François Hollande a affirmé vendredi que le 11 novembre devait être l'occasion d'une célébration nationale, d'affirmer "notre engagement européen", et a rendu hommage aux soldats français morts en Afghanistan, lors d'un déplacement dans la Marne.
François Hollande s'est rendu au cimetière et à la Nécropole nationale du bois de la Gruerie (un ossuaire édifié pour recueillir les corps de 10.000 soldats inconnus retrouvés dans ce bois après des combats en 1914-1915), près de Vienne-le-Château, un lieu de mémoire où il a déposé une gerbe.
Dans un discours au pied de l'ossuaire, il a affirmé qu'à ses yeux, "la vocation des célébrations nationales est de rendre hommage aux survivants, quand il en subiste, mais c'est aussi de rappeler le sacrifice de tous les soldats morts pour la France" et "enfin c'est d'adresser un message au générations nouvelles".
Aussi, "le 11 novembre doit rester à mes yeux l'évocation de ce terrible carnage qui a fait plus de 10 millions de morts toutes nationalités confondues, plus de 1,5 million de Français et conbien de blessés, gazés, amputés", a-t-il déclaré.
Cela doit aussi être un moment pour où l'on salue "la solidarité de nombreux peuples à l'égard de la France, qui ont donné aussi leurs enfants (...) Je pense aux solats américains, canadiens, australiens, et je n'oublie pas les Africains", a-t-il dit.
"Affirmer notrer engagement européen"
En outre, "le 11 novembre doit demeurer l'occasion d'affirmer notre engagement européen", a-t-il dit. "Aujourd'hui, cette union européenne vascille sous la pression des marchés. Ne regardons pas seulement les conséquences économiques même si elle sont redoutables (...) Regardons aussi la montée des égoïsmes et des peurs qui alimentent les extrémismes et font resurgir les haines. En ce 11 novembre 2011, rien n'est jamais acquis".
Alors que le président de la République célébrait le 11 novembre avec des orphelins de soldats décédés en Afghanistan, François Hollande a souligné: "je pense à nos soldats déployés en opérations extérieures, je salue le sacrifice de 24 d'entre-eux morts sur le territoire de l'Afghanistan".
Enfin, il a rappelé qu'en 2014 serait célébré "le centenaire du déclenchement de la Grande Guerre" : "Ce doit être un événement majeur, et il reviendra au prochain président de la République de l'organiser. Ce doit être pour ce qui me concerne un moment d'unité nationale, mais aussi de proclamation de notre engagement pour une construction européenne pacifique et surtout une proclamation que la France est au service de la paix".
Selon lui, ce centenaire "devra aussi ouvrir un nouveau temps de rassemblement national et de réconciliation internationale".
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