La chaîne du livre, déjà affaiblie malgré la loi sur le prix unique du livre, se trouve désormais en danger imminent et c’est la mort lente des éditeurs et libraires indépendants qui se profile au bénéfice d’une économie budgétaire ridicule au regard de la crise. Il en va de même pour les entreprises de spectacle vivant, également fragilisées par la situation économique défavorable, et frappées par la même disposition. Ainsi à l’instant même où le Président de la République considère qu’il y a urgence à créer un Centre national de la musique (dans la précipitation et sans véritable concertation) le Gouvernement sacrifie les entreprises artistiques et culturelles les plus précaires sur l’autel de l’austérité budgétaire.
Au-delà de la survie des petits commerçants du livre ou des producteurs et des salles de spectacle, et donc des artistes, c’est notre tradition littéraire et notre formidable diversité culturelle et artistique qui sont aujourd’hui menacées.
Plus que jamais, et particulièrement en temps de crise, la culture n’est pas une marchandise mais un atout pour préparer l’avenir de notre pays. Le Parti socialiste condamne ces dispositions qui s’intègrent dans un plan injuste qui sacrifie les plus précaires d’un secteur déjà fragilisé.
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