mardi 15 février 2011

Fiscalité: la droite veut détricoter le modèle social français

Benoît Hamon a souligné le danger que font peser sur notre système social les déclarations de François Baroin et Laurence Parizot, concernant le financement de la dépendance et l'ISF.

«Madame Parizot dit qu’il y a désormais un nouveau risque, celui du vieillissement et vis-à-vis de ce risque, c’est à chacun selon ses moyens», a souligné le porte-parole du PS, qui raappelle que la patronne du Medef «refuse le principe selon lequel demain la dépendance ouvre un 5e risque pris en charge par la sécurité sociale et refuse que ce soit la solidarité nationale qui assure l’égalité devant le vieillissement, l’égalité devant la dépendance des citoyens, quels que soient leurs niveaux de revenus». Plus vous serez riches, mieux vous serez protégés.

Concernant la déclaration de François Baroin qui évoque l’ISF, Benoît Hamon a rappellé que «l’ISF, c’est 1,5% des Français». Il a décrypté la proposition du ministre du budget qui consiste à ce que «seulement 300.000 personnes puissent être exonérées de l’impôt sur la fortune».
«On dit du côté du patronat, que pour la dépendance, ce sera chacun selon ses moyens, et pour ce qui est de la fiscalité, on dit à ceux qui peuvent le plus, on va vous faire un cadeau supplémentaire» a-t-il conclu.

Propositions

Il a rappellé les propositions du PS «d’augmenter les prélèvements sur le capital, notamment sur les cessions de plus values immobilières, d’augmenter les prélèvements quand il s’agit de successions, là où aujourd’hui 95 % des successions grâce à la droite sont exclues de l’impôt», ainsi que la propositiuon d'un «grand impôt sur le patrimoine qui rééquilibre les prélèvements entre le capital et la travail et rétablisse de la justice sociale.»


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