jeudi 30 juin 2011

RGPP: constat accablant

La mission sénatoriale d'information sur les conséquences de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) pour les collectivités territoriales et les services publics locaux vient d’en dresser un bilan sévère, celui d’une dégradation du service rendu aux Français et d’une multiplication de ses effets indésirables.
Mise en place à la demande du groupe socialiste, son analyse est sans appel : imposée sans concertation préalable, appliquée aveuglément, la RGPP a pour effet de déstabiliser nos services publics et de menacer nos territoires.
Le rapporteur UMP a lui-même reconnu qu’il était nécessaire de « la conduire différemment, notamment en y associant les acteurs locaux et en l'appliquant avec plus de finesse ». Il a admis que « la question de l'éducation nationale, de l'accès à la santé et des services de sécurité est au cœur des interrogations des élus ».
Pourtant, refusant de tirer les conséquences de ce constat, la droite a refusé la proposition des socialistes d’une suspension de la RGPP pour procéder à une véritable évaluation de son coût et de ses conséquences. Cette pause aurait permis un véritable audit de la réforme de l’Etat, de la réforme des quatre cartes - santé, justice, sécurité, éducation -, des suppressions de postes dans la fonction publique comme des transferts de compétence aux collectivités.

En conséquence, les sénateurs socialistes ont voté contre ce rapport. L’aveuglement de la majorité est consternant. Alors que tous les jours les conséquences de la RGPP se font sentir pour la vie quotidienne de nos concitoyens – fermeture de classes, diminution du nombre de policiers, fermetures d’hôpitaux ou de tribunaux, dégradation du service rendu, mauvais entretien des infrastructures –, alors que les rapports se succèdent pour signaler que la RGPP ne produit que très peu d’économies budgétaires, la droite fait la sourde oreille.

mercredi 29 juin 2011

Chômage : la France paie la facture de la politique de M. Sarkozy

Au moment où le gouvernement multiplie les discours sur la prétendue amélioration de la situation économique, les chiffres pour l’emploi de mai 2011 nous ramènent à la triste réalité : le chômage augmente en France.

En un seul mois, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A augmente de +17.700 (+0,7%) et pour l’ensemble des catégories A,B,C de + 39.400 (soit + 1%). Au total, depuis le mois de janvier, alors que le gouvernement parle de baisse du chômage, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A,B,C a augmenté de +33.300.
Alors que des pays comme l’Allemagne connaissent une solide reprise, le redémarrage n’est toujours pas au rendez-vous en France. Et ce n’est pas un hasard : notre pays paie la facture de la politique de M. Sarkozy. Elle n’a été qu’une succession d’erreurs, d’improvisations et d’injustices. Destruction des emplois publics, multiplication des heures supplémentaires qui se sont substituées aux embauches, absence de véritable plan de relance, creusement des déficits et injustice fiscale : l’accumulation de ces contre-sens économiques a ajouté à la crise mondiale une crise spécifiquement française.
Il est temps d’en finir avec une politique qui n’a obtenu aucun résultat. Pour relancer l’emploi, il est urgent de mettre en œuvre, comme nous le proposons, un vrai plan de relance de l’activité (banque publique d’investissement industriel pour investir massivement aux côtés des entreprises, modulation de l’impôt sur les sociétés selon que les bénéfices sont réinvestis ou distribués aux actionnaires pour encourager le développement des entreprises) et des mesures pour protéger les salariés et relancer rapidement l’emploi (la création de 300.000 « emplois avenir » en direction de la jeunesse, la mise en place de véritables dispositifs pour décourager les licenciements boursiers, la modulation des cotisations sociales pour favoriser le recours au CDI).
La croissance et l’emploi sont au cœur du projet socialiste. Depuis 4 ans, ce n’est une priorité pour la droite que dans les discours et uniquement le temps des campagnes électorales.

mardi 28 juin 2011

Enfants d'immigrés et échec scolaire: l'Insee corrige Guéant


L'Institut national de la statistique (Insee) français a officiellement corrigé lundi les chiffres du ministre de l'Intérieur Claude Guéant concernant l'échec scolaire des enfants d'immigrés.

Claude Guéant avait d'abord affirmé que les deux tiers des personnes sortant de l'école sans qualification étaient des enfants d'immigrés. Puis, à l'Assemblée, le 25 mai, il a déclaré : "C'est vrai qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme".

Dans une communication rare de la part de cet organisme rattaché au ministère de l'Economie, qui fait suite à une passe d'armes en fin de semaine dernière entre les syndicats et la direction, l'Insee a tenu à corriger le tir, se référant aux "différents échanges qui ont eu lieu (...) à ce sujet".

"La proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles 'mixtes', cette proportion passe à environ 22 %", lit-on dans un communiqué.

