"Je porte le deuil aujourd'hui et je suis indigné (...). Ce qu'ils ont fait hier (vendredi) a porté un coup terrible à tous ceux qui, depuis 1948, s'attachent à avoir une vision d'une Europe en paix et d'une Europe prospère", a lancé Jacques Delors samedi au micro de RTL à l'issue de la réunion à Wroclow, en Pologne, des ministres des Finances de l'Union européenne qui, incapables de se mettre d'accord, ont renvoyé les décisions à la mi-octobre pour concrétiser, les 160 milliards d'euros du second plan d'aide à la Grève dont le prinicpe avait pourtant été arrêté le 21 juillet dernier.
"Hier soir, a poursuivi l'ancien ministre socialiste des Finances, les 17 n'ont pas pu se mettre d'accord, alors que la spéculation est là, que l'incertitude est partout". Le désaccord a notamment porté sur la mise en oeuvre d'une taxe sur les transactions financières, taxe qui suscite l'opposition notamment de la Grande-Bretagne, alors que la France et l'Allemagne y sont favorables. Pour Jacques Delors, "cela veut dire que ces 17 ministres qui sont dans un paquebot au milieu d'une tempête ont discuté avec des petits calculs. C'est une honte ! ".
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