

mercredi 30 juin 2010
RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES SUR LES FINANCES DE LA FRANCE

mardi 29 juin 2010
Touchez pas au grisbi!
lundi 28 juin 2010
Dépendance : les courtes vues de la droite

Un rapport parlementaire sur le financement de la prise en charge de la dépendance préconise l’obligation d’une souscription à une assurance privée. Ce début inaugure très mal de la suite des débats.
Face à des besoins nouveaux importants, il est nécessaire de refuser le dangereux amalgame pratiqué par la droite qui fait de la responsabilisation individuelle le cache misère de son refus d’une véritable politique solidaire et collective de prise en charge de la dépendance.
Le recours aux assurances privées revient à confier le risque dépendance au marché.
Cela ne permettra pas de garantir des conditions justes, efficaces et susceptibles de répondre aux besoins.
Le rôle des assurances privées ne peut être envisagé qu’à la marge et en complément d’un socle de base universel et financé par la solidarité nationale.
Par ailleurs, la proposition de réserver l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) aux personnes les plus dépendantes est inacceptable.
Cela reviendrait à supprimer l’APA à la moitié des bénéficiaires, cela contredirait l’exigence d’une prise en charge adaptée et le plus tôt possible pour préserver l’autonomie.
Le Parti socialiste rappelle qu’il est favorable à un nouveau champ de protection sociale d’aide à l’autonomie tout au long de la vie.
samedi 26 juin 2010
Nouvelle baisse de fréquentation des transports en commun

Force est de constater que cette baisse se renouvelle d'année en année, et on peut désormais la considérer comme structurelle.
Certes, la structure du réseau est mal adaptée aux personnes actives.
Certes, c’est une conséquence des modifications de comportement des personnes âgées qui utilisent de plus en plus leur véhicule personnel ou celui d'un membre de leur entourage au lieu de prendre l’autobus.
Mais c’est avant tout une des résultantes de la baisse démographique, qui, qu’on le veuille ou non, se traduit par une diminution de la fréquentation des services offerts à la population.
Alors, quel avenir pour les transports en commun à Montluçon ?
L’adaptation du réseau aux personnes "non captives", en améliorant en particulier la "vitesse commerciale", pour permettre à ceux qui prennent leur voiture pour rejoindre leur lieu de travail de bénéficier d'une proposition attractive en terme de temps de transport est plus que nécessaire.
Cependant, cette perspective représente un coût non négligeable et va être rendu plus difficile par les choix d'urbanisme réalisés qui ont délibérément "oublié" les couloirs de bus (réaménagement du boulevard de Courtais et de l'avenue de la République en particulier).
Faute de nouvelles propositions à court terme, la collectivité se trouvera devant 3 solutions « défensives » :
- assumer un déficit d'exploitation encore plus élevé.
- répercuter les surcoûts sur l'usager.
- restreindre l'amplitude du réseau.
L’heure des choix va bientôt sonner.
Il est indispensable de solliciter l’avis des montluçonnais sur leurs attentes vis-à-vis du réseau de transports en commun.
vendredi 25 juin 2010
Suppression du bouclier vital

Les services de l’Etat viennent de signifier une importante diminution de l’enveloppe d’Aide à
Par exemple à Moulins, cette absence de ressources, qui représente trois Équivalents Temps Plein (3 E.T.P.), conduirait inévitablement à penser l’organisation de la rupture de contrats de travail et à la fermeture du service malgré qu’il soit un service majeur pour toute personne démunie en demande d’aide sociale, d’hébergement ou de prestations sociales diverses (2854 personnes accueillies en 2009).
Cette décision est d’autant plus incompréhensible que l’accueil de jour est fait pour ceux qui ont tout juste les moyens de vivre et qui, à défaut de bouclier fiscal, ne possèderaient même plus un bouclier vital.
Que signifie encore « Liberté » pour les plus démunis ?
Quelle « Egalité » dans cette société ?
Et quelle signification a encore le mot « Fraternité » ?
Je laisse à chacun le soin d’apporter sa réponse …
Jacques Lahaye
Président de l'association moulinoise
jeudi 24 juin 2010
APPEL A SOLIDARITÉ AVEC LES SALARIÉS D'ERASTEEL
APPEL A SOLIDARITÉ AVEC LES SALARIÉS D'ERASTEEL
SOUTENONS LES FORGERONS
La direction d'Erasteel envisage la suppression de 102 emplois sur le site de Commentry. Vendredi 25/06/2010 une manifestation est prévue dans les rues de la ville.
Rendez-vous à 10H, place du champ de foire.
Le Parti Socialiste appelle tous les citoyens à se joindre nombreux à la manifestation pour soutenir les salariés d'Erasteel et pour sauvegarder les emplois sur le bassin commentryen.
TOUS DANS LA RUE !