Les syndicats avaient sommé la direction de l'Insee de corriger les propos successifs de Claude Guéant.

La direction avait d'abord répondu vendredi qu'elle n'avait pas à répondre à des commentaires politiques et qu'elle devait se limiter à diffuser ses documents.

Le ministre, accusé par l'opposition de stigmatiser les immigrés pour séduire les électeurs d'extrême droite, avait affirmé s'appuyer sur des études de l'Insee et a envoyé plusieurs droits de réponse à des médias qui écrivaient que ses chiffres étaient faux.

L'Insee précise dans sa communication de lundi que le dossier s'appuie sur une étude de 2005 intitulée "Les immigrés en France" portant sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en sixième en 1995.

Dans cette étude, les proportions d'élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire sont ainsi de 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées, 6,6 % parmi les enfants de familles "mixtes", 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées.

A la rentrée 1995, près d'un entrant en sixième sur 10 appartenait à une famille immigrée et 6 % des élèves vivaient dans une famille "mixte".

L'Institut national de la statistique (Insee) français a officiellement corrigé lundi les chiffres du ministre de l'Intérieur Claude Guéant concernant l'échec scolaire des enfants d'immigrés.

Claude Guéant avait d'abord affirmé que les deux tiers des personnes sortant de l'école sans qualification étaient des enfants d'immigrés. Puis, à l'Assemblée, le 25 mai, il a déclaré : "C'est vrai qu'il y a deux tiers des enfants d'immigrés qui se trouvent sortir de l'appareil scolaire sans diplôme".

Dans une communication rare de la part de cet organisme rattaché au ministère de l'Economie, qui fait suite à une passe d'armes en fin de semaine dernière entre les syndicats et la direction, l'Insee a tenu à corriger le tir, se référant aux "différents échanges qui ont eu lieu (...) à ce sujet".

"La proportion d'enfants d'immigrés parmi les élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire peut être estimée à environ 16 % pour les enfants de familles immigrées. Si on y ajoute les enfants de familles 'mixtes', cette proportion passe à environ 22 %", lit-on dans un communiqué.

Les syndicats avaient sommé la direction de l'Insee de corriger les propos successifs de Claude Guéant.

La direction avait d'abord répondu vendredi qu'elle n'avait pas à répondre à des commentaires politiques et qu'elle devait se limiter à diffuser ses documents.

Le ministre, accusé par l'opposition de stigmatiser les immigrés pour séduire les électeurs d'extrême droite, avait affirmé s'appuyer sur des études de l'Insee et a envoyé plusieurs droits de réponse à des médias qui écrivaient que ses chiffres étaient faux.

L'Insee précise dans sa communication de lundi que le dossier s'appuie sur une étude de 2005 intitulée "Les immigrés en France" portant sur la scolarité dans l'enseignement secondaire des élèves entrés en sixième en 1995.

Dans cette étude, les proportions d'élèves sortis sans qualification de l'enseignement secondaire sont ainsi de 10,7 % parmi les enfants de familles immigrées, 6,6 % parmi les enfants de familles "mixtes", 6,1 % parmi les enfants de familles non immigrées.

A la rentrée 1995, près d'un entrant en sixième sur 10 appartenait à une famille immigrée et 6 % des élèves vivaient dans une famille "mixte".

lundi 27 juin 2011

Une délégation parlementaire pour un retour de la retraite à taux plein à 65 ans

Retraite des femmes

La délégation aux droits des femmes de l'Assemblée préconise de ramener à 65 ans au lieu de 67 l'âge de la retraite à taux plein, la réforme des retraites pénalisant particulièrement le femmes selon elle, dans un rapport sur le temps partiel présenté mercredi.

"La faiblesse des retraites perçues par les femmes, inférieures de 40% en moyenne à celle des hommes" et les années travaillées à temps partiel notamment font que la loi qui entrera en vigueur au 1er juillet "pénalise particulièrement les femmes", fait valoir la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes.

"Une erreur peut toujours être réparée", a estimé sa présidente, Marie-Jo Zimmermann (UMP), ajoutant qu'actuellement, "le coeur du problème de l'égalité, c'est le temps partiel".

La délégation évalue à 4,6 millions, dont 82% de femmes, le nombre de salariés à temps partiel contre 1,5 million il y a 30 ans.

"Entre 2003-2007, le temps partiel était compris dans une tranche d'âge 30-50 ans où on pouvait invoquer un peu l'éducation des enfants", explique Mme Zimmermann. "Aujourd'hui, ce qui nous inquiète c'est que c'est en début de carrière, et des temps partiels en dessous de 15 heures".

Pour la député socialiste Danielle Bousquet, "le temps partiel, bonheur des femmes est un argument fallacieux".

