Je viens d’apprendre avec une très grande émotion la disparition de Jean Ferrat.
Il avait tiré de sa passion des mots et d’Aragon un don pour la composition.
Chacune de ses chansons était un hymne à la résistance. Elles resteront longtemps dans nos mémoires.
Par son amour pour la poésie, il savait mieux que quiconque rechercher les petits bonheurs dans l’humanité des autres, puiser dans la mise en scène du quotidien, transformer les mots en chanson. Il aimait « Sa France », chantait la beauté de ses paysages et l’air de liberté qui la traverse.
Cet artiste passionné incarnait la difficile synthèse entre la révolte et l’idéal. Il était profondément engagé, et aura tenté sans jamais se lasser, de lutter contre toutes les formes de servitudes.
Il restera comme un militant infatigable de la justice sociale, qui n’a jamais renoncé à porter les valeurs de la gauche et à mener des combats émancipateurs.
1 commentaire:
Et l'agité de l'Élysée qui ose lui rendre hommage !
Quelle impudence, quelle ignominie !
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