Courrier au Maire de Montluçon
Monsieur le Maire,
Le journal La Montagne s’est récemment fait l’écho d’une possible adhésion de la commune de Montluçon au Syndicat départemental d’énergie de l'Allier (en remplacement du SIEGA).
Avant que cette question ne soit éventuellement soumise à notre Conseil Municipal, il me semble nécessaire de vous soumettre les questionnements que cette adhésion suscite, tant pour le consommateur que pour le contribuable montluçonnais.
1. Pour les consommateurs montluçonnais :
Alors que le gouvernement a décidé d’une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité, de 3,4% en moyenne, appliquée depuis le 15 août dernier, cette adhésion ne risque-t-elle pas de renchérir le coût de l’électricité pour les consommateurs montluçonnais ?
En effet, les consommateurs montluçonnais risquent d’être soumis à une taxe syndicale, à laquelle s’ajoute une taxe départementale, l’ensemble étant bien entendu soumis à la TVA.
Pour mémoire, la taxe municipale actuellement perçue par la Ville de Montluçon est d’environ 6%, alors que le syndicat prélève actuellement pour le cas des Communes rurales jusqu’à 12%.
Quelles sont les mesures prévues pour éviter un renchérissement du coût de l’électricité pour les montluçonnais ?
2. Pour les contribuables montluçonnais :
Jusqu’à ce jour, la Commune de Montluçon perçoit pour son compte la taxe municipale, et les sommes collectées entrent dans le budget général de la collectivité.
Qu’en sera-t-il demain de la retombée financière pour notre budget ? Cette somme sera-t-elle toujours perçue par la Ville ? A quelle hauteur le manque à gagner est-il chiffré et comment sera-t-il compensé ?
N’y a-t-il pas un risque économique et d’autonomie à la délégation par la ville de Montluçon de ses prérogatives à la structure départementale ?
Je vous remercie donc pour les réponses que vous voudrez bien m’apporter, et en particulier de m’éclairer sur l’intérêt pour notre collectivité et ses habitants d’une telle adhésion, et je vous adresse, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations.
Frédéric KOTT
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