Le PS appelle ses militants et ses sympathisants à se rendre à la manifestation du 24 juin pour une réforme des retraites juste, efficace et durable.
Dans l'Allier les manifestations ont lieu à 15 h
à Montluçon Place Jean DORMOY,
à Moulins devant le lycée Banville
à Vichy Place de la Poste
mercredi 23 juin 2010
Woerth-Bettencourt : les Français attendent des réponses et des décisions

Le Parti socialiste demande solennellement au Président de la République d'apporter aux Français des réponses précises et claires à propos de l’affaire Bettencourt.
Le Parti socialiste rappelle qu’au lendemain des réceptions des donateurs de l’UMP, en présence du Chef de l’Etat et du Ministre du budget, il avait déjà souligné l’incompatibilité entre la fonction de Ministre du budget et celle de trésorier de l’UMP. Cette situation était inévitablement source de conflits d’intérêt et donc inacceptable au regard des principes fondamentaux de la République. Les récentes révélations sur la gestion des affaires de Mme Bettencourt le confirment.
Nous demandons qu’il soit répondu aux questions suivantes, que chacun est en droit de se poser dans une démocratie :
- Quels étaient la fonction et les missions exactes de l’épouse du Ministre du budget de l’époque dans la société qui gère les affaires de Mme Bettencourt ? A-t-elle eu connaissance ou été impliquée dans l’organisation de l’évasion fiscale qu’a reconnu Mme. Bettencourt ? M. Woerth en a-t-il été informé ?
- Eric Woerth a-t-il rencontré les conseillers de Mme Bettencourt et a-t-il partagé avec eux des informations ?
- Quelle est la nature et le montant des dons reçus par l’UMP ou par des organismes qui lui sont liés de la part de Mme Bettencourt, mentionnés dans les enregistrements par M. de Maistre, gestionnaire de sa fortune ? A quel bénéficiaire ? A quelle date ? Pour quel objet ?
- Comment se fait-il qu’aucune enquête n’ait été demandée, par le Parquet ou la Chancellerie, face à une fraude fiscale avérée de la part de Mme Bettencourt ?
- Quels sont le rôle et l’implication exacte de M. Ouart, ancien conseiller du Président de la République, qui semble avoir été en rapport régulier avec M. de Maistre ? A quel titre est-il intervenu ?
Le Parti socialiste considère qu’il est inacceptable de balayer ces interrogations légitimes et nécessaires d’un revers de la main.
Il est urgent de mettre fin aux doutes et au trouble créés dans notre pays par cette affaire qui nous mène bien loin de la « République irréprochable » promise par M. Sarkozy.
Il lui appartient aujourd’hui de faire toute la lumière sur cette affaire et d’en tirer toutes les conséquences.
mardi 22 juin 2010
Le danger des politiques aveugles de rigueur par Ségolène Royal
lundi 21 juin 2010
Réunion publique sur les retraites

