Les Socialistes mobilisés pour la refondation de l’Ecole
En présence de Vincent Peillon, Ministre de l’Education nationale, le Bureau national a réaffirmé que le combat pour l’Ecole de la République est au cœur de l’identité des Socialistes. Il était au cœur des engagements présidentiels de François Hollande, il est aujourd’hui au cœur de l’action du Gouvernement. L’Ecole est le socle de l’ambition définie par le Président de la République : tenir la promesse républicaine faite à la jeunesse de notre pays, et agir pour que les générations présentes et à venir vivent mieux que celles qui les ont précédées.
Pendant 10 ans, l’Ecole a souffert, abîmée par la droite, méprisée par le sarkozysme, avec la suppression de près de 80 000 postes, la suppression de la formation initiale des enseignants qui a dégradé les conditions d’exercice de ce métier, la suppression de la carte scolaire qui a accru les inégalités territoriales, la suppression de 3000 postes de RASED qui a considérablement affaibli le soutien si nécessaire aux élèves les plus en difficulté. Ainsi le système éducatif français n’a-t-il cessé de régresser dans toutes les évaluations internationales.
Il était donc urgent que l’Ecole redevienne la priorité nationale qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. C’est tout le sens de la loi pour la refondation de l’Ecole portée par Vincent Peillon qui a pour double objectif de donner à tous les enfants les moyens de réussir, en réduisant les inégalités sociales et territoriales, et de revaloriser le métier d’enseignant. Elle est l’aboutissement de la grande consultation nationale qui a eu lieu pendant tout le second semestre 2012.
Grâce à un effort budgétaire sans précédent depuis plus de 20 ans, la loi traduit cette priorité notamment par la création de 60 000 postes dans l’Education nationale d’ici 2017, par l’ouverture des Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation, par la création des emplois d’avenir-professeurs, par le passage de l’Ecole à l’ère du numérique.
Parce que c’est dès le plus jeune âge que se joue l’échec ou la réussite scolaire, la priorité est donnée au premier degré avec la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, le dispositif « plus de maîtres que de classes » et un plan d’éducation artistique et culturelle. C’est également dans ce cadre que s’inscrit l’indispensable réforme des rythmes scolaires : avec le plus faible nombre de jours d’école des 34 pays de l’OCDE et les journées de classe les plus chargées, la situation est aujourd’hui préjudiciable à l’équilibre et à la réussite des enfants.
Par ailleurs, des engagements précis sont pris pour le second degré avec la rénovation du collège unique, le renforcement du service public de l’orientation, la revalorisation de l’enseignement professionnel et un plan de lutte contre le décrochage scolaire afin de diviser par deux le nombre de jeunes sortant chaque année sans qualification du système scolaire.
La Parti socialiste est fier de cet ensemble de réformes engagées pour la réussite des tous les enfants de notre pays. C’est dans cet esprit qu’il appelle la communauté éducative à se rassembler autour de cette belle et indispensable ambition nationale.
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