Les annonces de licenciement, de fermetures de sites ou de mise en chômage partiel ne cessent de s’accumuler ces derniers mois en France, attestant de l’incapacité manifeste de ce gouvernement à relancer notre économie et à protéger l’emploi des Français. Notre pays est frappé par un véritable désastre industriel et social et le President sortant regarde ailleurs, trop occupé à peaufiner ses slogans de campagnes et a stigmatiser les chômeurs et les malades.
5000 emplois supprimés chez PSA, fermeture du dernier haut fourneau de Florange puis mise au chômage partiel sur le site de Fos-Sur-Mer chez Arcelor Mittal, plan de suppression d'emplois d’au moins 1.000 personnes en France et à l'étranger pour la Société générale, 800 postes supprimés chez Sea-France, la passivité du gouvernement est devenue inacceptable !
Derrière ces chiffres, ce sont des centaines de familles, des bassins d’emplois entiers, qui se retrouvent détruits, malgré des années de travail au service de leur entreprise, souvent avec fierté. L’Etat et la puissance publique ne peuvent rester sans rien faire.
Derrière ces chiffres, il y a surtout l’échec d’une politique. Il n’est plus possible aujourd’hui de nier la désindustrialisation, la dégradation de notre balance commerciale, le ralentissement de la croissance, l’augmentation des inégalités et l’explosion du chômage. N. Sarkozy a réussi l’exploit de vider les caisses de l’Etat, sans relancer la croissance et en détricotant notre modèle social !
C’est pour cela que le Parti socialiste place l’emploi au cœur de son projet pour 2012. Les pouvoirs publics doivent reprendre la main et proposer enfin une politique de l’emploi volontariste, ambitieuse et orientée vers le long terme. Depuis des mois, le Parti socialiste soulève l’urgence à prendre enfin des mesures pour instaurer le juste échange au niveau européen qui suppose une autre politique de change et la réciprocité commerciale, relancer la production et l’investissement par la création d’une banque publique d’investissement sous forme de fonds régionaux, d'instaurer le principe du "délocalisateur-payeur", de moduler l’impôt sur les sociétés selon que les bénéfices sont réinvestis ou distribués aux actionnaires, de soutenir la trésorerie et de renforcer les fonds propres des PME pour qu'elles innovent, grandissent, exportent. Ce sont ces choix que les socialistes proposeront aux Français en 2012 pour relancer la croissance et l'emploi.
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