Quel est l’état d’esprit des socialistes locaux, après notre séquence de débats internes, après le Congrès de Reims ?
Il faut en parler, car notre Parti n’appartient pas uniquement à ses militants, il est propriété de toutes celles et tous ceux qui placent leur espérance en notre action et désespèrent de nous lorsque notre comportement n’est pas à la hauteur de nos devoirs.
Alors oui, même si les débats se sont déroulés ici dans un climat serein, respectueux et constructif, il y a eu des blessures, des déceptions et des rancoeurs.
Mais notre devoir, notre raison d’être, est de nous tourner vers les autres, pour accomplir ici et ailleurs notre devoir historique, génétique … celui de nous battre inlassablement pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, pour les Libertés, pour l’émancipation de l’Homme.
Rappelons-nous le dernier message de François Mitterrand aux socialistes :
« Nous avons une belle et grande cause à défendre. Elle est meilleure que nous. Persévérez, poursuivez la lutte. Vous êtes les porte-parole des forces populaires, de toutes celles et de tous ceux qui veulent conquérir la liberté de vivre hors des angoisses du chômage, qui veulent et qui doivent avant tout avoir la possibilité de vivre mieux»
Comment ne pas s’imprégner de ce dernier message, et souhaiter à tous nos concitoyens une année 2009 où la volonté de replacer la DIGNITE HUMAINE au cœur de tous les projets prédominerait en permanence.
Mais nous savons qu’il en va tout autrement.
Ø Forecreu qui licencie le quart de ses salariés.
Ø Le chômage partiel chez Amis et Bréalu, avec de fortes inquiétudes pour l’avenir.
Ø Sagem et Dunlop qui mettent un terme aux contrats de nombreux intérimaires.
Ø La fermeture annoncée du site de Siemens Building Technologies de Saint-Victor.
Ø La précarité qui explose, tandis que « petits » trinquent encore plus que les autres avec l’augmentation des tarifs des services publics locaux décidée par Monsieur Duglery.
Même si les fêtes de fin d’année ont pu faire oublier l’espace de quelques heures les difficultés de la vie, le délitement de notre Société se poursuit implacablement.
Ne l’oublions pas, qui supprime les subventions aux associations, qui a renoncé à la prévention pour baser l’ensemble des politiques sur la répression ? La droite.
Qui détruit les services publics, qui démantèle l’école publique, qui surcharge les collectivités locales même les plus pauvres, qui troque la laïcité républicaine contre le communautarisme électoral ? La droite.
Qui s’attaque méthodiquement aux Libertés de la presse, du Parlement, à la Justice ? La droite.
La dignité de l’Homme n’est pas respectée quand le travailleur ne vit pas correctement de son travail.
La personne humaine n’est pas respectée quand elle ne peut accéder normalement aux soins, à la culture, à la formation, aux services publics.
Résister et redonner l’espérance, telle est notre mission.
C’est la seule façon d’inscrire à nouveau la gauche dans une perspective mobilisatrice, pour faire résonner fièrement la belle devise de notre République et à nouveau mettre du bleu au ciel de nos concitoyens.
Alors, en forme de conclusion, puisque nous sommes dépositaires de cette part d’utopie, de cette espérance, qui donne aux socialistes la mission de rechercher inlassablement le bonheur des hommes, je formule en notre nom à tous des vœux de santé, de prospérité et de paix, dans une France et une Europe plus fortes, plus justes et plus fraternelles.
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