Le Parti socialiste "demande une totale transparence et un audit véritablement indépendant", qui "prenne aussi en compte les facteurs extérieurs".
"L'ASN autorise la prolongation pour 10 ans, mais demande des travaux en contrepartie. C'est donc que des risques existent", affirme le PS.
Le PS a dénoncé "approximations et contradictions" dans l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorisant l'exploitation de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), en service depuis 1977, pendant encore 10 ans, et demandé "un audit véritablement indépendant".
"Le rapport de suivi de la centrale nucléaire de Fessenheim publié par l'ASN n'apporte aucune réponse aux questions posées", affirme Laurence Rossignol, secrétaire nationale à l'Environnement et au Développement durable.
"L'ASN autorise la prolongation pour 10 ans, mais demande des travaux en contrepartie. C'est donc que des risques existent", ajoute-t-elle. "Pire, (son) président reconnaît lui-même que l'avis de son organisme pourrait être remis en cause par les résultats des tests de résistance demandés après la catastrophe de Fukushima. Quelle valeur accorder à son rapport ? Enfin, pour rajouter encore à la confusion, la ministre de l'Ecologie (Nathalie Kosciusko-Morizet) a expliqué que cet avis ne valait pas prolongation".
Une évaluation indépendante
Selon Laurence Rossignol, "s'agissant d'une centrale nucléaire, ces approximations et contradictions ne sont pas acceptables".
"Le Parti socialiste demande une totale transparence et un audit véritablement indépendant, qui ne se contente pas d'évaluer l'état de la centrale elle-même mais prenne aussi en compte les facteurs extérieurs", indique-t-elle, rappelant que la centrale est située "sur une faille sismique".
"Cette évaluation doit être conduite rapidement et des décisions doivent suivre", demande le PS.
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