Les socialistes s’étaient battus en 2007 contre la mise en œuvre de tests ADN à destination des candidats à l’immigration familiale.
Nous avions expliqué que cette mesure était dangereuse sur le principe, car incompatible avec le respect de la dignité de la personne humaine.
Aujourd’hui, le ministre recule devant le caractère inapplicable de cette mesure. Mais le principe des tests génétiques en lui-même n’est nullement remis en cause.
Le respect des valeurs et des principes fondamentaux inscrits dans notre Constitution et les conventions internationales, tels que le droit à mener une vie privée et familiale normale, le droit au regroupement familial, mais aussi le droit au respect de la dignité humaine ne fait toujours pas partie des préoccupations du Gouvernement en matière migratoire.
La politique du gouvernement reste marquée par la volonté de plaire à l’extrême droite, d’autant plus depuis que N. SARKOZY a accueilli au sein de sa majorité des formations politiques ouvertement xénophobes.
Les députés socialistes condamnent cette vision du migrant, perpétuellement stigmatisé comme fraudeur. Ce n’est pas le recul de bon sens sur une mesure isolée qui inversera ces dérives.
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