br>Credit : photo cécile champagnat

La Montagne: les agents demandent « le respect du personnel, du statut, des droits syndicaux, des 35 heures, la prise en compte du mal-être au travail, la reconnaissance des compétences ou encore une concertation sur l’organisation et la vie des services ».

mardi 14 février 2012

François Hollande à Guéret

Hollande veut réserver le référendum à des cas exceptionnels

INVITATION

Réunion Publique avec
François HOLLANDE
Samedi 18 février à 17 heures
Grande salle de la mairie de GUERET

lundi 13 février 2012

Sarkozy préfère combattre les chômeurs à défaut de combattre le chômage

Nicolas Sarkozy s’apprêterait à soumettre aux Français un référendum sur un renforcement des obligations des chômeurs, notamment de ne plus pouvoir refuser un emploi ou une formation. Si le Président sortant n’en n’est pas à sa première tentative d’utiliser la détresse de nos concitoyens pour faire un « coup » bassement politicien, celui-ci est particulièrement choquant.

Choquant bien sûr, parce qu’au lieu d’apporter des solutions, il préfère mettre en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner. Qui peut croire pourtant, que les 6,2 millions de Français qui s’inscrivent chaque année à Pôle emploi le font par plaisir ou par paresse ? Choquant encore, parce que les Français, en quête de vérité de la part des politiques, savent pertinemment que le Président sortant feint grossièrement d’ignorer qu’il existe déjà des obligations drastiques et graduées qui pèsent sur les demandeurs d’emplois aujourd’hui. Comment expliquer autrement que nombre d’entre eux sont régulièrement radiés des listes de Pôle emploi ? Choquant toujours, parce que passer par un référendum sur un sujet qui aurait nécessité de consulter sereinement les partenaires sociaux, c’est nier l’essence même de la démocratie sociale. Si Nicolas Sarkozy voulait casser le dialogue social dans notre pays, il ne s’y prendrait pas autrement !

Depuis 2007, et sous la responsabilité de Nicolas Sarkozy, la France compte un million de demandeurs d’emploi supplémentaire. Pour échapper à son bilan, Nicolas Sarkozy s’en prend aux victimes de sa politique, lui qui promettait en 2007 de ramener le chômage à 5 % alors qu’il frôle aujourd’hui les 10%.

Avec François Hollande, nous avons conscience que notre tâche ne sera pas d’accuser ni de diviser les Français, mais bien de redresser la France : par une politique de l’emploi ambitieuse qui se basera une industrie forte, par une fiscalité qui sera mise au service de la croissance et par une plus grande solidarité intergénérationnelle au sein même des entreprises avec l’instauration d’un contrat de génération et la création de 150. 000 emplois d’avenir.

Quand Nicolas Sarkozy attaque les chômeurs, François Hollande, lui, veut s’attaquer au chômage.

dimanche 12 février 2012

Le crachat et le rêve français

Par Amine EL KHATMI 23 ans, étudiant en droit (master 2), Français

Lettre à monsieur le ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration

Monsieur le ministre,

La sous-direction de l’accès à la nationalité française du ministère que vous dirigez vient de signifier à madame S. Boujrada, ma mère, le classement de son dossier et un refus d’attribution de nationalité. «Vous ne répondez pas aux critères», est-il écrit dans un courrier sans âme que l’on croirait tout droit sorti de l’étude d’un huissier ou d’un notaire.

Ma mère est arrivée en France en 1984. Il y a donc vingt-huit ans, monsieur le ministre, vingt-huit ans ! Arrivée de Casablanca, elle maîtrisait parfaitement le français depuis son plus jeune âge, son père ayant fait le choix de scolariser ses enfants dans des établissements français de la capitale économique marocaine.

Elle connaissait la France et son histoire, avait lu Sartre et Molière, fredonnait Piaf et Jacques Brel, situait Verdun, Valmy et les plages de Normandie, et faisait, elle, la différence entre Zadig et Voltaire ! Son attachement à notre pays n’a cessé de croître. Elle criait aux buts de Zidane le 12 juillet 1998, pleurait la mort de l’abbé Pierre.

Tout en elle vibrait la France. Tout en elle sentait la France, sans que jamais la flamme de son pays d’origine ne s’éteigne vraiment. Vous ne trouverez trace d’elle dans aucun commissariat, pas plus que dans un tribunal. La seule administration qui pourra vous parler d’elle est le Trésor public qui vous confirmera qu’elle s’acquitte de ses impôts chaque année. Je sais, nous savons, qu’il n’en est pas de même pour les nombreux fraudeurs et autres exilés fiscaux qui, effrayés à l’idée de participer à la solidarité nationale, ont contribué à installer en 2007 le pouvoir que vous incarnez.

La France de ma mère est une France tolérante, quand la vôtre se construit jour après jour sur le rejet de l’autre. Sa France à elle est celle de ces banlieues, dont je suis issu et que votre héros sans allure ni carrure, promettait de passer au Kärcher, puis de redresser grâce à un plan Marshall qui n’aura vu le jour que dans vos intentions. Sa France à elle est celle de l’article 4 de la Constitution du 24 juin 1793 qui précise que «tout homme - j’y ajoute toute femme - (e) et domicilié(e) en France, âgé(e) de 21 ans accomplis,tout(e) étranger(e) âgé(e) de 21 ans accomplis, qui, domicilié(e) en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse un(e) Français(e), ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout(e)étranger(e) enfin, qui sera jugé(e) par le corps législatif avoir bien mérité de l’humanité, est admis(e) à l’exercice des droits de citoyen français». La vôtre est celle de ces étudiants étrangers et de ces femmes et hommes que l’on balance dans des avions à destination de pays parfois en guerre.

Vous comprendrez, monsieur le ministre, que nous ayons du mal à accepter cette décision. Sa brutalité est insupportable. Sa légitimité évidemment contestable. Son fondement, de fait, introuvable. Elle n’est pas seulement un crachat envoyé à la figure de ma mère. Elle est une insulte pour des millions d’individus qui, guidés par un sentiment que vous ne pouvez comprendre, ont traversé mers et océans, parfois au péril de leur vie, pour rejoindre notre pays. Ce sentiment se nomme le rêve français. Vous l’avez transformé en cauchemar.

Malgré tout, monsieur le ministre, nous ne formulerons aucun recours contre la décision de votre administration. Nous vous laissons la responsabilité de l’assumer. Nous vous laissons à vos critères, à votre haine et au déshonneur dans lequel vous plongez toute une nation depuis cinq ans. Nous vous laissons face à votre conscience.

Quand le souffle de la gifle électorale qui se prépare aura balayé vos certitudes, votre arrogance et le système que vous dirigez, ma mère déposera un nouveau dossier.

Je ne vous salue pas, monsieur le ministre.

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