A l’heure où Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, claironne qu’il y a encore, selon lui, trop d’enseignants et qu’il convient de supprimer 16.000 postes supplémentaires à la rentrée prochaine, l’Education nationale se voit contrainte de constituer en urgence et sans véritable préparation un vivier de professeurs précaires en lieu et place d’un véritable corps enseignant.
Des entretiens conduits à la va-vite, une formation à l’encadrement de classe réduite à 2 ou 3 jours : cette politique de remplacement est totalement irresponsable. Enseigner est un métier qui nécessite des compétences et une formation dignes de ce nom.
Ce sont nos enfants qui sont les victimes de la politique menée depuis quatre ans : suppressions de postes, précarisation du corps enseignant, non remplacement des professeurs absents, surcharge des classes, suppression d’options et de certaines matières…
Le Parti socialiste propose une toute autre vision de l’Education nationale et de la continuité du service public. Nous réitérons avec fermeté notre demande d’un moratoire sur les suppressions de postes, et appelons au remplacement des professeurs absents par des enseignants formés.
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