vendredi 23 octobre 2009

Un peu d'humour

Une nouvelle équipe à la MJC

  • Président : J.C.Planes
  • Vice président : David Ribérieux
  • Secrétaire : Josette Simonet
  • Trésorier : F. Doisy
  • Adjointe : Claire Vaillant
  • Membres du bureau : Josy Q., Bernadette J. et Laurence Couty
Toutes nos félicitations et tous nos voeux de réussite à la nouvelle équipe.
Les élus et adhérents socialistes resteront fidèles à leur ligne de conduite, celle qui fut la leur tout au long de cette crise: la MJC est une association d'éducation populaire laïque et souveraine qui ne doit en aucun cas et à aucun moment devenir un enjeu politique, un lieu d'affrontement ou un enjeu de pouvoir local.
Nous ne doutons pas de la volonté de la nouvelle équipe dirigeante et du Directeur de la MJC de remettre la "maison" en ordre de marche, dans le calme et la sérénité.
Dans une association d'éducation populaire, la présidence n'a pas à incarner un rapport de force, mais à fédérer les énergies, à rassembler et impulser une dynamique.
Personne ne doit s'accrocher à un "pouvoir associatif", et nous félicitons le Président sortant pour la dignité de son retrait et apportons toute notre confiance aux nouveaux élus.

23 octobre 1956 : soulèvement en Hongrie

Budapest se soulève contre l'URSS qui occupe le pays depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.


Les Hongrois réclament le retour à la présidence du communiste modéré Imre Nagy.

Les Soviétiques accepteront.

Mais le nouvel homme fort de la Hongrie insufflera un élan démocratique à tout le pays et il ne tardera pas à prôner la séparation avec l'URSS.

Les troupes soviétiques envahiront Budapest dès le 4 novembre pour mettre fin à l'insurrection hongroise. La rébellion fera 25 000 victimes et Imre Nagy sera exécuté en juin 1958.

jeudi 22 octobre 2009

Les socialistes français du Parlement européen condamnent fermement les charters pour Kaboul

Le Ministre français de l'Immigration et de l'Identité nationale a régulièrement assuré qu'aucun retour forcé d'Afghans ne serait organisé si la sécurité des migrants n'était pas garantie.

Mardi 20 octobre, il indiquait fermement qu'aucun avion ne partirait le jour même. Effectivement, il a fallu attendre minuit pour qu'Eric Besson fasse un nouveau coup bas et profite de l'opportunité d'un avion affrété par le Royaume Uni pour renvoyer 3 Afghans !

Doit-on en déduire que la capitale afghane est une ville sécurisée ?

Sylvie Guillaume, membre titulaire de la commission des Libertés civiles, de la Justice et des Affaires intérieures, s'étonne que "le Ministre français de l'immigration et de l'identité nationale ne s'interroge pas sur les motivations des 3 millions de réfugiés afghans dans le monde". Elle ajoute : "il doit ignorer que la France continue d'avoir des soldats en Afghanistan et que la communauté internationale renforce sa présence pour faire face à une situation de guerre qui s'aggrave !".

Le Ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale prétend attaquer "la logique d'un trafic odieux". Il rate complètement sa cible puisqu'il s'en prend aux victimes du trafic sans qu'aucun des passeurs ne soit nullement inquiété.

Restent pourtant les faits et le droit, tenaces. Eric Besson indique que les trois Afghans concernés "avaient été déboutés du droit d'asile en France et étaient expulsables, au terme de plusieurs recours négatifs". Si l'assertion est légalement juste, il avait toutefois les moyens d'apporter une autre réponse à

des personnes qui, faute de protection internationale et de l'utilisation de la clause humanitaire, sont renvoyés dans un pays en guerre.

Face à cette expulsion, Gilles Pargneaux, membre titulaire de la commission de l’Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire, appelle "tous les socialistes, les militants des partis de gauche et des associations de défense des Droits de l’homme et, au-delà, le plus grand nombre de citoyens, à se mobiliser contre le départ de ce charter de la Honte".

Pour Sylvie Guillaume, "ce départ forcé est un très mauvais signal au moment où le "Paquet Asile" est de nouveau examiné au Parlement européen, où la Commission européenne vient de proposer la révision de deux directives introduisant des changements dans les procédures d'octroi du statut de réfugié et où chacun s'accorde à considérer que le droit d'asile est à l'heure actuelle devenu une "loterie"".