"La situation est très grave, elle sera urgente demain car la longévité des femmes augmente, elles risquent d'être dans une grande dépendance et n'auront pas les moyens d'y faire face", a-t-elle ajouté.

La délégation propose donc d'introduire une obligation de surcotiser pour l'assurance vieillesse si le salarié en fait la demande, et préconise l'introduction d'une durée légale minimum de travail par semaine, qui pourrait être fixée à 20 heures, sauf pour les recrutements par des particuliers.

Les députés de la délégation avancent par ailleurs la possibilité d'une majoration pour heure supplémentaire dès la première heure dépassant la durée contractuelle.

Ils proposent pour les salariés à temps partiel ayant plusieurs employeurs, de supprimer la condition de perte d'au moins 30% du salaire total antérieur pour percevoir les indemnités de chômage.

Selon les statistiques, les retraitées du privé touchent en moyenne 825 euros quand les hommes perçoivent environ 1.400 euros, résultat de carrière discontinues, de temps partiel et de moindres salaires.

dimanche 26 juin 2011

"Le nouveau FN de Marine Le Pen n'existe pas", par Laurent Joffrin

Le directeur du Nouvel Observateur revient sur son débat de jeudi soir sur France 2, face à Marine Le Pen. Il explique pourquoi il fallait s'opposer à la présidente du Front national.

Toujours le même dilemme : le Front national est-il un parti comme les autres ? Faut-il débattre avec lui avec la même suavité, la même onctuosité, la même neutralité qu'avec les autres formations ? Ou bien, en exprimant son opposition de manière convaincue, quitte à paraître véhément, la transformer en victime de la "caste médiatique".

Lors de l'émission "Des Paroles et des Actes" hier soir sur France 2, il m'a semblé que la première position était intenable. J'étais invité comme éditorialiste, directeur d'un journal qui a toujours défendu des options rigoureusement opposées à celles du FN. Dès lors cette opposition devait s'exprimer, dans un esprit de vivacité démocratique, quitte à prendre le mauvais rôle aux yeux d'une partie des spectateurs.

Certes le FN n'est pas un parti fasciste, un repaire de putschistes en puissance, une organisation mussolinienne. Il joue le jeu électoral, respecte les lois et se garde d'user de violence. Il prodigue de louables efforts pour revêtir un manteau de respectabilité et joue du visage plutôt avenant de Marine Le Pen pour faire passer des thèses dont les scories antisémites et les provocations xénophobes ont été gommées.

Alors ? Alors le principe de l'émission consistait à interroger Marine Le Pen sur son programme, à lui demander de préciser son projet pour la France. Il fallait donc le lire, avec attention, tout comme il fallait écouter les interventions précédentes de Marine Le Pen pour se former un jugement circonstancié sur "le nouveau FN". L'exercice fut donc fait. Il conduit à une conclusion nette : les questions économiques mises à part, il n'y a pas de "nouveau FN". Le Front national reste ce qu'il a toujours été : un parti nationaliste, héritier de l'extrême-droite française la plus traditionnelle, dont les propositions en matière d'immigration et de nationalité sont contraires à la tradition républicaine. Il n'est plus antisémite - même s'il compte dans ses rangs de solides ennemis des juifs - mais il est devenu anti-musulman, antipathie fondée essentiellement sur des préjugés, qu'il masque derrière un discours anti-communautariste et laïque.

1. On remarquera d'abord que Marine Le Pen, tout affichant une différence de principe avec son père, a refusé de le désavouer que quelque point que ce soit. Son discours est celui d'un héritière qui s'est donné pour mission de poursuivre l'oeuvre du fondateur sans rien renier des principes originels du Front. La seule différence qu'elle admet porte sur le rôle de l'Etat, à qui elle attribue une importance supérieure à celle que lui conférait l'ancien programme du FN. Pour le reste, c'est une approbation filiale et totale, quitte à employer pour maintenir ce cap les plus vieilles ficelles de la rhétorique politique. Quand David Pujadas rappelle les condamnations en justice infligées à Jean-Marie Le Pen, elle esquive en citant immédiatement la francisque de Mitterrand, sujet qui n'a aucun rapport et qui n'excuse en rien les dérapages de Jean-Marie Le Pen, alors qu'il eût été si simple de plaider l'erreur ancienne du père en lui trouvant une quelconque excuse. Mais non : le FN a toujours été calomnié, a-t-elle dit, il ne s'est jamais fourvoyé.

