Le Projet de Loi de Finances pour 2013 engage le combat contre la crise économique et sociale et pour l’emploi
Contrairement à ce que prétend l'UMP le Budget 2013 défend le pouvoir d’achat des Français. Après l’annulation votée en juillet de la hausse de 12 milliards de TVA prévue par le précèdent gouvernement, le gouvernement protège le pouvoir d’achat des ménages modestes et moyens dans la répartition des efforts financier demandés aux Français. Les efforts demandés sont concentrés sur les ménages les plus favorisés qui ont bénéficié de la prolifération des niches fiscales sur les revenus et sur le patrimoine instituée par la droite depuis 10 ans. Le ralentissement de la consommation, qui plombe les chiffres d’affaires des entreprises, est pris en compte par la préservation du pouvoir d’achat de la grande majorité des ménages. En concentrant l’effort sur les ménages au taux d’épargne très élevé, le gouvernement assure le maintien de la consommation des plus modestes et des ménages moyens, levier crucial de lutte contre la crise économique.
Le Parti socialiste approuve les priorités clairement posées : le soutien à l’emploi, le logement, l’éducation.
Tout en luttant contre la crise économique, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault engage un effort historique de désendettement après 10 ans de dérive de nos finances publiques : 30 milliards d’euros qui permettront de revenir à 3 % de déficit public en un an. Cet effort permettra à la France de recouvrer sa totale souveraineté financière et ainsi de lutter contre la spéculation qui se déchaine contre nos partenaires européens.
Le Parti socialiste salue la maîtrise des dépenses publiques qui est engagée pour la première fois en France par le Budget 2013 : au lieu de s’attaquer aveuglément et sans résultat aux dépenses publiques comme l’a fait la RGPP, le gouvernement va réaliser des économies historiques en chassant tous les gaspillages existants dans la sphère de l’Etat.
Cet effort, demandé à tous, sera soutenu par les Français car il sera réalisé dans la justice fiscale. C’est un budget de justice qui s’appuie sur la contribution des ménages vraiment aisés. Ainsi, 2,8 milliards d’euros de la réforme fiscale sera porté par le 1% des ménages les plus aisés.
Enfin, la volonté de lutte contre les toutes les formes de rente est très clairement démontrée dans le budget 2013 : les PME, sources de croissance, d’investissement et de prise de risque, et d’emplois seront favorisées. La justice fiscale devant l’impôt sur les sociétés est enfin rétablie, avec un effort de près de 10 milliards d’euros effectué sur les grands groupes internationaux. Alors que jusqu'à présent le taux d'IS des grands groupes étaient de 10 points inférieur dans les faits à celui des PME par l'optimisation fiscale, cet écart sera réduit d'un tiers dès l'année prochaine. En outre, l'innovation est soutenue contre la rente par l'augmentation du CIR pour les PME.
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