Le nombre de personnes en situation de précarité accueillies et accompagnées par les associations caritatives a encore augmenté dans notre Ville.
Nous saluons ces associations et tous leurs bénévoles pour leur engagement. Cependant, cette situation est intolérable dans un pays aussi riche que la France.
Jeunes ne bénéficiant d'aucune aide sociale, familles monoparentales, personnes en attente de leurs droits (rupture familiale, déménagement, contrainte de mobilité sur des emplois précaires …), chômeurs en fin de droits, salariés licenciés sans indemnité ou n'ayant pas touché leur salaire depuis plusieurs mois et en attente de décisions de justice (faillite ou difficultés pour les artisans ou les petits entrepreneurs), travailleurs dits « pauvres » … le profil des personnes accueillies s’élargit de plus en plus et traduit les dysfonctionnements de notre Société.
Comment garder sa dignité et sa confiance en soi lorsqu’il est impossible de se projeter à plus d'un mois ? Comment construire sa vie et celle de ses proches dans de telles conditions ?
Aujourd’hui, l’ascenseur social ne marche plus qu’à la descente, et il est urgent de le faire repartir dans le bon sens.
A quelques jours des Fêtes de fin d’année, nos pensées vont prioritairement vers toutes celles et tous ceux qui sont ainsi atteints dans leur vie d'Homme et de citoyen.
Claudy Aubert Dassé (EE-Les Verts), Isabelle Bruny, Juliette Werth, Frédéric Kott (PS), Abdou Diallo (PRG)
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