lundi 21 juin 2010

Réunion publique sur les retraites

Frédéric Kott entrait directement dans le vif du sujet en exprimant la révolte des socialistes face aux choix de la droite et du Président de la République :

Øqui s’en prend toujours aux mêmes, ceux qui commencent à travailler tôt, qui sont les plus mal payés et dont l’espérance de vie est la plus courte.

Øqui attaque François Mitterrand, alors qu’en 1981, de nombreux salariés mouraient avant la retraite.

Øqui renie ses engagements, lui qui avait déclaré qu’il ne reviendrait pas sur la retraite à 60 ans parce qu’il n’avait pas reçu mandat pour cela.

Ø qui refuse de revenir sur les injustices qu’elle a créées, et en tout premier lieu le bouclier fiscal.

Øqui va créer de nouvelles injustices puisque quelqu’un qui aura commencé à travailler à 18 ans, devra cotiser 44 ans, sans rien toucher de plus sur sa retraite.

Øqui ose dire qu'il n’y a que 10 000 emplois pénibles sur 25 millions de salariés, alors qu'un ouvrier vit en moyenne 7 ans de moins qu'un cadre.

Øqui demande à des femmes qui ont subi le temps partiel et qui n’ont pas de carrière complète de travailler jusqu’à 67 ou 68 ans.

Ø qui s’attribue le monopole du courage, annonce quelques petits prélèvements alibis mais refuse toute de véritable participation du capital à l’effort collectif.

Il appelait au nom des socialistes à la mobilisation du mouvement social et à être tous dans la rue le 24 juin à l’appel de l’intersyndicale.

Philippe Glomot, après cette introduction, poursuivait par une présentation des propositions du Parti Socialiste pour l’avenir des retraites, avec en particulier les données chiffrées qui permettrons avec ces mesures de pérenniser le système jusqu’en 2025.

La parole était ensuite donnée aux représentants des organisations syndicales puis à l’assistance pour de nombreuses interventions ou témoignages.

Bernard Lesterlin, député de la circonscription, concluait la soirée en rappelant que la pseudo réforme présentée par le Ministre du Budget ne garantissait pas un financement des retraites au-delà de 2018, et en présentant l’action des parlementaires de gauche face à cette attaque délibérée du Gouvernement.

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