Catherine Trautmann, au nom de la Délégation socialiste française au Parlement européen "condamne fermement l'attitude du Ministre qui, en voulant faire un geste de vile communication piétine des valeurs et des droits fondamentaux : la Convention de Genève et les engagements internationaux de la France".

mercredi 21 octobre 2009

Nouveaux fichiers de police créés en catimini : une atteinte de plus aux libertés…

Le Parti socialiste proteste contre la création à la va-vite et en catimini des nouveaux fichiers de police et exige le retrait des décrets concernés.


Sur la forme, le procédé est révélateur. C’est par des décrets publiés discrètement un dimanche que le ministère de l’Intérieur a choisi de créer deux nouveaux fichiers de police.

En choisissant cette méthode, Brice HORTEFEUX décide de contourner le Parlement en dépit des assurances qu’il avait données. Pourquoi en effet ne pas avoir repris la proposition de loi, adoptée à l’unanimité de la commission des lois ? Ce travail consensuel prévoit de faire de la création de nouveaux fichiers une compétence législative.

Sur le fond, le contenu même de ces nouveaux fichiers constitue une nouvelle atteinte aux libertés. La possibilité de fichage des opinions politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales en cas « d’atteinte à la sécurité publique », et le fichage d’origine géographique, laissent la voie ouverte à des dérives.

Ces risques avaient d’ailleurs conduit les auteurs de la proposition de loi à poser le principe de l’interdiction de ficher de telles données sensibles.

Pour assurer la sécurité, il peut être nécessaire de disposer de fichiers efficaces et acceptés par tous. En ne se donnant pas les moyens d’établir des procédures de fichage transparentes et garantissant la protection des libertés publiques, c’est la sécurité des Français qui sera finalement perdante.

mardi 20 octobre 2009

Par le groupe Noir sur Blanc: à Montluçon (la réponse à Mickey 3D)

A Montluçon






REFRAIN

À Montluçon, on est tous chargés on revient haut et fort pour

tous nos frères et sœurs que tu a blessés.

À Montluçon, on est tous prêt à te recevoir, si tu connais pas le respect

tu aura le droit à une fessée.

À Montluçon, c’est pas pire qu’ à Montbrison, les mains dans ton blouson

tu peux te casser......

À Montluçon, on te dis merde Mickey !

Est-ce que pour toi ceci sonne bien français !!!

COUPLET L’Ami Tarik

Eh du con tu parle mal avec ta bouche c'est Montluçon Garçon!

La Province au rendez vous pour foutre une seconde couches !

Si t'es venu à reculons alors qu'est ce tu veux que j'te dise... eh bein rentre à Montbrison!
Tu croyais quoi ? Qu’on était dans un Wald Disney Mickey !

Atterris ! ramasse ton bouquet c'est la même partout que tu sois ici à Paris ou à Saint E! C'est toute notre époque qui est triste...: Welcome to the Réalité!!!!!

Et oui Mickey, chez nous on te pisse dessus pour te souhaiter la bienvenue!!!
On te dit Merde, fou l'camp! si t'es pas content!
Fièrement j'représente au nom de toute ma ville, au nom de cette cité ou j'ai grandi à Fontbouillant.

COUPLET YAN.CK

Hey! C’est Noir Sur Blanc on est encore au rendez vous

Augmente le son tu sais que ça fait mal chez nous

C’ est mi urbain mi rural sur un rythme infernal

Chez nous on a du style même si c’est pas paname

C’est Notre ville et y a du monde derrière

Ici t’as rien vu t’a juste fait un concert

On y est bien là où on a grandi man

C’est Notre coin là , fais gaffe comment tu parle

C’est clair c’est pas une station balnéaire

Ici on vit pépère on respire le grand air

Hey! Une spéciale dédicace pour tous nos frères et sœurs de Montluçon…

www.myspace.com/noirsurblancprod

lundi 19 octobre 2009

Affaire Jean Sarkozy : pour une approche républicaine, par Gaétan Gorce

Faut-il s'indigner de la nomination de Jean Sarkozy à la présidence de L'EPAD? À cette question, il faut répondre en distinguant deux niveaux.

D'abord celui de l'éthique personnelle, qui relève de la seule appréciation du Président de la République et de son fils. Est-il moral de proposer celui-ci à une pareille fonction? À mon sens non. Personnellement, je ne le ferais pas, en tant qu'élu, à l'égard d'un proche parent. C'est une question de déontologie. On connaît malheureusement celle du Chef de l'État

Celui ensuite des principes républicains. Il ne s'agit pas de s'indigner que soit choisi à une telle fonction un jeune homme de 23 ans. Cela n'aurait aucun sens. Ce dont on doit s'assurer en revanche, du point de vue de l'intérêt public, c'est que cette nomination, n'est en rien permise par l'utilisation des prérogatives que le Chef de l'État tient de sa position. Celui-ci doit se soumettre aux principes et aux procédures républicains.