2. Le passage consacré à l'armée française et cité par Caroline Fourest existe bel et bien. Il suffit de le lire au chapitre Défense Nationale du FN. Il y est bien indiqué, en deux phrases qui se suivent logiquement à la fin du même paragraphe, que le niveau de recrutement de l'armée française est en baisse, dans la mesure où 20% des nouvelles recrues sont d'origine musulmane. Les musulmans, ainsi, sont tenus par le FN pour de mauvais soldats et de mauvais Français. Les familles des anciens combattants de Monte Cassino, âpre bataille gagnée en Italie contre les nazis par des troupes françaises composées pour l'essentiel de musulmans, apprécieront. Tout autant que les familles de soldats français musulmans tués en opération ces dernières années.

3. De la même manière, la première phrase du premier chapitre du même programme indique que l'immigration està la source de la plupart des maux qui affectent le pays. Certes l'immigration est un problème et la gauche a grand tort de le nier trop souvent. Mais en faire la source principale de la crise française, c'est recourir à une outrance propagandiste inadmissible. La crise financière, la crise écologique, la crise industrielle, la crise du commerce extérieur, la crise de l'euro, n'ont rien à voir avec la présence d'immigrés en France. Par cette proclamation brutale, on assigne aux immigrés un rôle de bouc émissaire qui reflète avant tout un préjugé ethnique.

4. Les mesures prévues par le FN pour lutter contre l'immigration sont draconiennes, parfois cruelles et le plus souvent anticonstitutionnelles. La suppression des allocations familiales pour les familles étrangères en séjour régulier revient à s'attaquer aux enfants pour réduire le nombre des étrangers. La majoration des cotisations sociales des salariés étrangers instaure un apartheid dans le travail. La réduction à trois ans des titres de séjour aujourd'hui prévus pour dix ans, proposée par le FN, s'appliquerait, si on lit le texte, aux détenteurs actuels. Ainsi un étranger titulaire d'une carte de dix ans depuis trois ans serait aussitôt expulsable, aux termes d'une loi elle-même rétroactive, au mépris de la parole de l'Etat républicain.

5. Le chiffrage du coût de l'immigration est si exagéré qu'il en devient farfelu. Marine Le Pen évalue à 60 milliards par an le déficit des comptes publics lié à l'immigration (plus même, selon ce qu'elle a dit hier soir). La plupart des spécialistes universitaires de la question arrivent à des chiffres très inférieurs. Beaucoup estiment que les immigrés rapportent aux comptes sociaux et budgétaires plus qu'il ne coûtent (voir l'étude de l'Université de Lille réalisée par le groupe Equippe, http://droit.univ-lille2.fr/uploads/media/Rapport_Drees_EQUIPPE_V3_01.pdf

cohérente avec les résultats qu'on obtient généralement à l'étranger). Marine Le Pen se réfère au rapport Milloz, publié dans les années 90 et qui aboutit au chiffre de 60 miliards. Elle oublie de préciser que ce monsieur Milloz est un membre du Club de l'Horloge, think tank d'extrême-droite bien connu et qu'il est très proche du FN. C'est un peu comme si Nicolas Sarkozy disait "ma politique est excellente, comme le démontre le rapport Guéant". Là encore, les immigrés sont des bouc émissaires.

6. Le programme de restauration du franc est très dangereux. Une dévaluation unilatérale ouvrirait une guerre des monnaies en Europe. Le lâchage de la Grèce entraînerait son défaut. Cette banqueroute peut provoquer une panique bancaire égale à celle qui a suivi la faillite de Lehman Brothers et qui a failli jeter bas l'économie mondiale. Marine Le Pen écarte ces arguments d'un revers de main. Il y a fort à parier que sa volonté de quitter l'euro n'est pas liée à son piètre bilan mais à ses convictions nationalistes qui lui font préférer - elle l'a dit hier soir avec une grande force - la souveraineté nationale à tout autre système de relations internationales.

7. C'est ainsi qu'elle a des mots très durs pour ceux qui soutiennent Dominique Strauss-Kahn mais trouve toutes sortes d'arguties pour regetter l'arrestation d'un Mladic, dont les crimes sont peu de choses à ses yeux à côté de l'abomination que constitue l'existence d'un tribunal pénal international. Marine Le Pen condamne toute intervention extérieure, serait-elle destinée à arrêter les menées du dictateur le plus sanguinaire. Les relations du FN avecSaddam Hussein ou avec les potentats de la fançafrique sont bien connues.

8. Tout cela forme un tout cohérent : une politique nationaliste, intolérante envers les étrangers, hostiles à tout projet européen, souvent contraire à la constitution et qui piétine allègrement les principes républicains qui sont les nôtres. Voilà pourquoi il fallait s'opposer avec vigueur à Marine Le Pen.

Laurent Joffrin - Le Nouvel Observateur

samedi 25 juin 2011

L’Accueil de jour menacé

L’Accueil de jour de Montluçon devrait fermer ses portes au 4 juillet prochain. Information confirmée hier soir en Conseil d’Agglomération.

