Après l’Eure-et-Loir, l’Aveyron, le Lot-et Garonne, les Alpes-de-Haute-Provence, le Président Sarkozy a poursuivi jeudi 25 novembre, par une visite dans l’Allier, le tour d’une France rurale qu’il laisse pourtant à l’abandon.
Serait-ce pour tenter de masquer les effets désastreux de sa politique et le calamiteux bilan de son action sur le monde rural?
Nicolas Sarkozy est en effet le président qui a ordonné la mise en œuvre d’une Réduction Générale des Politiques Publiques à l’origine de fermetures en cascade de services publics d’Etat dans le monde rural. Nicolas Sarkozy est le président qui a fait de son « chantier prioritaire » une réforme territoriale qui asphyxie financièrement les collectivités et met en danger les services publics locaux. Nicolas Sarkozy est le Président qui regarde, sans intervenir, les agriculteurs s’enferrer dans la spirale de l’endettement en raison de la chute du cours des matières alimentaires. Nicolas Sarkozy est également le Président qui refuse d’aider les éleveurs menacés, et les producteurs de lait confrontés à une crise inédite. Nicolas Sarkozy est le Président qui se félicite d’un rapport de la Commission Européenne qui persiste à présenter le marché comme référence et la compétitivité comme solution…
Nicolas Sarkozy a, dans l’Allier, rabâché son éternelle antienne à la gloire de la France rurale et de l’agriculture.
Mais les agriculteurs ne veulent plus entendre de grandes tirades lyriques sur la terre. Ils réclament une véritable politique de soutien aux petites exploitations, un encadrement des prix et une véritable régulation des marchés à l’échelle européenne.
Les citoyens ruraux n’ont cure des discours enflammés sur les campagnes. Ils exigent des services publics performants, une véritable desserte du territoire, et des politiques adaptées à leurs besoins.
Les Français en ont assez des promesses jamais tenues du Président, des discours jamais suivis de mesures concrètes. Ils veulent des actes.
A cette France délaissée par Nicolas Sarkozy, le Parti Socialiste propose un projet de ruralité moderne, visant à remédier à la fracture territoriale tout en prenant en compte les spécificités de la vie à la campagne, un arsenal de mesures en faveur du maintien des services publics en milieu rural et un véritable plan de développement économique et social des territoires. Le Parti Socialiste exige également que des mesures de soutien à l’agriculture, et en particulier aux petites exploitations, soient mises en œuvre afin que les agriculteurs puissent envisager sereinement l’avenir.
1 commentaire:
Quand Sarko passe quelque part en rural, il y a plus de poulets fonctionnaires que d'habitants.
Il n'y a pas aussi un hôpital de campagne qui le suit dès fois qu'il se torde le pied ?
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