Dès le 8 mars 2011, le Parti socialiste avait demandé la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye, la reconnaissance du Conseil national de transition comme représentant légitime du peuple libyen et des mesures concrètes d’aide à la population et aux réfugiés.
Sur ces trois points le sommet européen s’achève sans avancée vraiment concrète. Cela est d’autant plus regrettable qu’il relève de la responsabilité de l’Union européenne d’adopter une position commune claire et forte pour soutenir le peuple libyen confronté à une répression meurtrière de la part des soldats et des mercenaires restés fidèles au dictateur libyen.
Une fois encore, les initiatives individuelles et désordonnées de Nicolas Sarkozy ont été contreproductives.
Le Parti socialiste appelle les dirigeants européens à surmonter leurs désaccords. Il appelle N. Sarkozy à retrouver le rôle qui doit être celui du Président de la France : œuvrer en faveur d’un consensus européen, en lien avec l’ONU, pour apporter les réponses attendues par le peuple libyen.
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