La polémique ne pourra cesser que s'il accepte de le faire. Un premier pas a été franchi, hier, par le porte-parole du gouvernement, qui après de nombreuses hésitations, a fini par reconnaître qu'il ne serait pas normal que les 9 fonctionnaires représentant l'État et par conséquent placés sous les ordres de son Chef, puissent voter.

Je note que je ne lui en ai pas fait la « proposition » (comme certains l'ont écrit un peu vite), mais lui ai simplement présenté comme un principe qu'il convenait de rappeler, ce qui manifestement, pour le gouvernement, n'allait pas de soi.

Il ne s'agit pas non plus de trouver un « compromis », aucune transaction avec les valeurs et les règles républicaines n'étant évidemment admissible. Aussi convient-il maintenant pour le gouvernement d'aller plus loin. Vendredi prochain, le Conseil général des Hauts de Seine désignera son nouveau représentant au conseil d'administration de l'EPAD. Cette nouvelle désignation, qui devrait profiter à M. Jean Sarkozy, n'a été rendue possible que par la brusque démission de M. Hervé Marseille, trois mois à peine après son élection. Cette décision semble avoir été dictée par la proposition qui lui aurait été faite d'être en contre partie nommé au Conseil économique et social. Il importe donc qu'avant vendredi, le Président de al République s'engage clairement à ne pas nommer M. Marseille au CES. À défaut, la preuve serait faite que la nomination de M. Jean Sarkozy n'est liée qu'au bénéfice qu'il peut tirer de la position occupée par son Président de père...

Je suis socialiste, mais je suis d'abord républicain. Je n'ai rien à titre personnel contre le Président de la République, même si je combats sa politique. Je n'ai rien contre son fils, même si son appétit de pouvoir me laisse perplexe. Je considère simplement que la République n'a rien à gagner de la poursuite d'une polémique qui affaiblit d'abord la majorité, mais qui rejaillit ensuite sur nos institutions dans leur ensemble. La seule façon d'en sortir, et je le dis clairement au Président de la République, est de le rappeler aux devoirs de sa charge et d'apporter la démonstration à l'opinion qu'il ne confond pas ceux-ci avec ceux qu'il a à l'égard de sa famille. Nous passerons ainsi, au moins sur ce dossier, de la « Sarkocratie », que j'ai déjà eu l'occasion de dénoncer, à un fonctionnement normal et décent de nos institutions, ce que chacun ne peut que souhaiter.

dimanche 18 octobre 2009

Dégats collatéraux

Les mots et les formules se sont multipliés, souvent avec humour et talent pour dénoncer une ascension scandaleuse et une mainmise insupportable du clan présidentiel sur les choix à venir pour l’Ile de France.

Mais derrière la manoeuvre sarkozienne et le penchant du jeune homme, si tôt déjà pour les affaires, se trouve un poison encore plus dangereux qui laissera des traces. Combien de mois, d’années encore les profs entendront leurs élèves souffler «ah ça c’est sûr, j’suis pas le fils de Sarkozy», combien de jeunes au chômage vont pester contre «ces politiques qui casent leur fils pendant que d’autres galèrent».

Nous n’avons pas cru aux discours de Nicolas Sarkozy père quand il déclarait "Comment peut-on parler de République quand la réussite scolaire et l’avenir professionnel dépendent non de l’intelligence, non du courage, non de l’ardeur au travail, non du mérite mais d’abord du milieu social d’où l’on vient, du quartier où l’on habite, du nom que l’on porte, de la couleur de sa peau ?"

"Le plus grand danger qui menace notre modèle républicain, c’est que la République devienne une idéologie désincarnée."

"L’égalité des chances : c’est la priorité d’aujourd’hui.»

Mais nous imaginons que certains ont eu envie d’y croire.

Encore un espoir déçu, un ressort de l’avenir cassé. C’est le pire !

