Par Martine Aubry, première secrétaire du PS
C’est avec une grande tristesse que j’apprends la disparition de Philippe Séguin. C’était un homme que j’appréciais, pour lequel j’ai estime et amitié. J’ai pu apprécier ses engagements gaullistes et son ouverture d’esprit, au-delà de nos différences politiques.
Avec Philippe Seguin disparaît un très grand serviteur de l’Etat qui a eu toute sa vie une passion pour l’intérêt général. C’était un Républicain respecté bien au-delà de son camp qui a profondément marqué la vie politique. Ces dernières années, grâce à son travail admirable à la Cour des comptes, il était devenu pour la République un sage dont la voix était une référence et une boussole.
C’était une vraie personnalité, exigeante, attachante et qui disait ce qu’il pensait. Un homme passionné, profondément honnête et sincère. On aimait ses colères et on les écoutait car elles tombaient juste. C’était un homme chaleureux qui aimait la vie, un épicurien qui ne manquait jamais de parler des derniers résultats de football.
J’adresse à sa famille et à ses proches toutes mes condoléances.
2 commentaires:
J'ai mis ma tenue la plus sombre,
Et mon masque d'enterrement,
Pour conduire au royaum' des ombres,
Un paquet de vieux ossements.
La terr' n'a jamais produit, certes,
De canaille plus consommée,
Cependant, nous pleurons sa perte,
Elle est morte, elle est embaumée !
Il est toujours joli, le temps passé,
Un' fois qu'ils ont cassé leur pi-i-pe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés,
Les morts sont tous des bra-ves ty-y-pes.
D'hommages en dommages le bon Philippe ne manquera point s'en faut à notre agité qui d'hommages honorera par son immobilité le défunt qui causa bien des dommages à l'Elysées visité et épinglé.
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