Six ouvriers de l'usine Continental de Clairoix ont fait l’objet, le mardi 1er septembre 2009, de peines allant de trois à cinq mois de prison avec sursis pour "destructions en réunion de biens au préjudice de l'Etat". Ils avaient envahi les bureaux de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril, suite à l’annonce de la fermeture de leur usine après une lutte emblématique pour la sauvegarder. Depuis le 13 janvier, à Amiens, se tient leur procès en appel.
Le Parti socialiste qui, lors du procès en 1ère instance, avait déjà affirmé sa solidarité à l'égard des salariés de Continental, réitère aujourd’hui son soutien au moment où, déjà précarisés par la situation économique, ils doivent affronter une nouvelle épreuve judiciaire.
Si la violence ne peut être acceptée, la situation d’extrême détresse des salariés victimes de licenciements économiques et vivant dans des bassins d’emploi ravagés par le chômage doit impérativement être prise en compte. Le Parti socialiste s’élève contre toute forme de criminalisation des combats syndicaux et demande au gouvernement de ne pas se constituer partie civile.
Le Parti socialiste souhaite une décision juste. Il appelle pour cela, pour ne pas ajouter une sanction judiciaire et financière à l’exclusion sociale, à la clémence et à la relaxe des six salariés du groupe Continental.
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