Privée d’une enveloppe suffisante de la part de l’Etat, l’association gestionnaire va être contrainte de fermer cette structure dédiée à l’accueil des sans domicile fixe.

Interpellé par l’élu d’opposition Frédéric Kott, le maire de Montluçon a fait part de sa volonté de saisir le préfet de l’Allier sur cette question.

Article paru sur le site de RJFM

vendredi 24 juin 2011

Non renouvellement de l’allocation équivalent retraite : le silence coupable du gouvernement

Face au non renouvellement de l’allocation équivalent retraite (AER) et alors que François Fillon s’était engagé le 9 septembre 2010, à la télévision, à mettre en place « un système équivalent, pérenne pour les travailleurs les plus âgés », le gouvernement ne fait toujours rien et oppose un silence inadmissible alors que 30.000 personnes remplissant les conditions sont déjà privées de l'AER à cause de cette promesse non tenue.

Lors des séances de question au gouvernement, à une interpellation pourtant très simple « allez-vous tenir vos engagements et rétablir l'allocation équivalent retraite ? », le ministre du Travail, Xavier Bertrand, n’a pas daigné répondre. Ce silence n’est pas autre chose qu’une fin de non recevoir aux partenaires sociaux qui avaient interpellé le gouvernement la semaine dernière lui demandant de tenir ses engagements et de renouveler l’AER.L’AER concerne pourtant les demandeurs d'emploi qui ne bénéficient plus de l'indemnisation chômage et qui ne peuvent pas encore bénéficier de la retraite, alors même qu'ils ont atteint la durée de cotisation pour une pension à taux plein, parce qu’il n’ont pas atteint l’âge légal. L’AER avait été créée par le gouvernement socialiste en 2001 pour leur permettre de ne pas être au RSA ou à l’ASS – l’allocation de solidarité spécifique – soit 446 euros par mois, mais de toucher 990 euros par mois ! La situation est d'autant plus urgente que le chômage des plus de cinquante ans a augmenté de 14 % en un an et que l'entrée en vigueur de la réforme des retraites va, dans quelques jours, repousser de quatre mois l'âge légal de la retraite pour tous ceux qui sont nés après le 1er juillet 1951 et, ensuite, de huit mois pour ceux nés après le 1er novembre 1951.Il est très inquiétant et très choquant de constater que ce gouvernement apporte bien volontiers de multiples argumentaires en tout genre sur les primaires du PS mais n’est pas capable d’apporter une réponse simple pour rassurer des milliers de chômeurs âgés qui se battent quotidiennement pour joindre les deux bouts.

jeudi 23 juin 2011

Un local pour le syndicat Solidaires

Depuis plus d'une année, le syndicat Solidaires demande à la Mairie de Montluçon qu'un local puisse être mis à sa disposition.
Frédéric Kott vient de relayer leur demande par un courrier au premier Magistrat de la Commune.

Monsieur le Maire
J’ai été informé par l’Union Syndicale Solidaires de leur demande de mise à disposition d’un local restée à ce jour sans réponse.
Leur souhait qu’une égalité de traitement avec les autres organisations syndicales qui disposent toutes de locaux mis à disposition par la ville de Montluçon me semble tout à fait recevable.
J’ai donc l’honneur de demander qu’une solution soit étudiée afin qu’une réponse positive puisse leur être apportée le plus rapidement possible.
Vous en remerciant par avance, je vous adresse, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations.

mercredi 22 juin 2011

Annonce de N. Sarkozy sur les fermetures de classes : entre aveu d’échec et promesse électorale

La promesse faite par Nicolas Sarkozy d’un moratoire sur les fermetures de classes à la rentrée 2012 est un énorme aveu d’échec et une opération électorale dont personne n’est dupe.

Aveu d’échec, car N. Sarkozy reconnaît que les suppressions de postes entraînent des difficultés insurmontables pour les établissements. Pour autant, il n’annonce rien de nature à montrer qu’il a entendu la mobilisation des enseignants et des parents d’élèves du primaire comme du secondaire, qui s’alarment du démantèlement de l’éducation nationale mis en œuvre avec acharnement depuis 2007.

Mais la rentrée de 2012 suit de quelques mois les élections présidentielles, législatives et sénatoriales. Et les élus UMP s’inquiètent de plus en plus ouvertement des effets des suppressions de postes et de fermetures d’écoles sur leur réélection.

Cette promesse présidentielle est donc une opération électorale qui aura la même postérité que toutes les belles promesses annoncées avant les élections : elle est faite pour rassurer avant, mais pas pour être tenue après…

Qui peut croire, en effet, qu’elle sera tenue, alors que le même jour, le gouvernement confirme 14 000 suppressions de postes dans l’éduction nationale en 2012 ?