Frédéric Kott entrait directement dans le vif du sujet en exprimant la révolte des socialistes face aux choix de la droite et du Président de la République :
Øqui s’en prend toujours aux mêmes, ceux qui commencent à travailler tôt, qui sont les plus mal payés et dont l’espérance de vie est la plus courte.
Øqui attaque François Mitterrand, alors qu’en 1981, de nombreux salariés mouraient avant la retraite.
Øqui renie ses engagements, lui qui avait déclaré qu’il ne reviendrait pas sur la retraite à 60 ans parce qu’il n’avait pas reçu mandat pour cela.
Ø qui refuse de revenir sur les injustices qu’elle a créées, et en tout premier lieu le bouclier fiscal.
Øqui va créer de nouvelles injustices puisque quelqu’un qui aura commencé à travailler à 18 ans, devra cotiser 44 ans, sans rien toucher de plus sur sa retraite.
Øqui ose dire qu'il n’y a que 10 000 emplois pénibles sur 25 millions de salariés, alors qu'un ouvrier vit en moyenne 7 ans de moins qu'un cadre.
Øqui demande à des femmes qui ont subi le temps partiel et qui n’ont pas de carrière complète de travailler jusqu’à 67 ou 68 ans.
Ø qui s’attribue le monopole du courage, annonce quelques petits prélèvements alibis mais refuse toute de véritable participation du capital à l’effort collectif.
Il appelait au nom des socialistes à la mobilisation du mouvement social et à être tous dans la rue le 24 juin à l’appel de l’intersyndicale.
Philippe Glomot, après cette introduction, poursuivait par une présentation des propositions du Parti Socialiste pour l’avenir des retraites, avec en particulier les données chiffrées qui permettrons avec ces mesures de pérenniser le système jusqu’en 2025.
La parole était ensuite donnée aux représentants des organisations syndicales puis à l’assistance pour de nombreuses interventions ou témoignages.
Bernard Lesterlin, député de la circonscription, concluait la soirée en rappelant que la pseudo réforme présentée par le Ministre du Budget ne garantissait pas un financement des retraites au-delà de 2018, et en présentant l’action des parlementaires de gauche face à cette attaque délibérée du Gouvernement.
samedi 19 juin 2010
TOUS DANS LA RUE A L'APPEL DES SYNDICATS
Ensemble
contre une réforme injuste et pour le maintien du droit à la retraite à 60ans
24 juin 2010
PAR NOTRE MOBILISATION,
FAISONS RECULER LE GOUVERNEMENT
RASSEMBLEMENT à 15 h place Jean Dormoy
Le gouvernement avec mépris a affirmé vouloir maintenir le cap, sans prendre en compte la mobilisation des salariés, des retraités, des privés d’emploi et des jeunes, il écarte toute idée d’un véritable débat et reste campé sur l’allongement de la durée de cotisation et le report de l’âge légal au-delà de 60 ans.
L’intersyndicale s’insurge contre de telles propositions et réaffirme que la réforme doit se faire sur d’autres bases, celle d’un choix de société orienté vers la réponse aux besoins sociaux.
70 % des Français sont contre la réforme proposée, transformons ce désaccord en une forte mobilisation.
A l’appel des Organisations Syndicales le 24 juin tous en grève et en manifestation pour dire au gouvernement et au MEDEF que d’autres solutions existent.
La remise en cause de l’âge légal au-delà de 60 ans est inacceptable et injuste.
En particulier, elle fait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les salariés les plus précaires.
La reconnaissance de la pénibilité est INCONTOURNABLE, et ne doit pas être individualisée comme le veut le gouvernement, mais être une véritable garantie en fonction des métiers exercés.
La question de nouveaux financements doit être au centre des décisions, ce que refuse le gouvernement.
Une politique de l’emploi cohérente doit être menée, est-il logique de vouloir maintenir les plus anciens dans l’emploi alors que les plus jeunes ont des difficultés à y entrer ?
Parce que rien n’est joué, le 24 juin tous ensemble en grève et en manifestation pour dire NON à cette politique de recul social.
vendredi 18 juin 2010
Les chômeurs abandonnés en pleine crise !

