par Alain Vidalies
En un trimestre, l’économie Française n’a crée que 3600 emplois. L’emploi stagne pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2009, induisant une remontée du chômage, que l’on constate depuis quelques mois et qui risque malheureusement de s’aggraver dans les mois qui viennent. On note même un recul important dans certains secteurs jusqu'ici préservés, en particulier le secteur de l'intérim, qui recule nettement après neuf trimestres consécutifs de hausse.
Ces chiffres publiés aujourd’hui par l’Insee sont inquiétants pour l'avenir. Ils marquent surtout la responsabilité d’un échec, celui du Président de la République. Nicolas Sarkozy n’a pas su, et ne sait toujours pas, comment sortir la France d’une crise dont personne ne peut nier l’impact qu’elle a eu sur l’emploi, mais qui aurait pu être maîtrisée par la mise en place de politiques beaucoup plus ambitieuses et beaucoup moins confuses. Le Président de la République n’a pas été à la hauteur de cet enjeu, et a ajouté aux conséquences de la crise mondiale, les conséquences désastreuses de sa politique nationale.
En creusant la dette, en ne s'investissant pas au quotidien pour relancer l'emploi et la croissance, la droite a laissé filer le chômage et s’est avérée incapable de créer des emplois. Elle a même mis en place des mécanismes contre-productifs, comme l’enchainement des plans d’austérité sans vision ni cohérence ou la mise en place d’un dispositif incitant fiscalement le recours aux heures supplémentaires au lieu d’inciter à l’embauche. Aujourd’hui la France est le seul pays qui subventionne la destruction d’emplois.
Les chiffres publiés aujourd’hui par l’Insee constatent l’échec majeur de Nicolas Sarkozy. La France a besoin d’un nouveau souffle, d’un nouveau cap. En faisant de l’emploi, notamment des jeunes, une grande ambition, nous assumons, avec François Hollande, la responsabilité de ce changement.
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