Laurent Wauquiez, le 25 janvier sur France Info
LE FESTIN présente les 30 & 31 janvier et le 1er février
► LES AMIS DU PRÉSIDENT
On se lance des affaires de mœurs à la figure, on joue du croc en jambe pour faire tomber l’autre en disgrâce,
on mêle vie intime et vie publique et le tout a des accents poignants et surtout hilarants.
Le pays et les personnages sont imaginaires, mais le rire est bien vrai, et vivant.
Un rire qui grimace toutefois sous notre regard désabusé de spectateurs acteurs complices que nous sommes de ces dérives du pouvoir.
Il est primordial de se mobiliser pour montrer que Montluçon n'est pas une ville raciste comme pourrait le laisser croire l'image véhiculée par M6 dans l'une de ses émissions. Le combat ne doit jamais cesser tant que toutes les discriminations n'auront pas disparu et que l'égalité des droits ne sera pas pleinement mise en oeuvre en France. Il paraît nécessaire et urgent de mettre en avant et de promouvoir ce qui est universel en nous et non ce qui nous différencie.
Photo La Montagne
Je voudrais apporter à chacun d’entre vous mes vœux de santé et de réussite pour vos projets tant personnels que professionnels.
J’ai une pensée particulière pour ceux de nos camarades qui nous ont quitté en 2011 ou pour ceux qui sont éloignés de nous par la maladie.
Politiquement, je ne formulerai pas de vœux, car le moment est désormais celui de l’action militante et du combat, le combat des idées, le moment de la confrontation entre deux projets de société qui nous mènera vers la victoire.
J’ai le plaisir d’être le premier à souhaiter la bienvenue à Najat Belkacem, porte-parole de François Hollande, Najat qui nous fait l’amitié et l’honneur de présider cette cérémonie des vœux qui lance la campagne des socialistes et des radicaux de gauche dans cette seconde circonscription de l’Allier.
François Hollande connaît bien Montluçon et sa région. Il y est venu à plusieurs reprises, d’abord pour inaugurer le local du Parti Socialiste, puis lors de la campagne des élections européennes de 1999, puis pour animer ici même un grand meeting en 2005, à une époque, aujourd’hui révolue, où les socialistes étaient loin d’être aussi unis qu’aujourd’hui, puis enfin en juin 2007 lors de la campagne des élections législatives qui avait vu, et qui reverra, la victoire de Bernard Lesterlin.
Tu es ici Najat dans une terre de Gauche, même si nous avons raté la reconquête de Montluçon d’ une poignée de voix.
Une terre de Gauche, fière de ses racines ouvrières, une terre qui a vu naître Jean Dormoy, le « Forgeron du 1er Mai », et son fils Marx, illustre Ministre de l’Intérieur du Front Populaire qui a payé de sa vie sa lutte incessante contre le fascisme et plus particulièrement contre la Cagoule.
Une terre qui a eu l’honneur d’accueillir Ségolène Royal en janvier 2007 et qui lui a donné plus de 56% des voix lors du scrutin présidentiel.
Au début de cette longue campagne qui nous mènera des frimas actuels vers le printemps et l’espoir, je voudrais saluer les militants socialistes et les secrétaires des sections.
Sans militants, sans sympathisants, pour parcourir inlassablement les rues et les marchés, pour convaincre les hésitants, pour tenir les bureaux de vote, pour assurer toutes les tâches ingrates et invisibles d’une campagne électorale, il n’y a pas de victoire possible.
Chacun d’entre nous est déterminé.
Mes chers Camarades, le combat sera rude mais il sera noble.
Car notre devoir, notre raison d’être, est d’accomplir ici et ailleurs notre devoir historique … celui de nous battre inlassablement pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, pour les Libertés, pour l’émancipation de l’Homme.
« Nous avons une belle et grande cause à défendre. Nous sommes les porte-parole des forces populaires, de toutes celles et de tous ceux qui veulent conquérir la liberté de vivre hors des angoisses du chômage, qui veulent et qui doivent avant tout avoir la possibilité de vivre mieux» disait François Mitterrand.
Ce sont les vœux que nous voulons formuler : construire un quinquennat qui replacera l’Homme et non la finance au cœur de toutes les politiques.
Les fêtes de fin d’année ont pu faire oublier l’espace de quelques heures les difficultés de la vie, mais le délitement de notre Société se poursuit implacablement.
Même si le Pouvoir actuel fait tout pour occulter son sinistre bilan, n’oublions pas :
Qui détruit les services publics, qui démantèle l’école publique ou le service hospitalier de la santé, qui remet en cause la laïcité républicaine? Qui s’attaque méthodiquement aux Libertés de la presse, du Parlement, à la Justice ? Qui a abandonné et sacrifiés les classes moyennes et les classes populaires aux marchés financiers ?