Le « bilan d'exécution budgétaire 2009 » de Pôle emploi, examiné par son conseil d'administration mardi 15 juin 2010, fait apparaître un résultat financier 2009 en déficit de 118,2 millions d'euros. La majorité des membres du conseil a émis un avis négatif sur ce bilan : l'État a versé en 2009 à Pôle emploi 187 millions d'euros de moins que prévu dans la convention tripartite signée avec l'Unédic et Pôle emploi. Les « prestations sous-traitées » représentent près d'un tiers des dépenses d'intervention, soit 272,7 millions d'euros.
Un an après la fusion des services du placement et de l'indemnisation des chômeurs, l'intégration à marche forcée de l'ANPE et de l'UNEDIC au sein de Pôle Emploi se déroule toujours dans des conditions désastreuses. Agents surmenés, sous-traitance de l’accompagnement des chômeurs à des opérateurs privés inexpérimentés, temps réduit pour chaque demandeur d’emploi, radiation pour des broutilles et aujourd’hui désengagement financier de l’Etat : le gouvernement se veut méthodique dans son objectif de démantèlement du service public de l’emploi.
Le Royaume-Uni, le Danemark et les Pays-Bas consacrent 3 fois plus d'argent par chômeur que la France pour accompagner le retour à l'emploi. Investir dans le service public de l'emploi contribue à doper le marché du travail, diminuer le chômage, stimuler la consommation et donc à favoriser la relance économique. Au cours de l’année 2009, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (catégories A, B, C) a véritablement explosé (+ 18,2 %, soit 587.800 demandeurs d’emploi). C’est l’année choisie par le gouvernement pour faire des économies sur l’accompagnement des chômeurs.
Le Parti socialiste condamne fermement ce désengagement manifeste de l’Etat. Le plan d’austérité imaginé par le gouvernement se met petit à petit en place : les retraites seront uniquement financées par les salariés, les chômeurs seront abandonnés.
Qui croire ?
jeudi 17 juin 2010
Le rappel à l'ordre de René Souchon

Suite aux propos tenus dans la presse par Monsieur Dugléry (UMP) je souhaiterais rappeler notamment aux élus de l’opposition que le temps de la campagne électorale est derrière nous et qu’aujourd’hui, l’action doit prévaloir sur la polémique.
C’est particulièrement indispensable dans le domaine économique si l’on considère le contexte de crise qui perdure, et particulièrement crucial pour les entreprises et les salariés auvergnats qui rencontrent de grandes difficultés.
Dans cet état d’esprit, j’ai réuni il y a un mois la cellule de veille économique et sociale pour relancer la concertation avec les observateurs et les acteurs de la vie économique en Auvergne ; l’objectif étant d’adapter en permanence nos dispositifs d’accompagnement.
A l’instar des réunions précédentes, chacun a répondu présent. Nous avons donc pu avancer sur un certain nombre de pistes en faveur du développement économique de notre Région dans un climat particulièrement constructif et responsable ; les représentants des groupes politiques et notamment celui de l’opposition étant bien évidemment invités à assister à cette réunion.
L’Agence régionale de développement économique(ARDE) a par ailleurs élu récemment son nouveau Président Hamid BERKANI et son nouveau conseil d’administration. Là encore, je tiens à préciser que deux sièges sont occupés par les représentants de l’opposition au sein de cette instance économique qui agit au jour le jour pour favoriser l’installation et le développement d’entreprises en Auvergne.
Cela participe d’une gouvernance qui donne toute sa place à la transparence. A ce titre, les modes de représentations sont parfaitement conformes aux règles d’attribution à la proportionnelle que nous nous sommes fixé pour toutes les instances auxquelles participe la Région.
Dans les deux cas que relève Monsieur Dugléry, il convient de ne pas se tromper d’approche. Il y a des temps et des lieux pour le débat politique : la campagne électorale et les réunions de l’assemblée régionale sont de ceux-là. Les élus de l’opposition feraient bien d’en prendre conscience.
En aucun cas, la cellule de veille économique et sociale et l’ARDE ne doivent servir de marche pied à la polémique politicienne. Elles perdraient ainsi toute crédibilité et toute force d’action.
A contrario, nous devons faire perdurer un mode de gouvernance qui assure une confiance mutuelle et si j’en juge la participation et la qualité des relations que nous entretenons avec nos nombreux partenaires du monde économique et social, nous avons tout intérêt à poursuivre notre action en ce sens.
L'expression claire et nette du suffrage universel du mois de mars dernier nous le commande, le temps de l'action est venue !
mercredi 16 juin 2010
Réunion publique sur l'avenir des retraites
Pour une réforme juste, efficace et durable !
VENDREDI 18 JUIN 2010 à 20 H 30
Salle Robert Lebourg 19 Rue de
mardi 15 juin 2010
Manifestations en Iran

