Les résultats de Brice Hortefeux en matière de sécurité sont si mauvais que Nicolas Sarkozy est contraint à quelques mois des élections régionales, de faire croire qu’il reprend la main sur la sécurité.
Le problème, c’est que deux heures dans des lycées de banlieue parisienne, cela ne rattrape pas deux ans d’échec !
Il y a d’un côté la ritournelle connue des annonces tous azimuts, vidéosurveillance et moyens nouveaux pour la police, de l’autre, la réalité sur le terrain qui contredit le geste présidentiel.
La vidéosurveillance ? À l’origine d’une « progression spectaculaire de la sécurité » selon le Président de la République alors qu’aucune étude fiable et indépendante ne démontre aujourd’hui l’efficacité de ce dispositif hors de situations bien particulières.
Les moyens nouveaux pour la police et la gendarmerie ? 2744 emplois de policiers et gendarmes sont supprimés dans le budget 2010, 11400 le seront d’ici à 2013…
Nicolas Sarkozy souhaite reprendre une vieille méthode qui par le passé lui a réussi. Aujourd’hui la dégradation sur le front de la sécurité est telle, que cette méthode ne trompe plus personne.
2 commentaires:
NS n'a qu'un souci sécuritaire, le sien.
Il ne rencontre plus que des français triés sur le volet et issus de l'UMP, il fait éloigner les éventuels contestataires lors de ses messes médiatiques.
Depuis 2002 qu'il est en prise plus ou moins directe avec la sécurité, ça devrait âtre résolu.
Airs de pipeau, montrer ses muscles, des "je n'accepte pas..." ou de la pub pour des nettoyeurs à haute pression et après, rien de résolu, surtout pas la pauvreté, le chômage et un urbanisme générant la délinquance comme les fortifications parisiennes après le second empire.
Les électeurs se laissent prendre au baratin, tant qu'ils peuvent voter...
Lorsque la gauche était au pouvoir de 1997 à 2002,la droite n'avait pas de mots assez forts pour fustiger l'incapacité du gouvernement Jospin à régler les problèmes d'insécurité.Dans ce domaine,la gauche était taxée de laxiste,de naïve ,de nulle en quelque sorte.Avec eux,on allait voir ce qu'on allait voir.Et Sarko est arrivé et on voit...on voit que rien n'a changé,que les problèmes sont toujours aussi aigus malgré des rodomontades permanentes.Et pourtant quand on succède à des nuls,on doit facilement faire mieux qu'eux.Con clusion de ce constat:les nuls ne sont sans doute pas là où on les croyait
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