Cette annonce relève de l’exercice d’illusionnisme. Ce n’est pas sérieux de traiter ainsi l’éducation de nos enfants. C’est dès la rentrée 2011 qu’il faut opérer un moratoire sur les suppressions de poste, recommencer à recruter des enseignants et les former correctement pour qu’ils puissent être en mesure de faire réussir tous les élèves.

Ce gouvernement a décidément du mal avec les enseignements fondamentaux, et en particulier, les mathématiques. Comment peut-il prétendre ne fermer aucune classe tout en supprimant, à nouveau, 14 000 postes d’enseignants ? Le collège et le lycée ne sont pas des réservoirs inépuisables et sont d’ores et déjà à l’os. Il n’y a déjà plus suffisamment d’enseignants pour corriger les copies du Baccalauréat ! L’école primaire sera une fois encore mise au pain sec, comme elle l’est depuis 2007.

mardi 21 juin 2011

Et si l'Europe arrêtait de laisser les réfugiés mourir en mer ?


Réfugiés, migrants : l'Europe va-t-elle enfin se montrer à la hauteur ?

Par Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.

Pourquoi l'Europe a-t-elle cédé à la peur du migrant en pleine révolution dans le monde arabe ? Le moment est peut-être venu de protéger les réfugiés plutôt que de les repousser.

Il y a quelques semaines à peine, 150 cadavres ont été retrouvés en mer au large des îles Kerkennah (Tunisie). Ces corps étaient ceux de personnes ayant fui le conflit violent en Libye afin de trouver la sécurité en Europe. Leur mort vient alourdir le bilan des réfugiés et des migrants qui ont péri en essayant de rejoindre l’Europe en fuyant l’Afrique du Nord – plus de 1 800 depuis le début de l’année.

Migrants

L'Europe n'assume pas ses responsabilités

Le problème n’est pas nouveau. Cela fait des années que des réfugiés et des migrants désespérés entreprennent ce même voyage périlleux. Des milliers en sont morts. Mais alors que l’Égypte et la Tunisie, elles-mêmes au cœur de bouleversements politiques, ont tranquillement accueilli des centaines de milliers de réfugiés venus de Libye, les États membres de l’Union européenne (UE) n’ont pris aucune mesure crédible pour tenter d'empêcher que les personnes fuyant ce pays ne périssent en mer.

Évoquant le bilan chaque jour plus lourd des personnes qui périssent en mer, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, a déclaré que "l’Europe fait manifestement fausse route lorsqu’elle se préoccupe plus d’empêcher les migrants d’arriver sur ses côtes que de sauver des vies".

Ces États auraient dû renforcer les opérations de surveillance aérienne et de secours en mer afin d’être davantage en mesure d'intervenir pour porter secours aux navires en détresse. Ils disposaient même pour ce faire des moyens de l’OTAN et de Frontex (l’agence de sécurité aux frontières de l’UE). Ils auraient pu également accueillir au titre de la réinstallation des réfugiés vulnérables présents en Tunisie et en Égypte.

Au lieu de quoi, les gouvernements de l’UE se sont polarisés sur les répercussions chez eux et ont déclenché les sirènes d’alarme en voyant arriver en Europe ceux qui avaient survécu à la traversée de la Méditerranée.

Rejeter l'immigration, une attitude devenue monnaie courante

En France, face à nos sollicitations réitérées, le président de la République et le ministre de l’Intérieur restent muets. Les dix dernières années ont vu une érosion progressive de la protection des droits des réfugiés et des migrants en Europe.

Dans un climat d'alarmisme populiste, on a mis en place après le 11 septembre 2001 des politiques sécuritaires au nom desquelles on a bafoué sans vergogne les principes en matière de droits humains et les politiques d’immigration bien pensées.

Le rejet des réfugiés et des migrants est devenu une arme courante dans la bouche de certains responsables politiques et médias, prompts à rendre ces populations responsables de l’augmentation de la criminalité, des risques sanitaires et des problèmes économiques.

Cette Europe qui dans l’histoire a joué un rôle primordial dans la protection des réfugiés, ce continent où la crise provoquée par la Seconde Guerre mondiale a donné naissance au système international de protection des réfugiés, ce continent porte aujourd’hui des coups de boutoir à la protection des réfugiés.

Lampedusa

On n'émigre pas par confort

Les réfugiés sont contraints de quitter leur foyer pour échapper à la persécution et au conflit ; ils risquent leur vie pour trouver la liberté et la sécurité. Ce n’est pas l’appât du gain qui pousse les migrants vers l’Europe. Ces hommes et ces femmes fuient la pauvreté et la misère économique et sont simplement en quête d’une vie meilleure pour eux et pour leur famille.

