Conscient que la sidérurgie lorraine restera le symbole de l’échec de sa politique industrielle, il a annoncé sur France Inter « 17 millions d’investissements pour Florange ».
Or cet argent correspond à des sommes déjà prévues, et sur des parties non menacées du site !
Seuls 2 millions concernent réellement les hauts fourneaux. Et il ne s’agit pas d’investissement mais de maintenance !
Qui plus est déjà promis depuis des mois : ce sont les salariés qui ont obtenu en octobre du Préfet qu’il conditionne les accords de chômage partiel à un budget d’entretien des installations.
Quant aux 15 millions de « nouveaux investissements », ils concernent :
- la cokerie pour 7 millions : mais cela n’alimente pas forcément les hauts fourneaux de Florange. La cokerie tourne encore actuellement alors que les hauts fourneaux sont à l’arrêt.
- 8 millions pour de nouveaux travaux : c’est sur la filière froide, c’est à dire là encore une entité séparée des hauts fourneaux, qui est d’ailleurs alimentée actuellement par de l’acier venu de Dunkerque. Et ces sommes étaient également prévues depuis plusieurs mois pour le projet Usibor.
Quant au redémarrage annoncé au second semestre, cela n’a aucune valeur d’engagement, car ce sera après les élections présidentielles, et Nicolas Sarkozy ne peut garantir la décision de Mittal à ce moment-là.
Rappelons que Mittal a fermé les hauts fourneaux de Liège, 48h après avoir pris un engagement écrit de recruter et d’investir sur ce site.
Nicolas Sarkozy est comme un garagiste qui vous changerait votre pot d’échappement lorsque votre boîte de vitesse est cassée !
Il restera en Lorraine le candidat des promesses non tenues et des engagements qui ne valent que le temps d'une campagne électorale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire