Une intéressante réunion publique organisée par la Municipalité de Domérat, à laquelle Frédéric Kott était sollicité pour présenter l’état des comptes sociaux de la Nation et les conséquences de la politique de santé menée par la Droite, une politique douce pour les riches protégés par le bouclier fiscal, dure pour les pauvres et les malades.
Plus de 15% des français renoncent à se soigner pour des raisons financières.
- Les franchises médicales, cette politique de la double peine, qui consiste à sanctionner les malades quel que soit le montant de leurs revenus, qui tourne le dos à la philosophie et aux combats qui ont conduit à la création d’un système de santé solidaire.
- Les déremboursements de médicaments.
- L’augmentation de l’inégalité d’accès aux soins avec en particulier les problèmes liés aux dépassements d’honoraires (2 milliards sur 18 milliards d’euros d’honoraires), un dérapage incontrôlé qui risque d’être aggravé par la création du secteur « optionnel ».
- Le déficit organisé des Centres Hospitaliers avec la T2A, la tarification unique à l’activité qui a plombé les Hôpitaux. Les 2/3 des CH sont endettés à hauteur de 800 millions d’euros, une somme colossale pour les établissements, mais une somme faible comparée à celle consacrée aux banques, alors qu’il faudrait apurer la dette des hôpitaux.
- La cure d’austérité imposée par le Gouvernement aux CH qui devrait se traduire par la suppression de 20 000 postes de personnels soignants ou administratifs, ce qui constitue un des plus importants plan social de notre pays.
- L’explosion du chômage, à l’origine d’un déficit historique de la Sécurité Sociale, déficit que l’on laisse filer. 23 milliards en 2009, et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale annonce tranquillement un déficit de 30 milliards d’euros chaque année au cours des cinq ans à venir, sans la moindre perspective de retour à l’équilibre. Les déficits cumulés atteindront 150 milliards d’euros au terme de la période, et la Sécurité sociale ne résistera pas à un tel traitement. La droite veut la livrer aux assureurs privés, alors qu’il faut trouver de nouvelles recettes et obtenir le remboursement par l’Etat des sommes dues à l’assurance maladie.
- Les dernières mesures prises, comme soumettre à l’impôt les indemnités versées aux accidentés du travail. Pour récupérer quelques dizaines de millions d’euros, est créée une injustice supplémentaire et à sont stigmatisés les malades en leur faisant payer l’impôt sur une indemnité qui ne correspond même pas à la réparation intégrale du préjudice subi !
Quand à elle, la loi Hôpital Patients Santé Territoire n’est qu’un » emplâtre sur une jambe de bois », mais c’est un déni du service public de santé et de la démocratie locale ou sanitaire.
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