samedi 17 octobre 2009

17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère

La Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, connue et célébrée comme Journée mondiale du refus de la misère "est l’occasion de reconnaître les efforts et combats des personnes vivant dans la pauvreté, une chance pour elles de faire connaître leurs préoccupations et un moment pour reconnaître que les personnes pauvres sont en première ligne dans la lutte contre la pauvreté. Depuis que la Journée a commencé à être célébrée, la participation des individus pauvres eux-mêmes a été au centre des célébrations de la Journée internationale. " (extrait du Rapport du Secrétaire général des Nations Unies, A/61/308 )
Notre monde s’organise pour sortir des crises qu’il traverse. Les gouvernements des 20 pays les plus riches cherchent à donner un cadre nouveau aux échanges financiers. Des entreprises prennent conscience de leur responsabilité sociale. Le Sommet de Copenhague sur le changement climatique devra prendre des décisions contre le réchauffement de la planète.
Mais les personnes et familles qui vivent dans l’exclusion et la misère ne sont toujours pas associées à ces réflexions. Pourtant, c’est elles qui payent le prix le plus fort de ces crises. Elles luttent déjà quotidiennement pour leur survie et celle de leurs enfants. Et les crises augmentent encore leurs difficultés. Des projets commencés sont stoppés, compromettant gravement santé, éducation, avenir ; les prix augmentent ; le dérèglement du climat détruit leur habitat précaire.
Leurs efforts pour que leur dignité soit respectée non seulement ne sont pas pris en compte, ils sont même ignorés. Nos sociétés se privent ainsi de leurs pensées et de leurs savoirs pour bâtir un monde respectueux des droits de l’homme. Il s’agit bien de justice et de dignité et non pas d’assistance ou de générosité.
Chaque célébration du 17 octobre à travers le monde est un espace original de rencontre où des personnes de milieux différents peuvent se rassembler, respecter leur diversité, conjuguer leurs efforts, apprendre les unes des autres et construire la paix.
Le Comité international 17 octobre vous convie à rejoindre ce courant mondial du refus de la misère partout ou vous êtes pour bâtir ensemble un monde de paix et sans misère.
M. Cassam Uteem - Président du comité international 17 octobre

mercredi 14 octobre 2009

Montluçon Notre Ville n°595


La facture des ordures ménagères augmente à Montluçon de 14 %, et pourtant :


  • Le service rendu au citoyen diminue (collecte des encombrants par exemple),
  • Aucune réflexion n’est menée pour réduire les ordures ménagères aux seuls déchets « ultimes », conformément à la loi.
  • Ceux qui font des efforts de tri et de réduction paient autant que ceux dont les poubelles débordent.

Le SICTOM est endetté sur plus de 20 ans malgré une absence d’investissement abyssale.

Laisse-t-on délibérément pourrir la situation jusqu’à une privatisation qui serait alors présentée comme salvatrice ?

Restons vigilants, même si le Maire, poussé par un Préfet inquiet, installera le 15 octobre une commission spécifique sur le traitement des ordures ménagères du bassin montluçonnais.

Cette commission étant pour l’instant composée des mêmes élus qui siègent déjà au SICTOM, aucune raison objective n’incite à penser qu’elle aboutira à davantage de résultats.

Pour une refondation de la politique de collecte et de traitement des ordures ménagères, nous proposons:

  • d’élargir cette commission à d’autres acteurs impliqués dans le traitement des déchets, notamment à des représentants d’associations locales, environnementales et de consommateurs.
  • d’organiser en parallèle une conférence citoyenne.









Pour la nouvelle politique que nous souhaitons, il faut faire entendre une voix citoyenne et associative dans ce débat majeur beaucoup trop confiné jusqu’à présent à quelques élus qui n’ont rien fait avancer.

Claudy Aubert Dassé (Les Verts), Isabelle Bruny, Juliette Werth, Frédéric Kott (PS), Abdou Diallo (PRG)

Sarkozy sur les lycées : beaucoup de bruit pour rien

Le Président de la République a rendu publique sa proposition de réforme du lycée. Alors que tous, lycéens, parents d’élèves et enseignants, attendaient depuis un an une réforme ambitieuse du lycée, Nicolas Sarkozy a longuement aligné de nombreuses banalités. Dans cet exercice fastidieux -non dénué d’humour, ainsi Nicolas Sarkozy appelle-t-il à la fin des privilèges de naissance…-, les constats étaient connus depuis bien longtemps.

Nous attendions aujourd’hui de vraies pistes de réformes, en vain.

Le Président de la République souhaite « casser » la hiérarchie des filières mais se limite à de l’incantation, en maintenant à l’identique les structures actuelles. Il appelle à une revalorisation des langues tout en diminuant chaque année le nombre de recrutements d’enseignants en langues étrangères. Il souhaite un meilleur accueil des élèves handicapés, tout en précarisant les Auxiliaires de Vie Scolaire en charge de leur accompagnement. Quant à l’amélioration du système d’orientation, il n’y a rien derrière les mots. S’il est juste d’envisager le lycée comme le temps de l’orientation progressive et de la préparation à l’enseignement supérieur, on ne s’en donne en aucun cas les moyens. De plus, lutter contre l’échec scolaire au lycée n’a de sens qu’en ouvrant un chantier pour une refonte du collège, chaînon délaissé du système éducatif.

