vendredi 6 juillet 2012


Face à Ayrault, une droite revancharde 

Face à Ayrault, une droite sous influence

Le comportement des députés de droite lors de la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault (lazzis, grimaces, bras levés au ciel etc.) était sans doute destiné à montrer aux Français que, loin d'être abattue, la nouvelle opposition allait mener la vie dure au nouveau pouvoir. 
On peut douter que le spectacle de cette agitation à l'écoute d'un discours catalogue sans surprise et dénué du moindre lyrisme, ait fait marquer des points pour l'UMP et ses alliés.

En se montrant collectivement agressive pour la galerie, cette droite parlementaire voulait également démontrer que « la guerre des chefs » pour la présidence de l'UMP déclenchée dès le lendemain de la défaite électorale du 17 juin n'entamait en rien sa cohésion face à la gauche victorieuse. 

Un chahut collectif peut, certes, faire oublier un instant les tensions, rivalités, inimitiés qui font l'ordinaire de la vie d'une classe de collège comme celle d'un parti politique, mais il ne saurait tenir lieu de discours destiné à gagner la confiance du peuple.
Dans ce domaine, c'est plutôt la cacophonie qui règne, car les principaux dirigeants de l'UMP se déchirent sur le passé récent, notamment sur la manière dont a été menée la campagne de Nicolas Sarkozy.

1 commentaire:

Pierre a dit…

Effectivement ce n'était pas un beau spectacle, mais comme les autres en face font pareil quant ils sont dans la même situation, c'est toute la classe politique qu'il faut renvoyer dos à dos quelque soit le parti.
J'ai un souvenir bien précis d'un certain maxime Gremetz qui foutait en permanence le souk au parlement et avait des comportements de voyou, Monsieur Ayrault qui poursuivait le bon docteur Accoyer dans les couloirs du parlement, Monsieur Deferre qui se battait en duel etc.
Nos députés sont des garnements.
Quant à la guerre des chefs? La gauche en a fait une pour l'élection de sa secrétaire générale en pipeautant pour faire élire notre bonne Martine au lieu de Ségolène Royal qui a dû subir toutes les avanies de son parti jusqu'à il y a peu. Aussi les primaires pour désigner un candidat ... et au final, les français pour élire leur président c'est l'expression de la démocratie pour désigner le responsable de toute institution.
La guerre de chefs est nécessaire, le tout est qu'elle soit loyale.

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