mercredi 25 avril 2012


 COMMUNIQUÉ de Mireille Schurch, Sénatrice de l’Allier

Programme des présidentielles : ce que la droite ne dit pas


Le candidat Sarkozy est actuellement plus préoccupé par la pêche aux voix du Front National que par une présentation concrète de son programme … et pour cause : quelques parlementaires, membres de la commission des finances du Sénat, ont pris connaissance du "programme de stabilité de la France pour les années 2012 – 2016", envoyé par le Gouvernement Sarkozy à la Commission européenne à Bruxelles.

C’est un véritable catalogue de mesures plus antisociales les unes que les autres.
Ce "programme de stabilité de la France pour les années 2012 – 2016" qu’entend appliquer le Gouvernement Sarkozy si les électeurs lui en donnaient le mandat, prévoit, entre autres mesures, de réduire les dépenses publiques de 74 milliards d’euros annuels d’ici 2016, ainsi :
  • 66 milliards d’euros sur cinq ans en diminuant le montant des prestations maladie des assurés sociaux, en aggravant la politique de déremboursement des médicaments, en majorant le forfait hospitalier,
  •  49 milliards d’euros sur cinq ans pris dans la poche des retraités, notamment par l’application de la réforme des retraites,
  •  32 milliards d’euros de salaires retirés des budgets de la fonction publique, par la poursuite de la politique de non remplacement des départs en retraite et le gel des traitements,
  •  le transfert de nouvelles charges non compensées aux collectivités locales, en privant celles jugées "trop dépensières" d’un certain montant de leurs dotations annuelles.

Parallèlement l’augmentation des recettes fiscales de 41 milliards d’euros par an correspondrait à :
  •  la hausse de la TVA sur les produits de première nécessité,
  •  le gel du barème de l’impôt sur le revenu qui va rendre imposables 200 000 contribuables cette année et environ un million à l’horizon 2016,
  •  l’augmentation des taxes suivant les hausses sur les produits pétroliers,
  •  une hausse masquée de la CSG, touchant exclusivement les salariés (abandon de l’abattement pour frais professionnels des salariés).

Enfin le programme n’entend aucunement revenir sur la baisse de l’impôt sur la fortune, votée en 2011, qui coûterait 10 milliards d’euros d’ici 2016 si elle n’était pas abandonnée.

C’est un non sens économique de continuer ainsi dans la spirale austérité-récession qui plonge l’Europe vers le chaos et le chômage : avec une telle cure d’austérité, on tue le malade.
C’est surtout une aggravation sans précédent de la pauvreté et de l’injustice sociale dans notre pays.

Aussi j’appelle les électeurs Bourbonnais à rejeter ce programme antisocial et son candidat et à voter pour François HOLLANDE, le 6 mai prochain.

Aucun commentaire:

compteur de visites - adresse ip