Après la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin 2009, le régime islamique a durement réprimé les mouvements de protestation.
Des manifestants ont été tués, d’autres ont été exécutés, plusieurs centaines de personnes ont été emprisonnées. Certains d’entre eux, notamment des personnalités politiques réformatrices, des journalistes et des intellectuels sont toujours sous les verrous.
À l’occasion de l’anniversaire de cet événement, les chefs de l’opposition iranienne ainsi que huit partis et organisations politiques opposés au président iranien ont appelé à des manifestations pacifiques en Iran. Devant le refus des autorités d’autoriser cette manifestation et pour éviter une nouvelle répression face aux provocations du régime, ils ont renoncé à cette initiative.
L’opposition iranienne organisera des manifestations à travers le monde, notamment en Europe et en France.
Le Parti socialiste s’associe aux protestations des manifestants iraniens. Il dénonce la violation des droits élémentaires de la population à manifester pacifiquement. Fidèle à la position de solidarité qu’il a toujours exprimée à l’égard des mouvements démocratiques et progressistes dans le monde, il réaffirme son soutien à tous ceux qui en Iran militent pacifiquement pour la démocratie, pour la justice et pour des élections libres et transparentes.
lundi 14 juin 2010
Demande de constitution de partie civile
Monsieur le Maire,
Des transferts d'argent auraient été effectués entre le club et son entreprise, la SA Tarnaud, en fonction des besoins de l'une ou l'autre structure. »
Journal La Montagne du samedi 12 juin 2010
Sur la base de ces informations et sans préjuger de décisions de justice à venir, s’agissant d’un préjudice supposé aux dépends d’une association ayant bénéficié de fonds publics et en particulier de subventions municipales, je demande que la Ville de Montluçon se constitue partie civile dans cette affaire.
Je vous adresse, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations.
Frédéric KOTT
dimanche 13 juin 2010
Sarkozy voit la France à travers Neuilly et l'UMP

Vous étiez ministre du budget au moment du passage de la retraite à 60 ans, considériez-vous que cela creuserait le déficit ?
Laurent Fabius : Ce que je sais, c'est qu'au moment où nous avons décidé le passage du droit à la retraite de 65 à 60 ans, l'âge moyen de décès des ouvriers et des catégories populaires était inférieur à 65 ans. Concrètement, cela signifie que de nombreux salariés, en particulier dans les couches les plus modestes aux travaux les plus durs, étaient décédés avant de pouvoir bénéficier d'une retraite.
C'était une injustice énorme. Et c'est l'honneur de la gauche d'y avoir mis fin.
Ce que je sais aussi, c'est que le système des retraites, lorsque nous l'avons géré, était équilibré. Ce que je sais enfin, c'est que, comme le soulignent tous les syndicats, si on recule ce droit de partir à 60 ans, ce sera au détriment de millions de personnes modestes.
Notre système de retraite ne paie-t-il pas e fait que les 60 ans aient été appliqués sans discernement ?
Laurent Fabius :Les reculs me paraissent particulièrement graves en ce qui concerne le droit au départ à 60 ans, car cela va pénaliser des millions de personnes modestes. Autre recul : le passage de 65 à 67 ou 68 ans pour le départ effectif en retraite sans décote. On en parle moins, mais si cette mesure, comme on le dit, est décidée, elle signifiera pour des centaines de milliers de personnes, en particulier des femmes qui n'ont pas de carrière complète, une pénalisation très grave.