La dignité de l’Homme n’est pas respectée quand le travailleur ne vit pas correctement de son travail.
La personne humaine n’est pas respectée quand elle ne peut accéder normalement aux soins, à la culture, à la formation, aux services publics.
C’est le combat politique et social que nous menons, et qui doit passer, qui passera, par la victoire de
Alors, en forme de conclusion, puisque nous sommes dépositaires de cette espérance qui donne aux socialistes la mission de mettre du bleu au ciel de leurs concitoyens, je formule en notre nom à tous des les vœux d’une France et d’une Europe plus prospères et plus justes, autour du Président François Hollande.
Photo PS Commentry
Pourquoi le dissimuler ? J'aurais voulu être au Bourget dimanche dernier. J'ai enfin réentendu au moins le timbre et la conviction d'une belle voix française. Comme simple téléspectateur, j'ai frémi non pas seulement par ce que j'entendais, mais parce que se superposait à cette voix celle de François Mitterrand lors d'un congrès inoubliable à Toulouse. Je n'ai pas été touché par la grâce, je ne suis pas aussitôt devenu un inconditionnel. Je suis habité par tous les doutes, les désenchantements et les méfiances que suscite l'immensité des problèmes actuels. Je ne connais pas encore le détail du programme de François Hollande. Encore que tout ce qui a trait à la fiscalité et à la répartition des sacrifices me paraisse salutaire. Mais il n'est pas à mes yeux l'homme providentiel, et cela est d'autant plus évident qu'il ne saurait y en avoir. Mais François Hollande, avec un souffle nouveau et une fermeté chaleureuse, a opéré son retour à la nation exactement comme je souhaitais qu'on le fît.
Je dis "son retour" parce qu'on s'est sans doute aperçu que chacun l'avait entrepris. Le temps n'est plus où nous rappelions dans ces colonnes qu'il ne fallait surtout pas laisser la nation aux nationalistes. A ce moment-là c'était le Front national qui la confisquait. Il y a eu aussi l'heure européenne, d'ailleurs parfaitement justifiée. L'Europe était une idée française imaginée par Monnet et Schuman, bénie par De Gaulle, protégée par Giscard et Mitterrand. Mais tant que le patriotisme européen n'était pas encore né, tandis que la ferveur du patriotisme français s'évanouissait dans les sables et que la loyauté à l'égard de la France apparaissait anachronique, il y a eu une sorte de vide anxiogène dans l'âme nationale. Ce retour à la nation, encore fallait-il qu'il eût lieu sans la frilosité des replis protectionnistes et illusoirement chauvins. Je trouve que François Hollande a réussi un savant tricotage entre l'Ecole de la République, le destin égalitaire de la Révolution et l'ambition populaire française. Qu'il ait cité à la fois De Gaulle et Camus ne m'est pas indifférent, c'est l'évidence. Mais ils ne sont pas là par hasard, même s'ils s'inscrivent dans ce qui est devenu une sorte d'impératif moral.
Dans tout ce que je viens de dire, je m'avise que je ne souligne pas la moindre solution miracle ou même originale pour triompher des orages qui s'amoncellent. Mais, de toutes façons, on ne saurait compter sur les meilleurs économistes pour ajouter de l'espérance à la séduction intellectuelle.
La France que j'aime est celle de François Hollande et je souhaite que tous les étrangers qui ont choisi de résider chez nous redécouvrent qu'on peut être fier d'être français.
Le Parlement européen débattait, le mercredi 18 janvier, en présence du premier ministre Viktor Orban, de la réforme constitutionnelle très controversée prévue par le gouvernement hongrois, qui a fait l’objet du déclenchement d’une procédure d’infraction accélérée de la part de la Commission européenne.
« Viktor Orban n’en est pas à son coup d’essai, rappelons nous la loi sur les médias qui mettait en péril la liberté de la presse l’an dernier », rappelle Sylvie Guillaume, eurodéputée socialiste membre de la commission LIBE.
« Habitué à l’arrogance vis à vis des institutions, des élus et surtout des valeurs démocratiques partagées de l’Union européenne, il a aujourd’hui une nouvelle fois fait preuve de son habileté oratoire et politique. Cela ne doit pas toutefois pas masquer la réalité: Viktor Orban et son gouvernement bafouent les principes fondamentaux qui s’appliquent à tous dans l’Europe, et cela n’est pas acceptable ».
