Suite aux propos tenus dans la presse par Monsieur Dugléry (UMP) je souhaiterais rappeler notamment aux élus de l’opposition que le temps de la campagne électorale est derrière nous et qu’aujourd’hui, l’action doit prévaloir sur la polémique.
C’est particulièrement indispensable dans le domaine économique si l’on considère le contexte de crise qui perdure, et particulièrement crucial pour les entreprises et les salariés auvergnats qui rencontrent de grandes difficultés.
Dans cet état d’esprit, j’ai réuni il y a un mois la cellule de veille économique et sociale pour relancer la concertation avec les observateurs et les acteurs de la vie économique en Auvergne ; l’objectif étant d’adapter en permanence nos dispositifs d’accompagnement.
A l’instar des réunions précédentes, chacun a répondu présent. Nous avons donc pu avancer sur un certain nombre de pistes en faveur du développement économique de notre Région dans un climat particulièrement constructif et responsable ; les représentants des groupes politiques et notamment celui de l’opposition étant bien évidemment invités à assister à cette réunion.
L’Agence régionale de développement économique(ARDE) a par ailleurs élu récemment son nouveau Président Hamid BERKANI et son nouveau conseil d’administration. Là encore, je tiens à préciser que deux sièges sont occupés par les représentants de l’opposition au sein de cette instance économique qui agit au jour le jour pour favoriser l’installation et le développement d’entreprises en Auvergne.
Cela participe d’une gouvernance qui donne toute sa place à la transparence. A ce titre, les modes de représentations sont parfaitement conformes aux règles d’attribution à la proportionnelle que nous nous sommes fixé pour toutes les instances auxquelles participe la Région.
Dans les deux cas que relève Monsieur Dugléry, il convient de ne pas se tromper d’approche. Il y a des temps et des lieux pour le débat politique : la campagne électorale et les réunions de l’assemblée régionale sont de ceux-là. Les élus de l’opposition feraient bien d’en prendre conscience.
En aucun cas, la cellule de veille économique et sociale et l’ARDE ne doivent servir de marche pied à la polémique politicienne. Elles perdraient ainsi toute crédibilité et toute force d’action.
A contrario, nous devons faire perdurer un mode de gouvernance qui assure une confiance mutuelle et si j’en juge la participation et la qualité des relations que nous entretenons avec nos nombreux partenaires du monde économique et social, nous avons tout intérêt à poursuivre notre action en ce sens.
L'expression claire et nette du suffrage universel du mois de mars dernier nous le commande, le temps de l'action est venue !
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