Malgré le satisfécit du gouvernement, la réunion des ministres des finances des pays membres du G20 s’est terminée sans avancée et sans perspective pour l’avenir.
Il n’y a eu d’accord que pour sauver la face. Ce résultat est inquiétant : la profusion d’indicateurs retenus a fait perdre tout sens à une démarche qui visait à mesurer les déséquilibres entre pays dans le but de les corriger. Les réserves de changes et les taux de changes n’ont pas été retenus. Et, en tout état de cause, les indicateurs définis n’auront qu’une portée « indicative » et ne constitueront en rien des objectifs.
Nous sommes loin du volontarisme et des grands discours de Nicolas Sarkozy, qui se résigne aujourd’hui à avertir des risques d’un retour à la défense des intérêts purement nationaux.
Le G20 patine de plus en plus. L’emploi et la croissance ne sont jamais cités comme des objectifs et alors que la reprise est encore très fragile, les gouvernements conservateurs prennent le tournant de l’austérité généralisée. L’Afrique est toujours la grande oubliée de ces réunions.
Il est pourtant urgent de réagir, sous peine de voir nos pays replonger dans la crise et les pays du Sud durablement appauvris par la volatilité des cours des matières premières et l’instabilité des flux financiers.
Depuis plusieurs mois, le Parti socialiste européen et en son sein le Parti socialiste français ne cessent de proposer des mesures progressistes qui permettraient à la fois de refaire passer l’économie réelle avant la finance et de dégager des ressources pour financer des politiques de soutien à l’activité.
S’agissant de la stabilité du système financier international, les socialistes ont fait des propositions :
- tous les produits dérivés, y compris les produits hors bourse (OTC) doivent être régulés,
- la vente à découvert sans contrepartie doit être interdite,
- une taxe sur toutes les transactions financières de 0,05% doit être introduite.
- pour les banques, la séparation entre les activités de dépôts et d’investissement.
S’agissant de la stabilité monétaire, le Parti socialiste demande également au Président de la République d’œuvrer, dans le cadre de la présidence française du G20, à la mise en place d’une monnaie de réserve mondiale.
Enfin, il est urgent de prendre des mesures qui mettront réellement fin aux paradis fiscaux, à la fraude et à l’évasion fiscale, à l’évasion réglementaire et au blanchiment d’argent, en interdisant aux banques et aux établissements financiers de travailler avec les paradis fiscaux.
Il n’y a eu d’accord que pour sauver la face. Ce résultat est inquiétant : la profusion d’indicateurs retenus a fait perdre tout sens à une démarche qui visait à mesurer les déséquilibres entre pays dans le but de les corriger. Les réserves de changes et les taux de changes n’ont pas été retenus. Et, en tout état de cause, les indicateurs définis n’auront qu’une portée « indicative » et ne constitueront en rien des objectifs.
Nous sommes loin du volontarisme et des grands discours de Nicolas Sarkozy, qui se résigne aujourd’hui à avertir des risques d’un retour à la défense des intérêts purement nationaux.
Le G20 patine de plus en plus. L’emploi et la croissance ne sont jamais cités comme des objectifs et alors que la reprise est encore très fragile, les gouvernements conservateurs prennent le tournant de l’austérité généralisée. L’Afrique est toujours la grande oubliée de ces réunions.
Il est pourtant urgent de réagir, sous peine de voir nos pays replonger dans la crise et les pays du Sud durablement appauvris par la volatilité des cours des matières premières et l’instabilité des flux financiers.
Depuis plusieurs mois, le Parti socialiste européen et en son sein le Parti socialiste français ne cessent de proposer des mesures progressistes qui permettraient à la fois de refaire passer l’économie réelle avant la finance et de dégager des ressources pour financer des politiques de soutien à l’activité.
S’agissant de la stabilité du système financier international, les socialistes ont fait des propositions :
- tous les produits dérivés, y compris les produits hors bourse (OTC) doivent être régulés,
- la vente à découvert sans contrepartie doit être interdite,
- une taxe sur toutes les transactions financières de 0,05% doit être introduite.
- pour les banques, la séparation entre les activités de dépôts et d’investissement.
S’agissant de la stabilité monétaire, le Parti socialiste demande également au Président de la République d’œuvrer, dans le cadre de la présidence française du G20, à la mise en place d’une monnaie de réserve mondiale.
Enfin, il est urgent de prendre des mesures qui mettront réellement fin aux paradis fiscaux, à la fraude et à l’évasion fiscale, à l’évasion réglementaire et au blanchiment d’argent, en interdisant aux banques et aux établissements financiers de travailler avec les paradis fiscaux.
Communiqué du Bureau National
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