Ceux qui décrivent les réfugiés et les migrants comme des miséreux cupides, voire criminels, non seulement disent des mensonges, mais de surcroît attisent la haine et la violence. Il n’y a pas lieu de diaboliser la quête de liberté, de sécurité et d’un avenir meilleur de ces hommes et ces femmes, une quête qui trouve forcément un écho en chacun de nous.

Obéissant avant tout à des intérêts politiques et économiques, l’UE n’a fait au fil de ces années que proclamer un attachement de pure forme aux droits fondamentaux des réfugiés et des migrants. Elle a dans le même temps soutenu et financé des politiques abusives de contrôle de l’immigration dans des États comme la Libye, où des réfugiés et des migrants ont été détenus pendant des années dans des conditions inhumaines (et soumis à la torture pour beaucoup d’entre eux), des États qui ont renvoyé des réfugiés dans leur pays d’origine, les exposant ainsi à un risque bien réel de persécution.

Révolutions arabes : l'occasion pour l'Europe de retrouver sa dignité ?

Tout récemment encore – c’était en octobre 2010 –, la Commission européenne signait avec la Libye un "programme de coopération" sur la "gestion des flux migratoires" et le "contrôle aux frontières". Un service payé 50 millions d'euros, jusqu’en 2013. À peine quelques mois plus tard, les gouvernements européens se déclaraient indignés par les violations massives des droits humains et les attaques contre les civils perpétrées par le régime libyen dans le cadre du conflit actuel.

Certes, leur dénonciation est la bienvenue, mais cette attitude met en lumière l’hypocrisie qui sous-tend les politiques de l’UE en matière d’asile et de migration : tout en se posant en défenseure des droits des réfugiés et des migrants, l’UE ferme les yeux sur des pratiques abusives dans le but d’empêcher ces personnes de se rendre en Europe. L’UE, la France et les autres États-membres ont le devoir de protéger les droits des réfugiés et des migrants et de venir à leur secours lorsque leur vie est en danger.

Partout en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, des hommes et des femmes ont eu le courage, souvent en s’exposant à de graves dangers, d’entamer le combat pour le respect de leurs droits. Le temps n’est-il pas venu pour la France et l’Europe de faire honneur à leur courage, simplement en se montrant digne de l’idéal de protection des droits fondamentaux de tous les êtres humains ?

lundi 20 juin 2011

Quinze régions contre les paradis fiscaux

La lutte contre les paradis fiscaux est engagée dans 15 régions françaises dans le cadre de la campagne collective lancée en 2009 par plusieurs associations dont Oxfam France, le CCFD, Attac, la CFDT et la CGT. À l’image de l’engagement pris il y a un an dans la région Ile-de-France d’obtenir « une réelle transparence » de ses partenaires financiers, les régions mobilisées dans cette lutte se sont engagées à « obtenir des informations de la part des banques (et éventuellement à terme d’autres entreprises) sur les activités de leurs filiales dans l’ensemble des pays ». Il sera ainsi possible de « repérer d’éventuelles manipulations comptables par lesquelles certaines multinationales déplacent artificiellement la richesse qu’elles produisent, notamment dans les pays en voie de développement, vers des territoires à faible fiscalité ».
C’est là une pratique qui « prive chaque année les pays pauvres de près de 125 milliards d’euros de recettes fiscales », rappellent les associations à l’origine de cette campagne Stop Paradis Fiscaux. « Certaines régions travaillent déjà sur la mise en oeuvre concrète de leur engagement », se réjouissent-elles, et « interpellent les banques qui ne pourront ignorer longtemps cette exigence de transparence accrue ».
À quelques mois du sommet du G20 de Cannes, sous présidence française, cette campagne
veut « envoyer un signal fort au gouvernement français afin qu’il prenne des mesures similaires au niveau national » et qu’il se donne « les moyens de faire de Cannes une véritable étape dans la lutte contre les paradis fiscaux ».
Les régions engagées sont Ile-de-France, Centre, Midi-Pyrénées, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Poitou-Charentes, Auvergne, Rhône-Alpes, Limousin, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Bourgogne, Aquitaine, Bretagne, Lorraine et Alsace.

dimanche 19 juin 2011

La politique industrielle doit relever de l'intérêt général, non du fait du prince

