Sans l'intervention de Ségolène Royal puis de Martine Aubry, le débat n'aurait pas eu lieu et les Français seraient sûrement assujettis à un nouvel impôt inefficace et injuste. Il s'agissait de remplir les caisses de l'état sur le dos de l'écologie, puisque des millions de Français n'ont pas le choix.
Contrairement aux accusations entendues, la position de Ségolène Royal n'a jamais varié .
Au moment de la signature du pacte de Nicolas Hulot, elle posait des conditions très fermes à la taxe carbone et proposait une fiscalité écologique intelligente (bonus malus, taxe sur les compagnies pétrolières ...)
Voir la lettre du 5 Janvier 2007 adressée à Nicolas Hulot 10 paragraphes avant la fin :
« Instaurer une taxe carbone en croissance régulière
Une taxe carbone qui s’appliquerait à tous les combustibles fossiles, si j’en ai bien compris la logique, ne me semble pas la meilleure solution dans le contexte énergétique français marqué par une surproduction et une surconsommation d’électricité. Cette taxe risque de favoriser la consommation d’électricité et donne un avantage comparatif indu à la production électronucléaire. Surtout, son caractère indifférencié la rend socialement injuste et difficile à supporter pour les catégories les plus défavorisées de la population auxquelles les responsables politiques doivent garantir l’accès aux énergies et aux technologies propres.
Plutôt que de mettre en exergue la taxe carbone, je propose, puisque c’est l’objectif qui compte, de mettre en place une politique énergétique ambitieuse fondée sur les économies d’énergie, l’efficacité énergétique et la promotion des solutions renouvelables diversifiées et décentralisées. J’intègrerai la transformation du secteur des transports dans cette politique énergétique. La fiscalité - dissuasive et incitative – sera un instrument de cette politique. »
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