« Nous ne nous laisserons pas prendre au piège de ceux qui voudraient faire croire que nous nous en prenons au peuple hongrois lorsque nous dénonçons ces abus. Nous défendons au contraire le droit des Hongrois-es à vivre, comme tous les autres Européen-ne-s, dans un Etat respectant l’indépendance des pouvoirs, les droits fondamentaux, et plus généralement les valeurs démocratiques ».
« Les valeurs réactionnaires, nationalistes, et surtout les mesures portant atteinte à l’indépendance des pouvoirs vis à vis de l’exécutif qui sous tendent la réforme constitutionnelle hongroise ne doivent souffrir aucune tolérance de notre part, insiste l’eurodéputée. Le premier pas fait par la Commission est à saluer, même s’il ne peut être suffisant, car l’enjeu n’est pas que juridique ».
« Alors même que le Conseil n’a aucune pitié pour les Etats défaillants sur le plan de leur déficit budgétaire, nous attendons la même intransigeance de la part de l’Union quand ce sont ses valeurs fondatrices qui sont en jeu. »
« La complaisance du PPE, qui cherche à banaliser et à minimiser la situation, est très dérangeante », conclut Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste française. « Alors même que le populisme progresse dans toute l’Union sur la détresse due à la crise économique et sociale, nous ne laisserons pas la Hongrie être un nouveau laboratoire de régression démocratique. »
Le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, a déclaré jeudi 19 janvier que "(son) adversaire, c'est la finance, le pouvoir de l'argent qui s'est installé", lors d'un débat avec l'ancien résistant et diplomate Stéphane Hessel organisé par "le Nouvel Observateur".
"Je suis indigné de voir que dans cette crise les marchés pèsent plus que la démocratie, que les politiques ne parviennent pas à dominer les marchés", a-t-il souligné lors de ce débat ouvrant les"Journées de Nantes", organisées par l'hebdomadaire.
"Ce qui m'indigne aussi, c'est que l'intérêt de l'argent l'emporte sur l'intérêt des gens", a-t-il déclaré, applaudi par la salle, mais aussi approuvé par Stéphane Hessel, auteur de l'essai best-seller "Indignez-vous", désormais traduit en 30 langues.
Stéphane Hessel a ouvertement apporté son soutien au candidat, qu'il n'a pas hésité à comparer à Charles de Gaulle et Pierre Mendès-France, et qu'il a invité à être "radical dans les propositions", tout en plaidant pour une reparlementarisation de la République française.
L'ancien diplomate a ainsi entamé le débat en ordonnant à François Hollande: "Sois comme Franklin Roosevelt!", le président américain dont l'action politique avait été déterminante dans la fin de la Deuxième guerre mondiale.
"Il faut que les Etats prennent leur responsabilité, c'est ce qui a manqué ces derniers mois", a répondu le candidat. "L'Europe n'a pas été en capacité de réguler une crise qui était à sa portée", a-t-il regretté.
Stéphane Hessel a encore déclaré qu'il sentait "dans la façon de présenter les problèmes (de François Hollande, ndlr) précisément cette volonté à laquelle j'ai été particulièrement sensible, (chez) deux hommes qui ont marqué ma vie, tous les deux résolus et courageux". Ces deux hommes étaient Charles de Gaulle et Pierre Mendès-France, a-t-il expliqué.
Stéphane Hessel a invité François Hollande, s'il était élu, à se rapprocher des conceptions de la "République parlementaire" chère à Pierre Mendès-France, ancien chef du gouvernement sous la IVe République, tenant d'un chef de l'Etat simple "arbitre" au-dessus d'un "gouvernement parlementaire".
"Je viens d'être investi et en même temps privé de tout pouvoir", s'est alors amusé François Hollande qui a néanmoins indiqué qu'il ferait en sorte "que le parlement retrouve ses droits de contrôle, de nomination et d'initiative", en cas d'élection.
Stéphane Hessel s'est en outre dit "très heureux" d'avoir "senti en François Hollande une prise en considération forte" des enjeux du mandat qu'il brigue, et l'a invité à ne pas fléchir.
"Il aura à lutter contre le désir d'apaisement, les 'allons-y mollo', 'ne bousculons pas'... Il faut qu'il sache résister à ces désirs d'apaisement", a déclaré l'ancien résistant.
S'adressant à ses nombreux lecteurs, Stéphane Hessel a déclaré : "Si vous voulez que les choses changent (...) il faut que vous apportiez votre concours à des formations politiques qui peuvent changer le gouvernement et non pas simplement défiler dans la rue".
Et à François Hollande: "Plus vous serez radical dans les propositions que vous allez faire, plus vous aurez avec vous une quantité large de gens qui seront heureux que vous incarniez un vrai changement".