Plutôt que d’apporter des réponses audacieuses aux difficultés que rencontre le lycée, Nicolas Sarkozy a choisi d’apporter des réponses cosmétiques, en passant à côté des sujets essentiels : quelle culture commune pour tous les lycéens ? Quelle revalorisation des filières professionnelles et quelle refonte des filières actuelles? Quelle préparation à l’enseignement supérieur et au projet professionnel? Comment améliorer les conditions de vie lycéenne ? Quelles modernisations du métier d’enseignant ? Quelle optimisation du temps scolaire et quelles pédagogies nouvelles faisant appel à l’autonomie des élèves ?

Manifestement Nicolas Sarkozy a fait le choix de l’immobilisme au lieu d’apporter de vraies réponses aux enseignants, aux personnels, aux élèves et à l’ensemble des Français qui attendent pour notre système éducatif un projet à la hauteur de sa mission.

Alors que le Président de la République affirme que la création des Lycées en 1802 symbolise « la fin des privilèges de la naissance », la réalité démontre quotidiennement aux Français, et avec encore plus de cruauté depuis l’annonce de la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD, que la promesse républicaine d’égalité réelle entre tous s’éloigne un peu plus chaque jour avec l’Etat UMP.

lundi 12 octobre 2009

EDSM Football: courrier de Frédéric Kott au Maire de Montluçon

Monsieur le Maire,

Comme nos concitoyens, j’ai eu l’occasion d’entendre deux de vos adjoints annoncer publiquement que les bilans transmis par l’EDSM à la Municipalité lors des demandes de subvention, même certifiés exacts par les commissaires aux comptes, ne le seraient pas.

De même, l’un des conseillers municipaux de votre majorité, ancien joueur du club, a tenu des propos similaires lors de la commission des sports du 2 septembre 2009, propos repris dans le compte-rendu qui vient d’être diffusé à l’ensemble des élus de notre Conseil Municipal.

De tels faits, s’ils étaient vérifiés, seraient des faits graves justifiant de la part de la Municipalité des poursuites devant les juridictions appropriées.

A contrario, s’ils n’étaient pas vérifiés, ils mériteraient, outre des excuses auprès des dirigeants du club et des commissaires aux comptes mis en cause, de voir sanctionner les membres de votre exécutif ayant proféré ces affirmations.

J’ai donc l’honneur de vous demander de faire en toute transparence la lumière sur cette question, et de me communiquer conformément aux textes en vigueur les bilans transmis par l’EDSM à la Municipalité lors des demandes de subvention depuis 2002.

Bien entendu, en l’absence de communication des documents dans les délais réglementaires, je me verrai dans l’obligation de saisir la commission d'accès aux documents administratifs (CADA).

Vous remerciant par avance, je vous adresse, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations.

Frédéric KOTT

Attribution du Prix Nobel de la Paix à Barack Obama

Le Parti socialiste se réjouit de l’attribution du Prix Nobel de la Paix à Barack Obama et lui adresse ses chaleureuses félicitations.


Avec audace, force et courage, Barack Obama est parvenu à créer un nouveau climat dans les relations politiques internationales.
En tournant le dos à la politique de Georges Bush et son horrible choc des civilisations, en défendant une approche multilatérale des relations internationales, en menant le difficile combat pour les droits de l’homme partout dans le monde, en s’engageant avec dans le processus de paix israélo-palestinien et en pesant de tout son poids pour le désarment nucléaire, Barack Obama oeuvre de manière déterminante pour la construction d’une paix durable dans le monde.

dimanche 11 octobre 2009

samedi 10 octobre 2009

Manifestation des Retraités vendredi 16 octobre à 15 heures devant la préfecture de MOULINS

L’intersyndicale élargie des retraités de l’Allier appelle à une Manifestation des Retraités vendredi 16 octobre à 15 heures devant la préfecture de MOULINS, pour la défense du pouvoir d’achat et contre la détérioration de la protection sociale.

