6000 postes en moins : c’est la saignée catastrophique opérée par le gouvernement depuis 2007 dans l’Education nationale. La nouvelle réduction, pour 2011 – 16 000 postes – est insoutenable, à l’heure où la France dégringole dans les enquêtes internationales (PISA), où la proportion des élèves qui ont de très graves difficultés de lecture et en mathématique augmente, où près de 150 000 jeunes par an sortent du système scolaire sans qualification ni diplômes.
Alors que près de 60000 élèves supplémentaires sont attendus cette année (48500 dans le secondaire, 9000 dans le primaire), le nombre d’élèves par classe va augmenter pour la première fois. C’est particulièrement grave dans l’enseignement primaire, déjà parent pauvre de notre système scolaire : la France y consacre 15% de moyens en moins que la moyenne des pays de l’OCDE, alors que l’on sait que c’est là qu’il faut agir pour lutter contre l’échec et réduire les inégalités. La scolarisation des moins de trois ans, comme l’aide spécialisée sont gravement atteints par cette politique à courte vue qui sacrifie l’avenir de nos enfants sur l’autel des économies budgétaires.
Le Parti socialiste fait des propositions pour redonner à l’Ecole les moyens de remplir ses missions essentielles : développer la scolarisation précoce, concentrer les moyens sur le primaire, passer aux cinq jours éducatifs, transformer le collège pour la réussite de tous, rénover la pédagogie et limiter les redoublements, améliorer l’enseignement prioritaire, mettre en place une nouvelle carte scolaire, et réussir ce projet en passant nouveau contrat avec les enseignants.
1 commentaire:
Preuve est faite qu'il n'est pas nécessaire d'aller beaucoup à l'école pour réussir...surtout chez les Sarkozy de Nagy-Bocsa...
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