Les discours ne peuvent plus cacher la réalité, les hôpitaux publics sont asphyxiés par des années de restrictions budgétaires et peinent à assurer leurs missions. L’étranglement financier délibéré des établissements hospitaliers conduit à un déficit annuel et subi de près d’un milliard d’euros sur l’année.
A l’heure où la crise appelle à un retour de la régulation et des services publics, à l’heure où les inégalités dans l’accès aux soins se développent, la droite n’a qu’un objectif : faire de la santé une marchandise comme une autre. Contre toute logique sanitaire, contre tout bon sens économique, un plan social déguisé portant sur au moins 20 000 postes à l’hôpital public est en train de s’imposer aux acteurs de santé, aux personnels hospitaliers, aux élus et aux Français.
Le Parti socialiste dénonce une démarche que le projet de loi Bachelot ne fera qu’aggraver. Il refuse catégoriquement que les établissements hospitaliers publics se transforment en « hôpitaux entreprises ».
L’hôpital public doit rester au cœur du système de santé, un service public performant, d’égal accès pour tous, et un pôle d’excellence. Cette conception est incompatible avec une privatisation rampante qui tourne le dos aux attentes et aux besoins de la population ainsi qu’à l’exigence de démocratie sociale et sanitaire.
Le Parti socialiste demande que le gouvernement apure la dette des hôpitaux, propose un réel dialogue avec tous les acteurs de santé pour établir un plan de sauvegarde de l’hôpital public.
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