Comme les salariés, les retraités n’ont pas à subir les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
Ils demandent au gouvernement de répondre à leurs revendications prioritaires.
Ils exigent notamment :
  • le maintien de leur pouvoir d’achat largement affecté par les hausses de prix enregistrées en 2008 et la suppression de la revalorisation des pensions pendant le 1er trimestre 2009
  • un effort particulier envers les retraités ayant les revenus les plus modestes
  • l’annonce officielle de l’abandon du projet de décret gouvernemental libéralisant et augmentant le coût de l’hébergement dans les maisons de retraite publiques et à but non lucratif et donc du reste à charge, créant des disparités entre personnes hébergées et consolidant les inégalités territoriales
  • la publication rapide de mesures concrètes mettant fin aux dépassements abusifs des honoraires médicaux
  • la mise en place effective et généralisée de permanences de soins de qualité
  • une répartition équilibrée des professionnels de santé sur tout le territoire
  • l’amélioration des réponses à la hauteur des besoins des personnes en situation de perte d’autonomie à leur domicile et en établissement sur la base d’une organisation nationale collective et solidaire.
Pour la défense des retraites, tous à la manifestation de Moulins
Regroupement à 13h 30 et départ en car du parking d’Athanor

vendredi 9 octobre 2009

9 octobre 1978: Mort de Jacques Brel

Mort de Jacques Brel

Mort de Jacques Brel


Le chanteur et compositeur belge s'éteint à l'hôpital de Bobigny. Lassé par les tournées et les concerts, il s'était retiré de la chanson depuis 1966. Devenu acteur et réalisateur, il choisi en 1976 de s'installer aux îles Marquises, avec sa famille. Il ne rentre que très rarement en France et en Belgique. Mais au mois de juillet il est ramené d'urgence et hospitalisé suite à la découverte d'un cancer. A sa mort son corps sera ramené aux Marquises (le 12 octobre). Il est enterré sur son île d'Hiva-Oa près de la tombe du peintre Gauguin.

jeudi 8 octobre 2009

Appel des parlementaires européens

Appel des parlementaires européens

Appeal from the Members of the European Parliament

Bruxelles, 7 octobre 2009

Alors que les autorités franco-britanniques prévoient, dans les jours à venir, l'organisation d'un vol-charter, transitant par Bakou en Azerbaïdjan et à destination de l'Afghanistan, qui devrait acheminer plusieurs dizaines de migrants Afghans, présents il y a encore quelques jours aux abords de la "Jungle" de Calais :

Nous, Parlementaires Européens, appelons instamment les autorités françaises et britanniques à renoncer à tout projet d’expulsion vers l'Afghanistan. Ce charter ne doit pas partir ni demain, ni plus tard. Alors que l'Afghanistan est un pays en guerre, il est inacceptable d'y renvoyer ceux qui s'en sont enfuis à la recherche d'une protection en Europe.

Ce « charter conjoint » est contraire aux principes d’interdiction des expulsions collectives et de non-refoulement. En mettant ainsi sérieusement en danger la vie de ces réfugiés, la France et la Grande-Bretagne violent leurs engagements internationaux en matière de Droits de l'Homme.

Nous réaffirmons l'urgence de rendre effectif le droit d’asile en Europe afin de permettre à tout réfugié de solliciter une protection dans le pays de son choix. Dès à présent, la France peut, et doit, suspendre l’application du règlement de Dublin afin d’accueillir et apporter la protection nécessaire aux personnes qui n'ont pas d'autres choix que de fuir les conflits pour trouver refuge en Europe.

mercredi 7 octobre 2009

Qui a dit ?

Qui a dit, évoquant la suppression de la taxe professionnelle, versée par les entreprises au profit des collectivités locales: "le gouvernement cherche la provocation". "Le président Sarkozy avait promis une compensation euro par euro mais il avait oublié de dire pendant un an. Résultat: dès la deuxième année, la communauté urbaine de Bordeaux perdrait plusieurs millions. C'est tout de même se foutre du monde".

C'est Alain Juppé, Maire de Bordeaux (Le Monde du 7 octobre 2009)

L’École ne se monnaye pas

Le Parti Socialiste exprime sa totale opposition à la proposition du Recteur de l’académie de Créteil concernant la mise en place d’une cagnotte pour récompenser l’assiduité des élèves, dans trois lycées professionnels.

Notre Ecole est au service des jeunes. Elle a vocation à les accompagner, à être vecteur d’une transmission des savoirs de qualité, à leur donner les armes et les connaissances nécessaire à leur autonomie et à leur épanouissement.

Cette démarche est tout simplement contraire aux principes de l’Ecole de la République. A l’heure où nous devons redonner confiance en l’École, redonner l’envie d’apprendre et réaffirmer que l’École est une chance et en aucun cas une contrainte, cette mesure nous semble dangereuse.

L’École ne se monnaye pas.

Dans une société où les valeurs de justice sociale, de solidarité, sont, chaque jour, mises à mal, où l’individualisme le plus primaire gagne chaque jour du terrain dans l’univers de notre jeunesse, le Parti socialiste entend tout mettre en œuvre pour préserver les enfants et les jeunes d’un cadre de vie et d’apprentissage dont le cœur seront les valeurs marchandes.

