samedi 25 avril 2009

Pour les jeunes, premières victimes de la crise

Les jeunes sont les premières victimes de la crise : leur taux de chômage a augmenté de 32% en un an.

Depuis 2007, la politique de N. Sarkozy est un échec total pour les jeunes : fragilisation du système scolaire et de l’Université confrontés à des réductions de postes, éviction des jeunes du marché du travail du fait de la défiscalisation des heures supplémentaires, absence de mesures les concernant dans le plan de relance gouvernemental, stigmatisation des jeunes comme délinquants potentiels, échec du plan banlieue….

Dans la France de N. Sarkozy, la vie des jeunes, c’est de plus en plus souvent la Précarité à Durée Indéterminée et de moins en moins souvent le Contrat à Durée Indéterminée.

La commission Hirsch apparaît comme l’alibi d’un Gouvernement qui a fait de la méfiance et du doutà l’égard des jeunes sa marque de fabrique.

Face à la situation catastrophique des jeunes en France, le Parti socialiste demande au gouvernement d’adopter des mesures d’urgence, qui permettront notamment de répondre à l’arrivée de plus de 200 000 jeunes sur le marché du travail dans les prochains mois :

la création de 100 000 emplois jeunes dans les collectivités territoriales et le secteur associatif, emplois qui ont fait la preuve de leur efficacité pour l’insertion (dans 87% des cas, ils ont débouché sur un emploi durable)

l’ouverture de 50 000 contrats insertion-formation : ce sont des contrats aidés couplés à une formation, dans le domaine choisi par le bénéficiaire

la création d’une allocation « formation-rebond » permettant aux jeunes sortant d’une scolarité sans diplôme de reprendre une formation dans un cadre différent, pour lutter contre le décrochage scolaire

la prolongation automatique de 6 mois de l’indemnisation chômage pour les jeunes après la rupture d’un contrat d’intérim ou d’un CDD (coût pris en charge par l’Etat).

 Le coût de ces mesures est d’un peu plus de 4 Mds d’euros, qui peut être financé par la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, dans le cadre de l’abrogation du paquet fiscal.

Pour protéger les jeunes dans la crise et pour qu’ils ne soient pas les variables d’ajustement, il est également urgent d’améliorer le statut des stagiaires : rendre au stage son caractère pédagogique, rémunération au moins égale à la moitié du SMIC, augmentation de la rémunération avec le temps, assujettissement aux cotisations sociales dès le premier euro.

Au-delà de ces mesures d’urgence, les socialistes font le pari de la confiance en proposant une réorientation de la politique envers les jeunes, ouvrant de nouveaux droits, permettant de nouvelles représentations, dans le prolongement de leurs engagements déjà annoncés (allocation universelle d’autonomie en fonction des revenus dans le cadre d’un parcours de formation ou de recherche d’emploi, carte santé jeunes,…).

1 commentaire:

grognon a dit…

Les jeunes victimes de la crise ?
Heureusement que ce n'est pas le cas pour tous.
Il y en a qui se font retrouver leur scooter avec toutes les forces de police disponibles de la capitale et les analyses ADN, qui ne sont pas embêtés quand ils accrochent une bagnole place de la Concorde le 14 octobre 2005 et qui se font élire conseiller général des hauts de seine.
en lâchant des amis UMP dans la bonne ville de Neuilly sur seine...
Pour ne pas être victime, faut habiter dans le 9-2.

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