Est-ce pour détourner l'attention des montluçonnais à l'heure où les difficultés économiques et sociales deviennent dramatiques, à l'heure où les chiffres exacts sur la situation financière de la ville, sur le chômage, sur la démographie sont publiés, Monsieur Duglery multiplie les provocations.
Après avoir stigmatisé ses opposants, la presse, les associations citoyennes en les comparant à Goebbels, le sinistre propagandiste du régime nazi, le Maire de Montluçon a adressé à Luc Bourduge et Frédéric Kott un miroir accompagné d'une lettre pour le moins curieuse où il les appelle à l'introspection.
Symboliquement, Frédéric Kott lui a déposé un arrêt de travail à son nom d'une dizaine de jours, pour "souffrance morale au travail", afin qu'il "prenne le recul nécessaire à une administration efficace et sereine de notre Cité".
Le dérapage du Maire avec sa référence aux nazis ne doit pas faire oublier la fameuse affaire du blog publié par un membre de sa famille cadre municipal pendant la campagne électorale, blog où des propos à caractère raciste avaient été tenus à l'égard d'un de nos colistiers.
Il faut que ces dérives cessent définitivement.
Utiliser ce lien pour écouter le journal du jour de RMB:
6 commentaires:
Rien de surprenant, ces manieres n'étonnent que ceux qui croient encore aux vertus du vivre ensemble,
M. Dugléry semble effectivement sur les nerfs. Apparemment il ne supporte pas la contradiction. Tout le monde doit se plier : colistiers et opposants. De quoi a t'il peur ? Tout ça n'est que du bruit, qui ne fera que du vent, il n'a rien à craindre de l'opposition qui ne fait que se révolter légèrement sur le moment, question de montrer qu'elle existe. L'opposition depuis quelques années est beaucoup plus efficace dans l'autodestruction... Quant au dérapage d'un membre de la famille du maire, aucune suite, donc il aurait tort de ne pas continuer face à des adversaires si mous. L'opposition ne risque pas de tomber pas dans le caniveau comme elle s'en défend. Par contre, Dugléry l'y a mis et l'opposition semble s'y complaire. Dugléry n'a pas de souci et il le sait. Le terrain est libre, il fait ce qu'il veut. Même insulter les associations et le journal local. Nous avons le clône de Sarkozy (en plus grand) : sûr de lui, méprisant. Le miroir du national en quelque sorte. Le maire devrait même envisager de faire un mandat de plus, il le gagnera encore plus largement.
En guise de potlatch je propose qu’on envoie à M.Dugléry un portrait de Jean Zay auquel il ne pourra jamais ressembler même une seconde.
Michel SARDON
Quelle honte d'avoir à la tête de notre ville un maire dont les références sont les écrits de STALINE ET GOEBBELS,le théoricien de la propagande nazie qu' Hitler avait désigné pour lui succéder! Et quelles méthodes de dialogue et de respect de l'opposition que cet envoi de miroirs! Mais peut-être vaut-il mieux qu'il se soit débarrassé de ces miroirs car il ne doit pas être facile pour lui de se regarder en face dedans!
F.VIVAUD
Je ne sais pas si un arrêt de travail suffira à M. Dugléry. Il aurait fallu lui prescrire, en plus du repos, une consultation psychiatrique. Je crois qu'il a vraiment pété les plombs. Je trouve dommage d'être à ce point obtus et orgueilleux. Ce matin PA Légoutière, sur RJFM, bien que pas du tout convaincant, avait un ton normal. C'est bizarre, je croyais que PAL était sensibilisé à l'environnement et à sa protection ?? Il est venu sur RJFM pour défendre son maire. Pourquoi pas, on lui fera réécouter ce qu'il a dit sur les antennes dans quelques années. Par contre, RJFM a oublié de parler de la zone SEVESO pour l'école de musique, dommage. Je souhaite qu'il n'y ait jamais de problème dans le quartier, mais si un jour il y en a un, Daniel Dugléry et le préfet en porteront l'entière responsabilité si le personnel ou les usagers (beaucoup d'enfants) ont le moindre préjudice. Mais en ont ils quelque chose à faire, vu les sanctions judiciaires qui ont été données pour d'autres affaires graves. J'espère que les services de l'Etat auront un peu plus de raison. Le problème qui se pose est que faire de cet énorme bâtiment, si toutefois le projet est arrêté ou si le conservatoire ne l'intègre ?
Paul devrait savoir que le chef de la police du ministre Pasqua n'a jamais été habitué à entendre : "Permettez, chef".
Comme a dit quelqu'un : je décide, il exécute.
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