Une fois de plus, on prétend, très maladroitement, s’occuper des effets – l’absentéisme des élèves- alors que l’urgence est à une refonte en profondeur de notre système éducatif : les structures des établissements et leur place dans la cité et dans la société de la connaissance, les rythmes scolaires -la journée, la semaine, les vacances-, les nouvelles pédagogies en donnant toute sa place à l’élève dans les processus d’apprentissage, le développement des savoirs informels, les missions et la formation de tous les personnels chargés d’éducation…

mardi 6 octobre 2009

rencontre avec les habitants du quartier de Fontbouillant

Frédéric KOTT, Isabelle BRUNY, Juliette WERTH, Conseillers Municipaux

Bernard POZZOLI, Conseiller Général

organisent une rencontre avec les habitants du quartier de Fontbouillant

le lundi 12 Octobre à 17 H

Rendez-vous autour d’un verre au niveau des numéros 13 et 15 rue du 14 août 1944

(en cas de mauvais temps, cette rencontre sera reportée à une date ultérieure)

lundi 5 octobre 2009

Centre commercial de Bien Assis

Succès de la votation citoyenne

Le Parti Socialiste va maintenant déposer une proposition de loi en faveur d'un vrai référendum d'initiative populaire.

Au Président de la République d'appliquer sa propre innovation constitutionnelle !

L’inquiétude populaire est La méfiance ne cède pas devant les garanties gouvernementales. Les justifiée: les précédents de France Télécom, d'EDF ou de GDF montrent le danger d’une transformation de la Poste en société anonyme.

Le combat se poursuit : l’indispensable modernisation des services publics ne doit pas, ne doit plus les faire entrer dans une logique de rentabilité concurrentielle, à une déshumanisation.

dimanche 4 octobre 2009

Le OUI irlandais clôt un débat, mais ne met pas fin à la panne européenne

Le Parti socialiste salue les résultats du référendum par lequel une majorité d’Irlandais a ratifié le Traité de Lisbonne.

Dans un pays fortement ébranlé par la crise économique et financière, l’importante minorité de votes négatifs et d’abstentions rappelle cependant que de nombreux irlandais sont inquiets de la situation du monde et des effets des politiques libérales et inégalitaires conduites par les Droites majoritaires en Europe.

Le vote irlandais clôt un débat institutionnel, mais l’Europe est toujours en panne.

Tant que l’Europe n’aura pas changé de cap, tant qu’elle tournera le dos aux préoccupations quotidiennes des Européens, elle n’entraînera pas les peuples.

vendredi 2 octobre 2009

Plan jeunes : tout ça pour ça

Cela fait plus d’un an qu’on attendait des mesures pour les jeunes. Avoir attendu si longtemps pour si peu, provoque aujourd’hui une grande déception.


Premières victimes de la crise, les jeunes ont besoin d’emplois, pas d’assistance.

Il y a 10 ans, les socialistes ont mis en œuvre les emplois-jeunes, seul dispositif à avoir prouvé son efficacité pour l’emploi. C’est dans cette voie qu’il faudrait aujourd’hui s’engager vigoureusement, par exemple en créant 150 000 emplois-jeunes dans l’économie verte et les services aux personnes, comme le Parti socialiste l’a proposé.

Pour le reste, le « RSA jeunes », présenté comme la principale mesure du dispositif, est un écran de fumée.

Le Parti socialiste avait, lors du débat parlementaire sur son instauration, dénoncé l’exclusion des jeunes du dispositif. La décision de SARKOZY d’étendre le « RSA chapeau » (complément de revenu) aux jeunes ayant travaillé deux ans à temps plein au cours des trois dernières années est marginale ou inadaptée : marginale puisque très peu de jeunes seront concernés; inadaptée dès lors que les jeunes ayant travaillé deux ans devraient dans tous les cas avoir droit aux indemnités chômage.

Le Parti socialiste demande l’extension du « RSA chapeau » aux jeunes et récuse, pour le reste, la politique d’assistance du gouvernement.

jeudi 1 octobre 2009

Loi Carle : Nanterre paiera pour Neuilly

Loi Carle : Nanterre paiera pour Neuilly

par Muriel FITOUSSI et Eddy KHALDI, auteurs du livre Main basse sur l’école publique (Demopolis, 2008)

Avec ce projet de loi, une nouvelle étape, cruciale, va être franchie, dans le détournement des principes qui fondent le service public laïque de l’enseignement, mené par le gouvernement. Derrière la loi Carle en effet, se cache l’introduction subreptice et inédite en France, d’un chèque éducation pour les écoles privées, sur un air néo-libéral impatient de faire rimer éducation et consommation. Une entorse dangereuse aux principes républicains, qui depuis Jules Ferry, ont consacré le lien consubstantiel entre la Commune et son Ecole publique.

