vendredi 27 mai 2011

Chômage : une situation marquée par la hausse de la précarité

Les chiffres du chômage confirment une situation dont personne ne peut se satisfaire. Si le nombre de personnes n’ayant pas travaillé, ne serait-ce qu’une heure, diminue, le nombre des demandeurs d’emplois qui enchaînent les petits boulots et connaissent la précarité continue d’augmenter. Sur un an, cette augmentation atteint plus de 120 000 demandeurs d’emplois.

Les seniors sont particulièrement touchés par cette situation de sous-emploi : ils sont 100 000 de plus à être touchés par le chômage par rapport à avril 2010.

Deux ans et demi après le début de la crise, plus de 4 millions de Français recherchent toujours un emploi, soit 841.000 de plus qu’en novembre 2008, alors que d’autres pays, notamment l’Allemagne, sont parvenus à réduire significativement le nombre de demandeurs d’emplois. L’incapacité du gouvernement et de Nicolas Sarkozy à sortir la France de la spirale du chômage est manifeste.

La politique de Nicolas Sarkozy a été une succession d’erreurs et d’improvisations. Destruction des emplois publics, multiplication des heures supplémentaires qui se sont substituées aux embauches, absence de véritable plan de relance, austérité budgétaire et salariale : l’accumulation de ces contre-sens économiques manifestes a ajouté à la crise mondiale, une crise spécifiquement française.

Il est temps d’en finir avec une politique qui n’a obtenu aucun résultat. Pour relancer l’emploi, il est urgent de mettre en œuvre, comme nous le proposons, un vrai plan de relance de l’activité (banque publique d’investissement industriel pour investir massivement aux côtés des entreprises, modulation de l’impôt sur les sociétés selon que les bénéfices sont réinvestis ou distribués aux actionnaires pour encourager le développement des entreprises) et des mesures pour protéger les salariés et relancer rapidement l’emploi (la création de 300.000 « emplois avenir » en direction de la jeunesse, la mise en place de véritables dispositifs pour décourager les licenciements boursiers, la modulation des cotisations sociales pour favoriser le recours au CDI).
La croissance et l’emploi sont au cœur du projet socialiste. Depuis 4 ans, ce n’est une priorité pour la droite que dans les discours et uniquement le temps des campagnes électorales.

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