En décidant de ne pas reconduire Anne Lauvergeon à la présidence d'AREVA, l'exécutif porte un mauvais coup à l'industrie française. Dans notre pays comme dans le monde entier, sa compétence est connue et reconnue, par-delà les clivages politiques.
Partout sauf... à l'Elysée. Le limogeage de la présidente d'AREVA n'a pas de motif industriel. Au début du quinquennat, le pouvoir avait tenté de démanteler AREVA au bénéfice de groupes amis dirigés par des amis. Anne Lauvergeon s'était publiquement opposée à cette tentative et remporté son bras de fer avec le chef de l'Etat. Il est évident qu'elle paye aujourd'hui sa résistance et son indépendance.
Dans une économie moderne, la politique industrielle de la nation, le sort d'un fleuron aux 48 000 salariés mobilisant des centaines de PME pour la sous-traitance, l'image de l'entreprise à l'international, ne peuvent dépendre du fait du prince.
Surtout si l'on songe aux défis que doit relever la filière nucléaire civile française dont AREVA est l'un des piliers. Dans la nécessaire transition énergétique que le Parti socialiste appelle de ses voeux et dont la France a besoin, cette filière est un enjeu et un atout : pour la sécurité des installations, pour le démantèlement des centrales qui ne seront pas prolongées, pour investir massivement dans les énergies renouvelables, pour financer la recherche pour le traitement des déchets, pour définir des normes mondiales du nucléaire civil - autant d'impératifs dont le drame de Fukushima a confirmé l'urgence.
Pour rester leader, la filière énergétique française en général et son pôle nucléaire en particulier ont besoin de visibilité et de stabilité, non de dépeçage et de bricolage. Le gouvernement devrait chercher à régler les problèmes plutôt qu'à régler des comptes. C'est une exigence d'intérêt national.

jeudi 16 juin 2011

Encore et toujours des cadeaux fiscaux

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy se termine comme il a commencé : avec des cadeaux fiscaux pour les plus fortunés, alors que la France traverse une crise économique et sociale sans précédent et que le pouvoir d’achat des Français régresse.

1. La réforme de l’ISF n’est qu’un nouvel avantage fiscal pour les plus riches

La suppression du bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy dissimule mal le nouveau cadeau, plus important encore, qu’il fait aux plus riches en réformant l’impôt sur la fortune (ISF).
D’un côté, les ménages les plus aisés vont perdre 800 millions d'euros du bouclier fiscal. D’un autre côté, il vont se voir offrir plus du double (1,8 milliards) avec la réforme de l’ISF : le patrimoine imposable est rehaussé de 800.000 euros à 1,3 million d’euros et les taux d’imposition sont fortement diminués (aujourd’hui de 0,55% à 1,8%; en 2012 de 0,25% à 0,5%).
Les 1900 ménages possédant un patrimoine supérieur à 17 millions d’euros vont voir leur ISF réduit en moyenne de 370.000 euros.
Le gouvernement ment quand il affirme que cette réforme se fait à l’avantage des classes moyennes. Selon l’Insee, le patrimoine moyen des 25% des ménages les plus aisés est de 437.000 euros et leur patrimoine médian de 261.600 euros – bien loin des patrimoines aujourd’hui soumis à l’ISF. La réforme du gouvernement s’adresse donc exclusivement aux Français les plus aisés !

2. Jusqu’en 2013, un cadeau double : bouclier fiscal ET allègement de l’ISF

Dès 2012, les assujettis à l'ISF bénéficieront des taux d'imposition réduits par la réforme de Nicolas Sarkozy, afin de « compenser la suppression du bouclier fiscal. »
Le bouclier fiscal étant calculé sur les revenus perçus deux ans auparavant, les contribuables soumis à l'ISF bénéficieront à la fois de la baisse de son taux ET du bouclier fiscal, pendant au moins un an. C’est injuste, dans une période de régression du pouvoir d’achat de la majorité des Français, et c’est dangereux pour les finances publiques, déjà plombées par 4 ans de mandat de Nicolas Sarkozy.

3. Un exemple : Liliane Bettencourt paiera moins d’impôt en 2012 qu’en 2010 !

Grâce à N. Sarkozy, la femme la plus riche de France devrait être imposée directement à hauteur de seulement 4% de ses revenus effectifs en 2012.
Liliane Bettencourt paiera en 2012 4 fois moins d'impôt qu'en 2010, à revenus et patrimoine constants. En 2010, elle avait payé 40 millions d'euros au titre de l'impôt sur le revenu et de l'ISF. En 2012 - et peut-être dès 2011 si l'application de la réforme est accélérée – elle ne paiera que 10 millions d'euros. Le montant de ses impôts est donc divisé par 4 !

4. Justice fiscale et progressivité : le PS propose une véritable réforme fiscale

Il est temps d'engager une véritable réforme fiscale pour notre pays, vers un impôt plus progressif, débarrassé des niches fiscales, plus simple, plus clair et plus juste.

C’est ce que propose le Parti socialiste avec la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu pour une plus grande progressivité, le prélèvement de cet impôt à la source (pour qu’il s’adapte plus rapidement aux évolutions de carrière et de vie), le plafonnement des niches fiscales, l’alignement de la fiscalité des revenus du patrimoine sur celle des salaires, une plus grande progressivité de l’ISF, etc.

compteur de visites - adresse ip