Un pactole de 400 millions d’euros

Rappelons d’abord que le projet de loi Carle, n’est que la resucée, en version « light », de l’article 89 de la loi d’août 2004, relative aux « libertés et responsabilités locales », article qui mobilisa tant d’élus locaux, et réactiva la guerre scolaire jusqu’ici larvée. Cet article 89, obligeait l’ensemble des municipalités, à financer, sans accord préalable, la scolarité des élèves fréquentant une école privée hors de leur commune de résidence.

Ceci, sans que leurs parents n’aient à justifier leur « libre choix » particulariste Ce qui représente, pour la collectivité, un petit pactole d’au moins 400 millions d’euros par an. Le projet Carle, lui fit suite, en vue d’éteindre les flammes contestatrices des élus de tous bords, vent debout contre ce diktat dangereux pour l’équilibre des budgets communaux, et générateurs d’injustice sociale.

Une loi que la Pologne l’Italie ou le Portugal pourraient nous envier

Agrémenté désormais, de timides précautions : Obligation de financement par la commune donc, pour des situations particulières, qui ne seraient justifiées qu’a posteriori par les parents. Hors de celles-ci, les communes ont toujours la faculté de financer dans tous les autres cas. Cette disposition qui s’apparente au chèque éducation prôné par les ultra-libéraux, et introduit ici par la petite porte des communes, n’en serait que définitivement entériné. Cette loi, en substituant au rapport institutionnel école-commune, né des lois Ferry, une relation marchande usager-commune, sur fond libéral, est un nouveau pas vers la privatisation de l’école laïque. Il constitue une menace prévisible pour l’existence des écoles des communes rurales et une fuite discriminatoire des écoles publiques de la banlieue vers les écoles confessionnelles du centre-ville. Nanterre paierait pour Neuilly… Une situation que pourraient par ailleurs, nous envier bien des pays bien moins laïques, à l’image de l’Italie, du Portugal ou de la Pologne, où légitimement, l’enseignement catholique n’est pas financé et donc, représente moins de 4%. Tandis qu’en France il est surfinancé, et surreprésenté à 17% de la population scolaire…

Les défenseurs de la loi Carle, introduisent pour la première fois, une corrélation entre « liberté de l’enseignement », et obligation d’un financement public et imposent aussi, pour la première fois dans une loi de l’éducation, le concept de « parité » de traitement public-privé. Manipulation éhontée, que nul n’oserait s’hasarder à établir ailleurs que dans l’enseignement. La « liberté d’aller et venir » est après tout, tout aussi fondamentale que la liberté de l’enseignement.

Pour autant, la puissance publique n’a d’obligation que pour les transports en commun et l’usager qui, par convenance personnelle et intérêt particulier, choisit le taxi, a la décence citoyenne de ne pas revendiquer le financement public de sa course.

Public et privé sur un pied d’égalité

On n’imagine pas plus les mêmes communes, contraintes un jour de financer des soins couteux délivrés à leurs ouailles, dans des cliniques privées qui plus est hors de leur périmètre, au détriment de leur(s) hôpital(ux) public(s) de leur territoire. A l’instar des hôpitaux publics, les écoles publiques ont des obligations afférentes à leur mission de service public : égalité de toutes et tous devant l’accueil, continuité, gratuité et laïcité. Le financement des élèves du public hors commune, sous condition et accord a priori, résulte de l’obligation constitutionnelle d’organiser le service public laïque d’éducation en tout lieu, et non d’une quelconque « liberté d’enseignement ». Le privé, lui, revendique des subsides publics au nom de sa « parité » et récuse au nom de sa «liberté » les obligations correspondantes. « Liberté » et « parité » de l’enseignement ne sont ici que des concepts politiques, qui participent, de fait, au démantèlement du service public qui seul en supporte toutes les contraintes. Notre Constitution ne reconnaît que l’égalité entre citoyens, et non une quelconque parité entre groupes, confessionnels ou non.

Il est proprement abusif, de mettre sur le même plan écoles publiques et privées. Ces dernières, sur le support de l’éducation, s’inscrivent dans des logiques commerciales, avec, pour la plupart, des finalités prosélytes. Autant de caractéristiques pour le moins antinomiques avec une mission d’intérêt général ; un travestissement délibéré de la réalité.

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